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21 janvier
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Agnès de Rome

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Agnès de Rome (*)

 

Sainte Agnès, l’illustre martyre louée et vénérée par des générations d’amis de la pureté, était une toute jeune vierge de douze ans, de noble origine, vivant à Rome sous le règne de Dioclétien (284-305). Menant une vie digne de son nom (agnie = ‘‘chaste’’), elle enseignait la parole de vérité à beaucoup de femmes qui venaient la trouver, et elle les exhortait à reconnaître le Christ comme seul vrai Dieu et à l’adorer par une vie pure. Arrêtée pour ce motif et amenée devant le préfet de Rome, elle refusa de renier le Sauveur et fut livrée, vêtue d’une simple tunique, au tenancier d’une maison de débauche.

Mais tous ceux qui s’approchaient d’elle pour l’outrager, étaient arrêtés dans leur élan, perdaient toute force et restaient frappés de stupeur. Un forcené, plus violent et plus lubrique que les autres, se précipita sur la jeune fille comme une bête sans raison, mais il tomba soudain à terre, raide mort.

L’affaire fut rapportée au préfet qui fit comparaître de nouveau Agnès et lui demanda comment elle avait tué cet homme. Elle répondit qu’elle avait vu alors un Ange de Dieu, sous l’apparence d’un jeune homme vêtu de blanc, qui repoussait les impudents et avait frappé le plus téméraire d’entre eux. Le juge restait incrédule. Agnès leva alors les yeux au ciel en priant Dieu de montrer sa puissance, et aussitôt le mort se releva. Tous les païens présents, et le préfet lui-même, s’écrièrent stupéfaits: « Grande est la puissance des Chrétiens ! ». Mais des impies irréductibles crièrent au préfet: « C’est par magie qu’elle opère ces prodiges. Fais-la disparaître ! »

Condamnée à être brûlée vive, elle entra vaillamment dans les flammes, en s’armant du signe de la Croix. La prière aux lèvres, elle abandonna son corps qu’elle avait gardé immaculé et s’éleva vers le Seigneur, pour jouir de la véritable et éternelle pureté dans la contemplation de Sa Face. Ses restes, pieusement recueillis par les chrétiens, et déposés dans un tombeau, au-dessus duquel on construisit par la suite une vaste basilique, furent pendant des siècles, et jusqu’à aujourd’hui, une source de consolation et de guérisons pour les chrétiens de Rome et du monde entier.

 

 

* Nous rapportons ici la tradition grecque sur la sainte ; la tradition latine, transmise par saint Almbroise et les inscriptions du pape Damase, sont quelque peu différentes. Elle ne mentionnent que le martyre, par décapitation, d’une jeune vierge de douze ans.

 

 

 
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