Heer Jezus Christus, Zoon van God, ontferm U over mij, zondaar.
Kerk Pervijze
schild Broederschap Vladyko Joan schild
Kerk Yanama
Webwinkel   Sitemap | Vous êtes ici > Orthodoxalia > Saints du jour > 07 juillet
7 juillet
Vladyko Joan
Cyriaque

Aussi cette journée:
Thomas du Mont Maléon
Willibald d’Eichstadt
Acace de l’Echelle


boxen

Cyriaque (Kyriaquie)

 

 

Sous le règne de Dioclétien un couple de pieux chrétiens aisés, Dorothée et Eusébie, qui étaient restés sans enfants, supplièrent Dieu de leur accorder une progéniture, en lui promettant de la Lui consacrer. Leur prière fut exaucée, et il leur naquit une fille, un dimanche, c’est pourquoi ils la nommèrent Kyriaquie(*) (Cyriaque). L’ayant baptisée, ils l’élevèrent en l’instruisant et la corrigeant selon le Seigneur (cf. Eph. 6, 4), et fidèles à leur promesse, ils préservèrent sa virginité afin de la consacrer au service du Seigneur.

Un jour, un riche païen, qui séjournait dans la ville, ayant entendu vanter la beauté et la qualité des mœurs de la jeune vierge, décida de la marier à son fils. Mais quand on vint lui en faire la proposition, Cyriaque déclara qu’elle était épouse du Christ, et qu’elle désirait mourir dans la virginité. Furieux, le prince alla les dénoncer, elle et ses parents, à l’empereur Dioclétien comme rebelles à son autorité. Le souverain les convoqua, et leur demanda pourquoi ils rejetaient les dieux de l’Empire. Dorothée répondit avec courage qu’il avait appris de ses parents à n’adorer qu’un seul Dieu, le Créateur du ciel et de la terre, qui s’est incarné pour notre Salut. Il fut soumis à la flagellation. Mais comme, sous les coups, il continuait à se moquer des idoles, l’empereur, voyant qu’il n’en tirerait rien de plus, l’envoya, avec Eusébie, auprès de Justus, gouverneur de Mélitène, en Petite Arménie. Celui-ci les soumit à la torture et leur procura la couronne du martyre, en leur faisant trancher la tête.

Quant à sainte Cyriaque, Dioclétien l’envoya à son gendre, le césar Maximien, qui résidait à Nicomédie. Ayant admiré son éclatante beauté, Maximien la fit comparaître en lui promit qu’elle épouserait un des parents de l’empereur si elle acceptait d’honorer les dieux. Mais la frêle jeune fille se montra inflexible et lui déclara que rien ne pourrait la séparer de l’amour du Christ. Le tyran la fit alors étendre à terre entre quatre piquets et ordonna de la fustiger à coups de nerfs de bœuf, jusqu’à ce que mort s’ensuive. Les soldats épuisés changèrent à trois reprises, mais la sainte restait insensible aux coups et n’en était que plus rayonnante de grâce. Maximien, croyant que, par pitié pour la jeune vierge, ses hommes n’usaient pas de toute leur force retourna sa colère contre eux. La sainte l’interpella alors: « Ne t’égares pas, Maximien. Jamais tu ne pourras me vaincre, car Dieu me porte secours ». Craignant d’être de nouveau tourné en ridicule, l’empereur la fit transférer auprès d’Hilarion (ou Hilaire), gouverneur de Bithynie, homme réputé pour sa cruauté envers les chrétiens.

Après avoir pris connaissance de la lettre de Maximien qui accompagnait la captive, Hilarion menaça la sainte de tortures inouïes. Cyriaque lui répondit qu’il serait plus aisé d’amollir le fer, plutôt que de la soumettre; et quand on lui passa des torches enflammées sur le corps, après l’avoir suspendue par les cheveux, elle resta impassible, comme si elle était déjà revêtue de l’incorruptibilité promise aux élus.

