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11 juillet
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Euphémie de Chalcédoine

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Euphémie de Chalcédoine (1)

 

 

Lors du IVème saint Concile Œcuménique (451), réuni par les pieux empereurs Marcien et Pulchérie(2) à Chalcédoine, dans la vaste basilique de sainte Euphémie(3), les 630 Pères entreprirent de réfuter les opinions hérétiques de l’archimandrite Eutychès, soutenu par l’archevêque d’Alexandrie Dioscore.

Afin de trancher leur différent par une décision venant de Dieu, le patriarche saint Anatole(4) suggéra que les deux parties rédigent un tome contenant leur profession de foi respective, et que les deux documents soient déposés dans la châsse de sainte Euphémie. Les deux livres, dans lesquels étaient écrites les définitions de la foi concernant la Personne du Christ, furent donc placés sur la poitrine de la sainte et, après avoir scellé la châsse, les Pères se mirent en prière. Au bout de huit jours, tous se rendirent au martyrium et, ouvrant la châsse, ils découvrirent avec émerveillement que la sainte étreignait dans ses bras le tome orthodoxe, comme si elle voulait le faire entrer dans son cœur, tandis que le tome des hérétiques gisait à ses pieds(5). Devant cette démonstration éclatante de la vérité, les orthodoxes rendirent grâces à Dieu et les hérétiques, hués par la foule des fidèles, furent couverts de honte.

On rapporte par ailleurs bien d’autres miracles accomplis par les reliques de sainte Euphémie. Lors d’une invasion perse(6), les barbares, ayant envahi Chalcédoine, essayèrent de détruire par le feu les précieuses reliques. Mais elles restèrent intactes, et du sang frais coula par un des trous qu’ils avaient faits dans la châsse. Par la suite, ce miracle se renouvelait de temps en temps, procurant de nombreuses guérisons aux fidèles qui venaient recueillir le sang de sainte Euphémie. Mais, plus fréquemment, son tombeau exhalait un suave parfum, en témoignage de la faveur acquise par la sainte auprès de Dieu.

Pour protéger ces précieuses reliques de toute nouvelle profanation, on les transféra à Constantinople, où elles furent déposées dans l’église de Sainte-Euphémie, près de l’Hippodrome. Jetées à la mer au temps de la persécution de Constantin Copronyme, tandis que l’église était transformée en magasin d’armement, elles échouèrent sur le littoral de Lemnos et furent recueillies par deux pêcheurs. Retrouvées sous le règne de l’impératrice Irène, on les transféra solennellement dans la capitale (796), où elles continuèrent d’accomplir des miracles. Après avoir subi bien d’autres vicissitudes, elles sont aujourd’hui vénérées dans l’église du Patriarcat Œcuménique, au Phanar.

 

1. Cf. le résumé de sa Passion, le jour de sa mémoire principale, 16 sept.
2. Cf. notice du IVème Concile, au 13 juil., et celles des saints Marcien et Pulchérie (17 fév.), et de saint Anatole (3 juil.).
3. Cette basilique avait été édifiée au-dessus du tombeau de la sainte, à environ un mille de la ville. Son corps était déposé dans une châsse en argent, à l’intérieur d’un bâtiment situé sur le côté nord-est de la basilique, où l’on ne célébrait des offices que certains jours.
4. Seules quelques versions attribuent l’initiative à saint Anatole.
5. Dans une version plus ancienne du miracle, on rapporte que lorsque les Pères déposèrent les deux documents dans la châsse, la sainte étendit la main, comme si elle était vivante, prit le tome orthodoxe, le baisa, puis le rendit aux Pères. Dans une lettre adressée au pape saint Léon 1er (cf. 18 fév.), les Pères du Concile écrivaient : « (La sainte martyre Euphémie) recevant de nous la définition dogmatique, la présenta à son Epoux par l’intermédiaire de l’empereur et de l’impératrice, comme sa propre profession de foi, et elle confirma de la main et de la langue le décret signé par tous ».
6. Les Perses assiégèrent à trois reprises Constantinople, en 608, 616, et 626.

 

Troparion t.4

 

Ta brebis, ô Jésus, * s’écrie de toute la force de sa voix : * C’est toi que j’aime, divin Epoux, * c’est toi que je cherche en luttant ; * avec toi crucifiée, * en ton baptême je suis ensevelie ; * pour toi je souffre, afin de régner avec toi ; * pour toi je meurs, afin de vivre aussi en toi ; * reçois comme victime sans défaut * celle qui par amour s’immole pour toi.

 

Troparion t.3

 

Grandement tu as réjoui les tenants de la vraie foi * et confondu les mal-pensants, * Euphémie, splendide vierge consacrée au Christ ; * car la doctrine que les Pères avaient si bien définie * au quatrième Concile, tu l’as scellée de ta main ; * illustre Martyre, prie le Christ notre Dieu * de nous accorder la grâce du salut.

 

Kondakion t.4

 

Tu as aimé le Christ ton époux * et tenu ta lampe allumée * grâce aux vertus dont tu brillas, * illustre Euphémie ; c’est pourquoi * au festin nuptial tu es entrée avec lui * et de lui tu as reçu la couronne des martyrs ; * délivre de tout mal les fidèles célébrant ton souvenir.

 

Kondakion t.2

 

Dans le domaine du martyre et dans celui de la foi * tu as mené combat sur combat * avec ardeur, vénérable Euphémie, * pour le Christ ton époux ; * à présent, pour que triomphe encore la vraie foi * sur les hérésies et l’orgueil des ennemis, * intercède auprès de lui avec l’aide de la Mère de Dieu, * toi qui des six cent trente Pères théophores en Concile réunis * as reçu, pour la sauver, la définition de la foi.

 

 

 

 
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