Heer Jezus Christus, Zoon van God, ontferm U over mij, zondaar.
Kerk Pervijze
schild Broederschap Vladyko Joan schild
Kerk Yanama
Webwinkel   Sitemap | Vous êtes ici > Orthodoxalia > Saints du jour > 15 février
15 février
Vladyko Joan
Onésime, apôtre

Aussi cette journée:
Dalmate de Sibérie


boxen

Onésime, apôtre (*)

 

 

Originaire de Phrygie, Onésime était esclave de Philémon (cf. 22 nov.), fervent chrétien de Colosses, bien connu pour la fermeté de sa foi et pour son ardente charité. Comme il avait commis un vol au préjudice de son maître, Onésime prit la fuite et trouva refuge à Rome, où il rencontra le saint Apôtre Paul (cf. 29 juin), alors prisonnier pour le Christ.

Sous l’influence de la parole apostolique, Onésime reconnut sa faute, se convertit au Christianisme, fut baptisé et ne tarda pas à montrer par sa conduite les fruits des saintes vertus. Mais comme saint Paul ne voulait pas contrister son disciple Philémon, il lui envoya le fugitif, avec une lettre sollicitant son pardon et son affranchissement. C’est la Lettre à Philémon, qui nous a été transmise parmi les quatorze Epîtres de saint Paul. Le bon Philémon, consentant avec joie à la requête de l’Apôtre, accueillit Onésime, non comme un esclave, mais comme un frère, et il le renvoya libre à saint Paul, pour qu’il en fît un ministre de l’Evangile.

Après le martyre de l’Apôtre, Onésime prêcha avec zèle la doctrine du Salut. Il fut arrêté et traduit devant Tertulle, gouverneur de Rome, qui était animé contre lui d’une haine particulière, car il avait converti la femme de son frère à la vraie foi. Quand Tertulle lui demanda pourquoi il avait abandonné son maître, il répondit: « Je suis maintenant serviteur du seul vrai Maître, Jésus Christ ! » — « Et qui a versé l’argent pour t’affranchir ? » — « C’est le Christ, le Fils de Dieu vivant, qui m’a racheté au prix de Son propre sang », répondit avec assurance Onésime. Comme il continuait en condamnant avec mépris le culte des idoles, le gouverneur le livra à la torture.

Onésime restait non seulement insensible à la douleur, mais il semblait même tirer de ces épreuves, plaisir et joie. Au bout de dix-huit jours d’emprisonnement et de tortures, voyant que le Saint attirait par sa constance la sympathie d’un grand nombre de païens, le tyran l’exila à Pouzzoles, près de Naples. Malgré l’interdiction des autorités, Onésime commença aussitôt à y prêcher l’Evangile et obtint de nombreuses conversions. Lorsque Tertulle apprit ces nouvelles, il le fit arrêter de nouveau et ramener à Rome, chargé d’entraves. Comme il refusait de sacrifier et répondait avec audace aux questions du juge, on l’étendit sur le dos, les membres écartelés, en le fouettant cruellement pendant un long moment. Plus on lui arrachait la chair et plus son sang coulait à terre, plus son âme prenait de la force dans l’espérance des biens éternels. Finalement, le tyran constatant qu’il n’obtiendrait rien, ordonna de lui rompre les membres à coups de bâtons et rentra dans le prétoire avant la fin de l’exécution.

Le saint Apôtre expira sous les coups et ses précieux restes furent recueillis par une pieuse femme de la cité.

 

* Il est déjà commémoré le 22 novembre, avec saints Philémon, Archippe et Apphia, et le 4 janvier lors de la Synaxe des Soixante-Dix Disciples.

 

Troparion t.3

 

Saint apôtre Onésime, * intercède auprès du Dieu de miséricorde, * pour qu’à nos âmes il accorde le pardon de nos péchés.

 

 

Kondakion t.4

 

Comme rayon tu as brillé * sur le monde habité, * irradiant l’éclat d’un soleil resplendissant, * celui que fut saint Paul en illuminant l’univers ; * c’est pourquoi nous te vénérons, bienheureux Onésime, tous en chœur.

 

 

 

 
© copyright 2003 - Broederschap Aartsbisschop Joan - alle rechten voorbehouden