Luc de l’ Hellade
Né en 890, saint Luc était originaire de Kastoria. Encore enfant, sans avoir ni guide ni instruction, il ne voulut jamais toucher à la viande et passa toute son existence dans la pureté et la prière. Chargé de garder les troupeaux ou de cultiver les champs, il se privait souvent de sa maigre nourriture pour la distribuer aux pauvres.
A la mort de son père, il entra dans un monastère à Athènes. Quelque temps après, une fois revêtu du Grand-Habit angélique, Luc intensifia sa retraite et ses jeûnes, ses larmes et ses prières, à tel point qu’il reçut de Dieu le don des miracles et de prophétie. Il vécut plusieurs pérégrinations sous la menace de l’incursion des Bulgares, puis des Hongrois en ces temps troublés, mais le saint était toujours averti du danger par une voix divine.
Au cours d’un séjour à Steirion, saint Luc tomba malade et entra paisiblement dans le repos, le 7 février 953. De temps en temps, de la myrrhe s’écoulait de ses reliques.
Troparion t.1
Par des hymnes et des cantiques célébrons * la gloire de l’Hellade, la fierté des Moines saints, * le vénérable luminaire de Stirion, * notre Père théophore saint Luc ; * sans cesse il intercède auprès du Christ * pour les fidèles qui lui chantent : * Gloire à celui qui t’a donné ce pouvoir, * gloire à celui qui t’a couronné, * gloire à celui qui opère en tous, par tes prières, le salut.
Kondakion t.8
Le Dieu qui t’a élu, avant que tu ne fusses formé, * pour lui être agréable, selon les jugements qu’il connaît, * dès le sein te prenant sous sa protection, te sanctifie * et fait de toi son propre serviteur, * dirigeant, saint Luc, ta démarche vers lui * l’Ami des hommes, auprès duquel tu exultes à présent.
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