Grégoire de Nysse

Saint Grégoire naquit vers 330 à Césarée de Cappadoce. C’était le frère de Basile le Grand (1er janvier). Il fut d’abord un prêtre marié, mais quand sa femme mourut, il fut choisi pour être évêque de Nysse. Il s’illustra par une importante instruction séculière et son expérience spirituelle.

Il prit part au concile de Constantinople en 381, et l’on estime que c’est lui qui a composé la seconde partie du Symbole de la Foi. Il fut un grand prédicateur, traducteur des Saintes Ecritures et théologien. A la suite de son opposition aux ariens, ceux-ci firent tout leur possible pour le détruire, car ils le considéraient comme leur adversaire principal. Ils réussirent dans leur entreprise sous le règne de l’empereur Valens, qui partageait leurs opinions, et parvinrent à chasser Grégoire de son trône épiscopal et à l’envoyer en exil. Ce saint Père de l’Eglise passa ainsi huit ans en exil, endurant patiemment pauvreté et humiliation.

Il acheva sa vie en 395, où il se transporta au Royaume de Dieu, tout en restant pour les siècles à venir une grande lumière de l’Eglise.

Troparion t.4

Dieu de nos Pères, * dont la clémence agit toujours envers nous, * n’éloigne pas de nous ta miséricorde, * mais par les supplications de saint Grégoire de Nysse * gouverne notre vie dans la paix.

Kondakion t.2

De l’Eglise il fut un Pontife divin, * de la sagesse, l’hymnographe vénéré ; * Grégoire de Nysse, cet esprit vigilant, * exultant avec les Anges désormais * et jouissant de la divine clarté, * sans cesse auprès de Dieu intercède pour nous tous.

Kondakion t.1

De ton âme tenant le regard éveillé, * au monde tu fus révélé comme un pasteur vigilant ; * grâce au bâton de ta sagesse, Pontife bienheureux, * tu éloignas les hérésies comme des loups, * gardant ainsi sans dommage ton troupeau, * Grégoire, vénérable docteur.