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7 novembre
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Hiéron de Mélitène

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Hiéron de Mélitène et ses Compagnons

 

 

Saint Hiéron était originaire de Tyane (Cappadoce). Il vivait simplement et paisiblement du travail des champs sous le règne de Dioclétien et Maximien (vers 290). Non contents de persécuter les chrétiens, ces deux despotes faisaient enrôler de force dans leur armée tous les hommes valides et vigoureux pour satisfaire leur soif de conquête.

Or, Hiéron était réputé dans toute la région de Cappadoce pour sa force et sa vaillance, c’est pourquoi le gouverneur Lysias décida de le ranger dans ses troupes. Il envoya deux soldats pour le prendre, un jour que le saint travaillait aux champs. En les voyant arriver, Hiéron comprit immédiatement de quoi il s’agissait, et que l’enrôlement ne signifiait pas seulement affronter les risques de la vie militaire, mais surtout qu’il l’obligerait à renier sa foi au Christ pour sacrifier à l’empereur, qui était considéré comme un dieu par les Romains. Saisissant le manche en bois de sa bêche, il se rua sur les soldats et les mit en fuite en leur causant de sérieuses blessures. Ils revinrent un peu plus tard avec des renforts et trouvèrent le Saint réfugié dans une grotte avec dix-huit parents et amis. Pour éviter un combat sanglant, Hiéron accepta, sur les instances de son frère Cyriaque (Kyriakos), de se livrer aux soldats et d’être transféré auprès du gouverneur à Mélitène.

Le soir venu, un ange apparut au saint, et l’assura qu’il se dirigeait non vers des combats pour un royaume terrestre, mais vers l’ultime et glorieux combat qui lui ouvrirait les portes du Royaume éternel. Tout à sa joie, le lendemain matin, le saint annonça à ses parents, qui avaient été arrêtés avec lui, que Dieu lui avait révélé le mystère préparé par sa Providence, et que désormais le chemin de la captivité se confondait pour lui avec celui qui conduit au Ciel.

Parvenu à Mélitène, il fut emprisonné avec trente-trois autres chrétiens. Il passait son temps à les confirmer dans la foi et à les encourager à offrir leur vie comme sacrifice de louange auprès de Dieu. Il comparut devant le gouverneur qui l’accusa d’orgueil pour avoir résisté aux ordres de l’empereur et méprisé les idoles. Lorsqu’il apprit, en outre, que c’était Hiéron qui avait mis en fuite les soldats à coups de bâton, le tyran, au lieu d’admirer son courage, ordonna qu’on le soumette à la torture et qu’on lui coupe la main. Après avoir supporté ces supplices avec allégresse, il fut jeté à nouveau en prison, dans l’attente d’un second interrogatoire.

Or, un des Compagnons de captivité de Hiéron, Victor, qui était aussi de ses parents, par crainte des tortures et des tourments qui l’attendaient, fit venir en cachette le geôlier et lui proposa de lui céder son champ en échange de son évasion. Lorsque le soldat du Christ, Hiéron apprit la fuite de Victor, il fondit en larmes, se lamentant sur le triste sort de son compagnon qui, pour sauver sa vie éphémère, venait de se priver de la vie éternelle et des délices sans fin des élus, en se condamnant aux flammes de l’enfer. Il fit venir auprès de lui ses parents qui étaient encore libres et leur confia ses dernières volontés. Il demanda à sa sœur Théotimia de se charger de la célébration annuelle de sa mémoire, et ordonna qu’on transmette la relique de sa main à sa pauvre mère aveugle, comme consolation dans sa détresse.

Le quatrième jour, il comparut à nouveau devant Lysias avec ses Compagnons. Bien inutilement, celui-ci les fit battre de verges, puis il donna l’ordre de leur trancher la tête. En marchant vers le lieu de leur supplice, les martyrs chantaient le long psaume des fidèles serviteurs de Dieu: « Bienheureux ceux qui sont irréprochables dans la voie, qui marchent selon la Loi du Seigneur » (Ps 119).

Quelque temps plus tard, les parents du Saint demandèrent à acheter ses reliques. Le gouverneur avide, profita de l’occasion et demanda la contrepartie de leur poids en or. Il accepta aussi qu’on construise une église en son honneur sur les lieux de son martyre(*).

 

* Certains Synaxaires et les stichères des Vêpres donnent le nom de la plupart de ses compagnons : Nicandre, Hésyque, Athanase, Mamas, Barachus, Callinique, Théogène, Nicon, Longin, Théodore, Valérien, Xantheia, Théodote, Callimaque, Eugène, Théodule, Ostryque, Epiphane, Maximien, Doucite, Claudien, Théophile, Gigant, Dorothée, Diodote, Gastricius, Anicet, Eutychès.

 

 

 

Troparion t.4

 

Tes Martyrs, Seigneur, pour le combat qu’ils ont mené * ont reçu de toi, notre Dieu, la couronne d’immortalité ; * animés de ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; * par leurs prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.

 

Troparion t.3

 

Recrutés par l'esprit divin, * vous avez formé une troupe porteuse de trophées, * victorieux Athlètes du Sauveur * dignes de toute admiration; * unis en effet par les mêmes sentiments, * demandez à la suprême Trinité * de nous accorder la grâce du salut.

 

Kondakion t.4

 

Porteur de brillante clarté, * le chœur des Martyrs, en esprit se levant, * sur l'Eglise des Martyrs a projeté * les rayons de ses merveilles en ce jour; * célébrant leur sainte mémoire, Sauveur, * nous te demandons de nous sauver, par leurs prières, de tout danger, * dans ta divine miséricorde et ton amour pour les hommes.

 

 

 

 
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