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14 janvier
Vladyko Joan
Nino de la Géorgie

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Nino (Nina) de la Géorgie (*)

 

 

Née en Cappadoce et fille unique de général Zabullon, parent du saint grand-martyr Georges (cf. 23 avril), sainte Nino vécut sous le règne de saint Constantin le Grand. Elevée dans l’amour de Dieu et l’application aux saintes Ecritures, elle fut capturée par les Ibères (appelés depuis Géorgiens) et emmenée captive dans leur pays, situé aux confins du Caucase, entre la mer Noire et la mer Caspienne.

Ce peuple encore sauvage se livrait alors à l’idolâtrie et au culte du feu, mais cela n’empêcha pas sainte Nino, au prix de maintes tribulations, de persévérer dans la foi et dans la pratique de l’ascèse, et de prêcher sans crainte l’Evangile.

Parvenue à Mtskhéta, la capitale du royaume d’Ibérie, elle établit sa demeure dans le jardin royal, au pied d’un cèdre majestueux planté, disait-on, au-dessus de la sépulture d’une juive convertie, Sidonie, qui avait été enterrée en serrant dans ses bras la tunique sans couture du Christ. Une nuit, comme sainte Nino priait là, elle vit une immense volée d’oiseaux noirs descendre sur le jardin. Ils se baignèrent dans la rivière qui coulait près du cèdre et, devenus soudain blancs comme neige, ils vinrent se poser sur les branches de l’arbre, en remplissant le jardin de leurs chants mélodieux. C’était là un signe donné par Dieu de la prochaine conversion des païens et de la construction en cet endroit béni d’une église.

Il advint en ce temps-là que l’enfant d’une noble femme de la cité tomba gravement malade. N’ayant pu trouver personne capable de lui venir en aide, la pauvre mère désemparée finit par demander le secours de la captive chrétienne. Sainte Nino fit venir l’enfant, le fit allonger sur sa couche, et aussitôt qu’elle eût levé les mains vers le ciel pour implorer la miséricorde de Dieu, il se leva, entièrement guéri, à la stupeur des barbares.

La renommée des pouvoirs étonnants de Nino parvint bientôt jusqu’à la reine qui était affligée d’un mal incurable. Quoique fervente adoratrice des idoles et hostile à Nino, en désespoir de cause, elle finit par avoir recours à la Sainte. Elle se fit porter jusqu’à sa hutte et lui demanda d’intercéder pour elle auprès de son Dieu. Nino fit sur elle le signe de la Croix, au moyen d’un crucifix fait de sarments de vigne qui lui avait été donné par la Mère de Dieu, et la reine se releva guérie, en proclamant sa foi au Christ. Nino refusa toute récompense, en disant que ce miracle n’était pas son œuvre mais l’action du Christ, Fils de Dieu et Créateur du ciel et de la terre, qui a pris chair pour délivrer le genre humain de la mort de l’âme et du corps.

En apprenant la guérison de son épouse, le roi Mirian s’émerveilla, mais réagit en sens inverse, et voulut même faire disparaître sainte Nino et tous les chrétiens de son royaume. Quelque temps plus tard, alors qu’il chassait dans une forêt profonde, une nuée épaisse tomba soudain sur lui, en lui causant une grande frayeur. Comme ses dieux restaient sourds à ses appels, il se tourna finalement vers le Dieu de Nino, retrouva aussitôt la vue et acquit ainsi la lumière spirituelle de la foi. De retour à la capitale, il courut se jeter en larmes aux pieds de la captive chrétienne, décida le baptême de tout le peuple des Ibères, et envoya une ambassade auprès de l’empereur saint Constantin pour lui demander d’envoyer dans son royaume un évêque et des prêtres. Sur les conseils de la Sainte, il fit construire une église à l’emplacement du cèdre du jardin royal.

Comme la conversion du pays se poursuivait, sainte Nino se retira dans les arides solitudes de l’Aragva, où elle élevait avec larmes de ferventes prières pour la confirmation du peuple dans la sainte foi. De ses larmes, jaillit une source miraculeuse qui avait la propriété de donner du lait aux mères qui en manquaient.

A la suite d’une apparition d’une immense croix lumineuse dans le ciel au-dessus de l’Eglise de Mtskhéta, elle partit, en compagnie de quelques clercs audacieux, évangéliser les peuplades sauvages des montagnes. Grâce au pouvoir divin de la parole de Dieu et à ses nombreux miracles, elle les convainquit de briser leurs idoles et les fit baptiser. Elle convertit encore la reine Sophie du royaume voisin de Kakhéti, puis, ayant achevé sa mission terrestre, elle se retira dans une hutte et remit en paix son âme à Dieu, entourée du roi, de sa cour, du clergé et d’une grande foule accourue là pour assister en larmes aux derniers moments de celle qui avait été leur mère dans la foi.

 

 

* Dans le plus ancien récit de la conversion des Ibères, transmis par Rufin d’Aquilée (IVè s.) en latin, puis traduit en grec par les synaxaires byzantins, la captive chrétienne missionnaire reste anonyme. Ce n’est qu’à partir du Xè siècle, dans les variantes géorgiennes de cette histoire, qu’on lui donne le nom de Nino (peut-être dérivé du latin Nonna - ‘‘moniale’’). Les traditions copte, syrienne et arabe lui donnent le nom de Théognoste (‘‘que Dieu connaît’’), et le martyrologe Romain celui de ‘‘Chrétienne’’. Nous résumons ici cette légende telle qu’elle apparaît dans la tradition géorgienne et, de là, dans les recueils hagiographiques slaves.

 

 

Troparion t.4

 

Compagne de ceux qui ont servi le Verbe de Dieu, * continuatrice de la prédication de saint André, * illuminatrice des Géorgiens, * lyre de l’Eprit, sainte Nino, * prie le Christ notre Dieu pour le salut de nos âmes.

 

 

Kondakion t.4

 

Apôtre choisie du Sauveur, * prédicatrice illuminée de la Parole de Dieu, * annonciatrice de la Vie, * conductrice du peuple des Géorgiens, * propre disciple de la divine Mère, Nino, * par des cantiques nous t’honorons en ce jour * comme ardente avocate et vigilante protection.

 

 

 

 
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