Auxence

Auxence fut un seigneur éminent de Constantinople, au milieu des dignitaires et des courtisans de l’empereur Théodose le Jeune (408-450). Enflammé par l’amour du Christ, Auxence se fit moine. Lorsqu’on se mit à le louer, il s’enfuit loin des flatteries des hommes et s’installa sur une montagne proche de Chalcédoine. Des bergers le découvrirent et en firent part à la population. Alors on se mit à lui amener des malades. Lui-même éprouvé par une lutte quotidienne et sans merci contre les démons, il avait acquis le pouvoir de la chasser des possédés.

Saint Auxence prit part au IVème Concile œcuménique à Chalcédoine, et défendit vigoureusement l’Orthodoxie contre les hérésies d’Eutychès et de Nestor. Il vécut très vieux malgré une maladie, et c’est en 470 que Dieu prit son âme auprès de Lui.

Troparion t.1

Le désert fut ta cité, dans la chair tu fus un ange, * tes miracles te signalèrent, Père Auxence porteur-de-Dieu ; * par le jeûne, les veilles et l’oraison * tu as reçu les charismes du ciel * pour guérir les malades et les âmes des fidèles qui accourent vers toi. * Gloire à celui qui t’a donné ce pouvoir, * gloire à celui qui t’a couronné, * gloire à celui qui opère en tous, par tes prières, le salut.

Kondakion t.2

Toi qui fis de la tempérance ta volupté * et refrénas les appétits de la chair, * tu as montré ta croissance dans la foi * et comme un arbre tu as fleuri au milieu du Paradis, * vénérable Auxence, Père aux-divines-pensées.

Kondakion t.3

Près des eaux de la tempérance ayant poussé * avec gloire comme un olivier plein de fruit, tu devins le compagnon des Moines saints ; * car, ayant repoussé les pièges d’ici-bas, * tu t’es montré un habitacle de la céleste clarté ; * fais-en briller, Père Auxence, tes fidèles saintement.