Elisabeth la thaumaturge

Sainte Elisabeth fut accordée par Dieu à ses parents, pieux et nobles chrétiens d’Héraclée en Thrace, à la suite d’une intervention miraculeuse de la sainte martyre Glycérie (cf. 13 mai).

Elle devint moniale très jeune, en entrant au monastère de Saint-Côme-et-Damien à Constantinople, où elle se soumit à une ascèse sévère, au Nom du Seigneur Christ et pour le salut de son âme. Elle se considérait comme une fiancée du Christ, tout en regardant ce monde comme illusoire. Son grand amour pour Dieu fut à l’origine de sa grande compassion envers les hommes, en particulier les malades et les nécessiteux. Grâce au don qu’elle avait reçu de Dieu, elle guérit, tel un nouvel anargyre, de nombreuses maladies et diverses souffrances humaines. Sa renommée de thaumaturge se répandit alors dans toute la cité impériale. Un jour, pendant la divine Liturgie, elle entra en extase et vit le Saint-Esprit descendre, semblable à une grande nappe d’une blancheur lumineuse, et entourer l’autel.

Lorsque l’abbesse fut sur le point de quitter cette vie, elle désigna Elisabeth pour lui succéder. Durant ses prières nocturnes, on la voyait toute rayonnante de lumière céleste. Après sa mort, on vit que ses reliques avaient le pouvoir de guérir, et d’innombrables personnes malades et souffrantes vinrent sur sa tombe au cours des siècles. Elle entra paisiblement dans la joie éternelle en 540.

Troparion t.8

En toi, vénérable Mère, la divine image se reflète exactement ; * afin de lui ressembler, tu as pris ta croix et tu as suivi le Christ ; * et par ta vie tu nous apprends à mépriser la chair, qui passe et disparaît, * pour s’occuper plutôt de l’âme, qui vit jusqu’en la mort et par-delà ; * c’est ainsi que ton esprit se réjouit, * sainte Elisabeth , avec les Anges dans le ciel.

Troparion t.5

Le Christ, tu l’as chéri dès l’enfance, * charmante fleur de justice, Elisabeth, * et sur ses traces, pas à pas, l’ayant suivi, * grâce à la pureté de ta vie tu récoltas * les prémices des biens éternels * et, faisant des miracles, Sage-en-Dieu, * du haut du ciel tu ne cesses de veiller * sur nos âmes pour qu’elles trouvent le salut.

Kondakion t.8

Toi le trésor des vertus, le temple de la virginité, * des miracles tu fais jaillir, comme source inépuisable, les bienfaits * et guéris, sainte Elisabeth, les infirmités * dans l’âme et dans le corps de ceux qui chantent avec foi * au Créateur : Alleluia.