Maxime le Confesseur

Saint Maxime naquit en 580, au sein d’une illustre famille de Constantinople. Doué d’une intelligence exceptionnelle, il fit de brillantes études et entra dans la carrière politique au service de l’empereur Héraclius. Puis il devint moine et higoumène d’un monastère situé non loin de la capitale. Il fut le plus grand défenseur de l’Orthodoxie contre l’hérésie monothélite à partir de l’hérésie d’Eutychès qui affirmait qu’il y avait une seule nature et une seule volonté dans le Christ. Maxime s’opposa à une telle affirmation. Il persévéra jusqu’au bout afin de prouver qu’il y avait dans le Seigneur deux volontés et aussi deux natures. Grâce à ses efforts, un concile se tint à Carthage et un autre à Rome, et tous deux jetèrent l’anathème sur l’enseignement monothélite.

Saint Maxime subit bien des souffrances pour l’Orthodoxie : il fut torturé par de hauts dignitaires, trompé par des prélats, couvert de crachats, battu par des soldats, envoyé en exil, emprisonné ; puis finalement, la langue coupée et une main tranchée, il fut condamné à l’exil à vie au nord de l’actuelle Géorgie, où il remit son âme entre les mains de Dieu, en 662. La main droite de saint Maxime est vénérée au monastère de Saint-Paul au Mont Athos.

Troparion t.8

Guide de l’orthodoxie, maître de piété et de sainteté, * luminaire universel, ornement des moines, inspiré de Dieu, * saint Maxime, tu nous as tous illuminés par tes sages enseignements, * toi qui fus comme une lyre vibrant au souffle de l’Esprit. * Intercède auprès du Christ notre Dieu pour qu’il sauve nos âmes.

Kondakion t.8

L’ami de la Trinité, Maxime le Grand * qui enseigna clairement la divine foi * pour glorifier le Christ en deux natures, deux volontés, deux énergies, * vénérons-le comme il se doit, * fidèles, par des cantiques en lui disant : * Réjouis-toi, prédicateur de la foi.