Heer Jezus Christus, Zoon van God, ontferm U over mij, zondaar.
Kerk Pervijze
schild Broederschap Vladyko Joan schild
Kerk Yanama
Webwinkel   Sitemap | Vous êtes ici > Orthodoxalia > Saints du jour > 23 novembre
23 novembre
Vladyko Joan
Amphiloque d’Iconium

Aussi cette journée:
Après-fête Présentation au Temple
Grégoire d’Agrigente
Trudon, abbé en Hesbaye


boxen

Amphiloque d’Iconium

 

 

Notre père Amphiloque vit le jour entre 340 et 345 à Diocésarée, une petite ville de Cappadoce. Il descendait d’une famille riche et aristocratique qui pratiquait la religion chrétienne. La sœur de son père, Nonna, était la mère de saint Grégoire le Théologien (cf. 25 janv.), et pendant toute sa vie, saint Amphiloque resta l’ami et le compagnon des trois grands docteurs cappadociens: saint Basile (cf. 1er janv.), saint Grégoire de Naziance (cf. 1er janv.) et saint Grégoire de Nysse (cf. 10 janv.).

Après de brillantes études de rhétorique à Antioche auprès du célèbre Libanus, en compagnie de son frère Euphémius, Amphiloque poursuivit avec succès sa carrière d’avocat dans la capitale, Constantinople. Quoiqu’il fût encore jeune, il acquit une grande réputation pour sa sagesse et sa probité. Il venait en aide à tous ceux qui souffraient l’injustice. Son innocence et sa bonté l’amenèrent d’ailleurs à aider un criminel, ce qui compromit sa réputation et le contraignit à abandonner sa charge, vers 360.

Il profita de cette occasion pour se consacrer complètement à Dieu, sur les conseils pressants de son cousin, saint Grégoire le Théologien. Depuis plusieurs années déjà, il avait conçu le projet, avec son ami Héraclide, de se retirer dans le désert pour s’y livrer sans soucis aux travaux de l’ascèse et à la contemplation. Mais il dut renoncer partiellement à ce projet pour prendre soin de son père, resté seul, âgé et malade, dans leur propriété familiale d’Oziziala. C’est alors que le saint prit contact avec saint Basile et devint son ami très cher et l’un de ses correspondants les plus assidus. Il imitait en partie le genre de vie que menait le grand maître de Césarée, mais le soin qu’il devait à son père l’empêchait de le rejoindre. D’ailleurs, à partir de 370, quand Basile fut élevé à l’épiscopat, Amphiloque évita soigneusement de lui rendre visite, de peur qu’il ne l’appelât au service pastoral de l’Eglise.

Cependant, en 373, les habitants de la ville d’Iconium, capitale de la nouvelle province de Lycanonie, demandèrent à saint Basile de leur trouver un évêque. Basile opta immédiatement pour Amphiloque, qu’il considérait comme son propre fils. Malgré ses résistances, le saint accepta finalement cette charge, après avoir été confirmé par la vision d’un ange.

Les problèmes ecclésiastiques de cette jeune Eglise étaient alors nombreux et, dans tout l’Orient, la foi était grandement mise en danger par l’attitude sympathisante de l’empereur Valens pour l’arianisme. Avec l’aide de saint Basile et armé d’une foi inébranlable, saint Amphiloque lutta sans relâche contre l’hérésie par la parole, par ses écrits et par l’exemple de sa vie sainte. Plein d’humilité, il ne s’en remettait pas à son propre jugement dans les questions dogmatiques, mais demandait toujours les conseils de son maître et père, Basile. Après la mort de ce dernier, aux funérailles duquel assista Amphiloque (379), l’évêque d’Iconium continua le combat contre les partisans de Macédonius, adversaires de la divinité du Saint-Esprit. Il expliqua et prolongea la doctrine de Basile, au cours d’un synode local et, surtout, lors du second Concile Oecuménique, rassemblé à Constantinople en 381, en compagnie de saint Grégoire le Théologien, de saint Grégoire de Nysse et des cent cinquante Pères théophores qui proclamèrent la pleine divinité du Saint-Esprit, consubstantiel au Père et au Fils.

Comme le nouvel empereur Théodose le Grand n’était pas encore complètement confirmé dans la foi orthodoxe sur la divinité du Verbe, Amphiloque se rendit un jour à la cour pour une audience. Il salua respectueusement l’empereur, mais n’adressa volontairement qu’un salut méprisant à son fils, Arcade, qui se tenait à ses côtés. Comme le souverain se fâchait et reprochait à l’évêque son audace, celui-ci répondit: « Vois-tu, toi, roi de la terre, tu ne souffres pas que l’on dédaigne ton fils et tu te mets en colère, estimant que ce dédain t’atteint personnellement, à combien plus forte raison donc, Dieu, le Roi et Père, rejette-t-il ceux qui blasphèment Son Fils et disent qu’il Lui est inférieur ! ». Le souverain comprit cette leçon et fit dès lors pourchasser les tenants de l’arianisme.

De retour dans son Eglise, saint Amphiloque mena paître son troupeau spirituel dans les verts pâturages de la foi orthodoxe, l’édifiant dans la pratique des vertus évangéliques. Il mourut en paix, à un âge avancé, dans les dernières années du IVè siècle, laissant des homélies et des traités sur la foi orthodoxe, dont il ne reste aujourd’hui qu’un petit nombre.

 

 

Kondakion t.2

 

Tonnerre divin, trompette de l'Esprit, * planteur de la foi et cognée abattant les hérésies, * Amphiloque, pontife bienheureux, * sublime serviteur de la sainte Trinité, * toi qui vis avec les Anges pour toujours, * ne cesse pas d'intercéder pour nous tous.

 

 

 

 
© copyright 2003 - Broederschap Aartsbisschop Joan - alle rechten voorbehouden