La nuit suivante, elle reçut dans sa prison la visite du Christ qui la guérit et lui promit de la délivrer de toutes épreuves par Sa grâce. Au matin, le tyran s’étonna de la voir indemne, mais attribuant ce miracle aux dieux, il la fit conduire au temple des idoles. En entrant dans le temple, la sainte se mit à genoux et adressa une prière au Christ. Aussitôt l’édifice s’ébranla et les idoles tombèrent à terre, et se brisèrent en mille morceaux qu’un vent violent dispersa, mettant en fuite las païens présents. Seul Hilaire continuait de proférer des blasphèmes, quand un éclair fendit le ciel et brûla le visage du gouverneur qui, tombant de son siège, expira.

Il fut remplacé par un autre magistrat, Apollonios, qui, ayant été mis au courant des événements qui agitaient la province, fit comparaître la sainte et la condamna à être brûlée vive. Après avoir allumé une grande fournaise, les soldats y jetèrent Cyriaque. Elle demeura plusieurs heures en prière, les mains tendues vers le ciel, sans que les flammes puissent lui causer la moindre brûlure. Et alors qu’on était en été et que le ciel était dégagé, un nuage noir apparut et une averse vint éteindre le feu. Apollonios ordonna ensuite de lâcher contre elle deux lions; mais, dès qu’ils l’approchèrent, les fauves devinrent doux comme des agneaux et se couchèrent aux pieds de la sainte. De nombreux païens, qui avaient été témoins de ces prodiges, confessèrent alors le Christ, et ils furent aussitôt exécutés.

Le jour suivant, un nouvel interrogatoire devant le gouverneur s’avéra tout aussi vain. Constatant donc qu’il ne pourrait vaincre la valeureuse athlète du Christ, ni par les flatteries ni par les tortures, Apollonios la condamna à mourir par le glaive. Emmenée en dehors de la ville, la sainte demanda à ses bourreaux de lui accorder un instant pour prier. Tombant à genoux, elle adressa une longue prière au Christ, qui lui avait donné le force de témoigner de son Nom devant les rois et les princes, et qui avait préservé sa virginité jusqu’à ce jour de ses noces mystiques.

Des anges lumineux vinrent prendre son âme, pour la présenter à son Epoux, et elle s’affaissa doucement à terre. Les soldats, qui s’apprêtaient à lui trancher la tête, furent stupéfaits de la trouver déjà morte. Ils entendirent alors une voix céleste, qui leur disait: « Frères, allez raconter à tous les merveilles de Dieu ». Pendant qu’ils allaient rendre compte au gouverneur de ce qu’ils avaient vu, des chrétiens, qui se tenaient cachés par crainte des païens, vinrent prendre le corps de la sainte et l’ensevelirent dans un lieu convenable en rendant grâces à Dieu.

 

* Kyriaquie signifie ‘’dimanche’’ en grec. On pourrait donc traduire son nom par celui de ‘’Dominique’’.

 

Troparion t.2

 

La sainte Martyre du Christ * en ce jour nous a convoqués pour chanter * l’éloge de ses illustres combats * et de sa divine passion ; * en son âme courageuse, en effet, * elle s’est montrée, conformément à son nom, * maîtresse de son esprit aussi bien que des passions.

 

Kondakion t.4

 

Ta brebis, ô Jésus, * s’écrie de toute la force de sa voix : * C’est toi que j’aime, divin Epoux, * c’est toi que je cherche en luttant ; * avec toi crucifiée, * en ton baptême je suis ensevelie ; * pour toi je souffre, afin de régner avec toi ; * pour toi je meurs, afin de vivre aussi en toi ; * reçois comme victime sans défaut * celle qui par amour s’immole pour toi. * Par ses prières, Dieu de miséricorde, sauve nos âmes.

 

Kondakion t.5

 

En sacrifice agréable et sainte victime * tu as offert au Créateur * ton âme pure, que le Christ a glorifiée, * magnanime et victorieuse martyre Cyriaque ; * c’est pourquoi l’Ami des hommes, * dans sa miséricorde, fait sourdre par toi, * plus abondants que le sable de la mer, * des flots de grâces pour les fidèles te vénérant.

 

 

 

 
© copyright 2003 - Broederschap Aartsbisschop Joan - alle rechten voorbehouden