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11 août
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Taurin d’Evreux

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Taurin (Taurinus) d’Evreux

 

 

La vie de saint Taurin est connue par un manuscrit du Xème siècle, lui même copie du IXème siècle, qui fut utilisé par le Grand Archidiacre Boudon (né à La Fère dans l’Aisne le 14 janvier 1624). Le récit légendaire de la vie de saint Taurin est dû au moine Déodat, qui l’a écrit selon les critères de l’époque, mélangeant les sources véridiques aux récits merveilleux.
Il raconte qu’un ange apparut à Eusticie, sa mère, pour lui annoncer que l’enfant qu’elle allait mettre au monde aurait un destin privilégié. Il a été dit aussi que son parrain aurait été le pape Clément (88-97), qui l’aurait confié à saint Denys l’Aréopagite, évêque d’Athènes au Ier siècle, lui-même un des premiers disciples de saint Paul. En réalité, l’apostolat de saint Taurin à Evreux se situe entre 375 et 425, mais le souci d’assurer une succession apostolique conduisait parfois à de telles confusions…
On place habituellement l’apostolat de saint Taurin du commencement du quatrième siècle au milieu du cinquième. Saint Gaud, successeur de saint Taurin, occupait le siège épiscopal d’Evreux en 461.

Son rôle d’évêque
Le terme d’évêque employé pour saint Taurin n’avait pas la signification actuelle. Il s’agissait plutôt de missionnaires, tels ceux qui furent envoyés dans les pays étrangers, dans les siècles suivants. Ils arrivaient dans une contrée où ils cherchaient à évangéliser les populations, en bravant hostilités et périls. C’est ainsi que la légende raconte que saint Taurin, en arrivant à Evreux, s’est heurté au démon par trois fois, sous trois formes animales: le lion, l’ours et le buffle, qui représentaient selon les sources, soit les péchés d’orgueil, de luxure et d’avarice, soit les trois religions locales: le lion, pour la religion romaine officielle; l’ours, pour le culte de Diane en tant que déesse mère; le buffle, représentant la religion agraire locale.

Les miracles
Euphrasie, fille de Lucius, fut précipitée dans le feu par le diable et en mourut. On appela saint Taurin qui, après avoir prié, fit relever l’enfant sur laquelle il n’y avait plus aucune trace de brûlure. 120 personnes furent baptisées ce jour-là.
Les païens adoraient une déesse mère que Déodat nomme Diane (mais qui aurait aussi pu être Cybèle, dont le culte avait été introduit par les légionnaires romains suite à l’occupation de l’Afrique du Nord). Bravant les prêtres du temple, Taurin interpella le démon caché dans la statue de la déesse. On vit alors sortir un petit personnage tout noir et barbu. Taurin fit alors disparaître tous les objets du culte païen et consacra l’édifice à la Mère de Dieu.
Deux prêtres de la déesse, Cambise et Zara, voulant s’opposer à l’entrée de saint Taurin dans le temple, furent cloués au sol dès que celui-ci eût tracé un signe de croix. Frappés de stupeur, ils demandèrent immédiatement le baptême.
Marinus, fils du préfet Licinius, avec Paschasse son compagnon, tombèrent dans un trou profond et moururent sur le coup. Léonille, épouse de Licinius, supplia saint Taurin de ressusciter son fils. Celui-ci fit transporter les deux corps dans l’église Sainte-Marie (la Ronde), où, après une courte prière, il fit lever le jeune homme. Aussitôt Marinus demanda le baptême ainsi que son entourage, et 1200 autres personnes.

La première église
L’ancien temple païen ayant donc été consacré à Marie, Mère de Dieu, il prit le nom de Beata Maria Ebroicensis (acte de 1260). Cette église fut plus communément nommée église de la Ronde (Beata Maria de Rotunda) à cause de sa forme primitive, celle des petits temples gallo-romains.
Cette église (sise au n° 5 de la rue du puits) fut vendue en 1793 et démolie rapidement. Il n’en subsiste qu’une clé de voûte, visible dans la chapelle Notre-Dame de la Liesse, dans la cathédrale.

Martyre et mort
A la tête de ses chrétiens convertis, saint Taurin détruisait temples et idoles, troublant ainsi l’autorité de l’occupant. Il fut donc flagellé (on raconte que les mains de ses bourreaux se desséchèrent ensuite), sur le territoire du Vieil Evreux, à Gisay.
Saint Taurin avait reçu l’annonce de sa mort prochaine, ainsi que la révélation d’une invasion qui ruinerait la ville d’Evreux et ferait fuir ses habitants (Invasions franques de la première moitié du Vème siècle). Un jeudi, à l’issue de la Messe, il s’assit au milieu de ses fidèles, les exhorta une dernière fois, et rendit l’âme. Il fut enseveli dans un cercueil de pierre, à un mille en direction de l’ouest.
Plus tard, Laudulphe, ermite, qui vivait dans une grotte à Bérangeville-la-Rivière (commune réunie actuellement à Arnières-sur-Iton), sous le règne de Clotaire Ier, vers la fin du VIème siècle, retrouva la sépulture de saint Taurin, et édifia une basilique en l’honneur de saint Martin. Une petite communauté y vivait. il semblerait qu’il s’agit là du premier monastère placé sous le vocable de saint Taurin par la suite, celui qui sera restauré au Xème siècle à l’instigation de Richard Ier de Normandie.

 

Source : Wikipédia – Liste des évêques d’Evreux.

 

 

 
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