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10 janvier
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Marcien l’Econome

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Marcien l’Econome

 

 

D’une riche et illustre famille romaine apparentée à la famille impériale et installée à Constantinople, saint Marcien fut élevé dans la piété et l’amour de Dieu. Dès sa jeunesse il se distinguait par ses vertus et la pureté de ses mœurs. Désirant imiter saint Jean Baptiste (cf. 29 août), il domptait les élans de la chair par le jeûne, et s’appliquait assidûment à la prière et à la méditation de l’Ecriture Sainte.

Resté seul à la mort de ses deux parents, il considéra aussitôt les pauvres comme cohéritiers des biens considérables que ceux-ci avaient laissés, et distribua à tous sans compter: argent, nourriture et vêtements, amassant ainsi des trésors dans le ciel comme un intendant avisé (cf. Mat. 24, 45-50). Comme on louait de partout les vertus du jeune homme, le patriarche Anatole (449-458) parvint, après beaucoup d’instances, à vaincre ses résistances et à l’ordonner prêtre. Par la suite, le saint patriarche Gennade (458-471) le nomma économe de la Grande Eglise, la charge la plus importante du clergé de Constantinople.

Marcien avait une grande dévotion pour les saints martyrs, et faisait tout pour leur rendre gloire, en édifiant et en embellissant leurs églises. C’est ainsi qu’il fit construire un magnifique sanctuaire en l’honneur de sainte Anastasie, rutilant de marbres multicolores, de colonnes délicatement ouvragées et de fresques chatoyantes. Le jour de la dédicace, alors qu’il s’apprêtait à concélébrer la sainte Liturgie en compagnie d’un évêque et de nombreux prêtres, saint Marcien aperçut un mendiant réduit à la plus extrême misère qui s’approchait pour lui demander l’aumône. Comme il n’avait pas d’argent sur lui, il l’entraîna dans un endroit isolé, lui donna son seul vêtement de dessous; puis, revêtant ses ornements liturgiques sur son corps nu, il regagna le sanctuaire. Pendant toute la durée de la sainte Liturgie, les autres célébrants crurent voir sous ses vêtements un habit tout étincelant d’or et de diamants. Ils en firent part au patriarche qui convoqua le Saint pour le réprimander d’un tel luxe; mais il resta stupéfait en constatant qu’il était nu. Nombreux furent les hérétiques qui, à la suite de ce miracle et d’autres semblables, se convertirent à l’Orthodoxie. Une fois, saint Marcien éteignit par sa prière un incendie qui s’était déclaré aux alentours et menaçait l’église. Un autre jour, il ressuscita une femme enceinte qui était tombée d’une des balustrades.

Le patriarche Gennade désirant agrandir et embellir la petite église de Sainte-Irène, située près de la mer (sur la Corne d’Or), en confia la tâche à son économe. La nuit même, le Seigneur apparut à Marcien en songe et lui révéla, comme à Moïse sur la montagne (Exode 25) l’endroit où l’église devait être construite, ainsi que son modèle et ses proportions. Il participa à la construction en aidant les ouvriers de ses propres mains et en accomplissant plusieurs miracles par sa prière; mais il ne put la voir achevée de son vivant.

Il fit aussi construire et ornementer d’autres églises de la capitale, disant à ceux qui s’inquiétaient de tant de dépenses: « Si j’avais une fille que je voulais marier, ne dépenserais-je pas tout ce qui est possible pour la parer des plus beaux atours. Combien plus doit-on donc s’efforcer de parer l’Eglise, l’Epouse du Christ, pour laquelle notre Seigneur a versé son sang ». Il ne négligeait pourtant pas le service des pauvres et l’aumône. La nuit venue, il se rendait dans les quartiers les plus misérables pour venir en aide à ceux qui n’osaient pas mendier le jour et pour prendre soin des défunts. Il allait au-devant des prostituées, leur donnait assez d’argent pour pouvoir interrompre le commerce de leur chair et, grâce à ses exhortations, il aida ainsi plusieurs de ces malheureuses à retrouver la sainte virginité dans la vie monastique.

Respecté des plus grands personnages de l’Empire et guérissant par ses prières les maladies de l’âme et du corps de quantité de pèlerins, venus même de Rome pour le rencontrer, saint Marcien rendit en paix son âme au Seigneur, vers l’an 471.

 

 

 

 

 
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