Heer Jezus Christus, Zoon van God, ontferm U over mij, zondaar.
Kerk Pervijze
schild Broederschap Vladyko Joan schild
Kerk Yanama
Webwinkel   Sitemap | Vous êtes ici > Orthodoxalia > Saints du jour > 20 février
20 février
Vladyko Joan
Eucher d’Orléans

Aussi cette journée:
Saint Eleuthère, évêque de Tournai
Léon de Catane
Corneille de Pskov et Bassien


boxen

Eucher d’Orléans

 

 

Adonné depuis son plus jeune âge à la méditation de l’Ecriture Sainte, saint Eucher réalisa bientôt que la figure de ce monde passe et que toute entreprise humaine n’est que vanité. Il renonça donc à tout attachement terrestre pour se retirer au fameux monastère de Jumièges, dans le diocèse de Rouen.

Il parvint à une si grande sainteté, qu’à la mort de l’évêque d’Orléans, les habitants de la cité obtinrent de Charles Martel qu’il contraignît le saint à accepter la succession (717). Ayant quitté contre son gré et avec larmes les douceurs de la vie contemplative, saint Eucher gouverna avec sagesse son diocèse, corrigeant les abus et répandant par sa parole le zèle pour les œuvres de la vertu.

En cette époque troublée, il n’hésitait pas à blâmer avec fermeté tous ceux qui osaient usurper les biens de l’Eglise. Ses ennemis, saisissant cette occasion, le dénoncèrent alors comme séditieux auprès de Charles Martel qui, après sa victoire sur les Sarrasins à Poitiers (732), avait récompensé ses officiers en confisquant à leur profit des biens d’Eglise.

De passage à Orléans, le prince fit arrêter le saint prélat et l’envoya en exil à Cologne. Mais la grâce de Dieu qui rayonnait de sa personne y imposa le respect et la dévotion du peuple chrétien qui le considérait comme son propre pasteur.

Déporté de nouveau dans la région de Liège, il transforma le duc Robert, qui avait été chargé de le surveiller, en un disciple dévoué et lui demanda pour toute faveur de se retirer au monastère de Saint-Trond, dans lequel il passa les dernières années de sa vie en rendant grâce à Dieu de l’avoir déchargé de sa charge pastorale après l’avoir jugé digne de souffrir pour la justice.

Comme dans tous les autres endroits où il avait séjourné, sa ferveur fut pour les religieux de ce monastère un vivant enseignement, et, à son exemple, tous méprisaient les soucis terrestres et n’avaient plus le désir que pour le ciel.

Après son bienheureux repos (738 ou 743), les cierges qui brûlaient près de son tombeau ne se consumaient pas, et l’huile des lampes guérissait quantité de malades qui avaient recours avec foi à l’intercession du saint évêque.

 

 

 

 
© copyright 2003 - Broederschap Aartsbisschop Joan - alle rechten voorbehouden