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11 août
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Euplos de Catane

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Euplos (Euplus) de Catane (*)

 

 

Sous le neuvième consulat de Dioclétien et le huitième de Maximien, le 3 des calendes de mai (29 avril 304), le diacre Euplos se rendit à l’entrée du tribunal de Catane en Sicile et cria à haute voix: « Je suis chrétien, je désire mourir pour le Nom du Christ ». Sans retard, le magistrat Calvisianus ordonna d’introduire l’audacieux qui avait osé parler ainsi. Euplos fit son entrée, tenant en main le livre des saints Evangiles. L’illustrissime Maxime déclara qu’il possédait des livres interdits par décrets des empereurs. — « D’où tiens-tu ces livres ? De chez toi ? » interrogea Calvisianus. Euplos répondit: « Je n’ai pas de maison, mais mon Seigneur le sait bien ». Calvisianus l’invita à faire lecture de ces livres. Euplos lut: « Bienheureux ceux qui souffrent pour la justice, car le Royaume des Cieux est à eux » (Mat. 5, 10). Et ailleurs: « Si quelqu’un veut être mon disciple, qu’il prenne sa croix et me suive » (Luc 14, 27). — « Qu’est-ce que cela veut dire ? » demanda le juge. — « C’est la Loi du Seigneur mon Dieu, telle qu’elle m’a été donnée ». — « Par qui ? » — « Par Jésus Christ, Fils du Dieu vivant ».
Considérant que ces aveux étaient suffisants, Calvisianus livra Euplos aux bourreaux pour être soumis à la question. Quelque temps après, la veille des ides d’août (12 août 304), saint Euplos fut de nouveau traduit devant le tribunal. Calvisianus lui demanda: « Maintiens-tu tes aveux ? ». Euplos se signa le front de sa main restée libre et déclara: « Ce que j’ai confessé, je le confesse encore: je suis chrétien et je lis les divines Ecritures ». — « Gardes-tu encore ces écrits qui ont été interdits par l’empereur et que tu aurais dû livrer à la justice ? ». — « Parce que je suis chrétien, il ne m’est pas permis de les livrer. Plutôt mourir que de les livrer. Ils contiennent la vie éternelle. Celui qui les livre perd la vie éternelle. C’est pour ne pas la perdre que je donne ma vie ». — « Où sont-ils ? » reprit le magistrat. — En moi, répondit le Saint, en indiquant d’un geste qu’il ne possédait plus les livres, mais qu’il les savait par cœur. Le magistrat donna ordre de l’étendre et de le soumettre à la torture, jusqu’à ce qu’il consente à sacrifier aux dieux. Au milieu des supplices, saint Euplos rendait grâces au Christ d’avoir été jugé digne de souffrir pour Lui et disait: « Il y a longtemps que je désire ces tourments. Fais tout ce que tu voudras, augmente tes tortures. Je suis chrétien ! ». Au bout d’un long moment, on fit cesser les bourreaux, et le gouverneur somma le Saint d’adorer les dieux. Euplos lui répliqua: « J’adore le Père, le Fils et le Saint-Esprit, la Sainte Trinité. En dehors d’elle, il n’y a point de Dieu. Que périssent les idoles qui n’ont créé ni le ciel ni la terre. Je suis chrétien ! ».
Comme le magistrat lui demandait pour la dernière fois de sacrifier s’il voulait avoir la vie sauve, il répondit: « Oui, je vais sacrifier. Mais c’est moi-même que j’offre en sacrifice au Christ Dieu. Je n’ai rien de plus à lui sacrifier. Tes efforts sont vains. Je suis chrétien ! ». Le gouverneur fit redoubler les supplices. Et tandis que les forces du martyr s’épuisaient et qu’il était presque sans voix, ses lèvres continuaient d’articuler des actions de grâces. Calvisianus dicta alors sa sentence qu’un scribe inscrivit sur une tablette: « Attendu que le chrétien Euplos a méprisé les édits des empereurs, blasphémé les dieux et refusé de se rétracter, j’ordonne qu’il ait la tête tranchée par le glaive ». On lui suspendit au cou l’Evangile qu’il tenait lors de son arrestation, et devant lui un héraut criait: « Euplos, chrétien, ennemi des dieux et des empereurs ». Le Saint, plein de joie, pressait le pas, comme s’il marchait vers son couronnement, en répétant sans cesse: « Gloire au Christ Dieu ! ». Arrivé sur les lieux de l’exécution, il se mit à genoux et pria longuement en rendant grâces à Dieu. Puis il présenta de lui-même sa tête au bourreau et fut décapité. Plus tard, des chrétiens vinrent enlever son corps et l’embaumèrent avant de l’ensevelir.

 

* Cette notice est rédigée d’après les Actes de son martyre, qui ont été consignés par un témoin oculaire. Cf. La Geste du sang, Paris, 1953, p. 225.

 

Troparion t.2

 

Ton Martyr, Seigneur, pour le combat qu’il a mené * a reçu de toi, notre Dieu, la couronne d’immortalité ; * animé de ta force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; * par ses prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.

 

Troparion t.4

 

En saint diacre de l'Eglise du Christ, * tu as accompli fidèlement * ton ministère divin * et tu luttas à la perfection; * sur l'océan des multiples combats * tu te montras un navigateur excellent; * guide-nous donc à présent vers le havre de Dieu.

 

Kondakion t.1

 

Dans tes mains portant les tables de la loi du Christ, * tu parus sur le stade, criant aux ennemis: * c'est de mon chef que devant vous * je me présente pour lutter vaillamment; * et, plein de joie, inclinant la nuque, tu te soumis * au tranchant du glaive, menant ta course à bonne fin.

 

 

 

 
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