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10 avril
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Macaire

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Macaire d’Antioche

 

 

Saint Macaire était arménien, de parents nobles et illustres. Il avait un parent nommé Macaire, archevêque d’Antioche. Ce saint archevêque voulut être le parrain de notre Saint, et, lui ayant donné le nom de Macaire, il le prit chez lui pour l’élever dans la piété et le former à tous les exercices qui pouvaient en faire un excellent ecclésiastique. Le jeune Macaire fit de tels progrès, qu’il se rendit bientôt capable, par sa science et par sa vertu, des emplois plus importants et des premières dignités de l’Eglise. Aussi l’archevêque, se voyant près de mourir, crut qu’il ne pouvait procurer plus grand avantage à Antioche, que de l’y laisser pour son successeur. Après la mort de l’ancien Macaire, le jeune fut intronisé comme archevêque d’Antioche.

Alors, ses vertus qu’une vie privée avait tenues secrètes, parurent avec un merveilleux éclat. Ces insignes vertus étaient accompagnées du don des miracles. Deux lépreux furent guéris par le seul attouchement de ses mouchoirs trempés de ses saintes larmes, et l’eau qu’il avait touchée était un souverain remède contre toutes sortes de maladies.

Macaire gouverna quelque temps l'Église d'Antioche; mais craignant que l’honneur qu’il recevait, ne lui fit perdre ce que l’humilité avait acquis, il distribua tous ses biens aux pauvres et se démit de sa charge entre les mains d’un prêtre de grand mérite, nommé Eleuthère. Il s’associa à quatre amis fidèles et quitta secrètement la ville.

Il prit le chemin de la Palestine pour y arroser de ses larmes les lieux sanctifiés par celles de Jésus Christ. Il ne perdit aucune occasion de s’entretenir avec les juifs et les Sarrasins, afin de les convaincre de leurs erreurs et de les attirer à la connaissance de l’Evangile. Mais ces infidèles conçurent une telle rage contre lui, qu’ils le traînèrent en prison, l’étendirent en forme de croix, l’attachèrent avec de longs clous fixés en terre. Mais la terre rejeta les clous, et Dieu réduisit tous les artifices que l’impiété de ces infidèles avait inventés. Le Saint sortit libre de prison, sans aucun dommage, ce qui étonna si fort les Sarrasins, qu’ils lui demandèrent pardon. Quelques-uns, reconnaissant le pouvoir de la Croix, reçurent la foi de Celui qui avait souffert pour leur salut.

Macaire prit son chemin vers l’Occident, traversant plusieurs pays, il vint jusqu’en Bavière et, passant par Mayence, Cologne, Malines, Maubeuge, Cambrai et Tournai, il se rendit dans la ville de Gand. Partout, ce ne furent que miracles.

On n’en finirait pas à décrire toutes les particularités de son voyage; mais insistons sur son dernier séjour, qui fut la ville de Gand, où il arriva en 1011. Il se retira au monastère de Saint-Bavon. Etant tombé en une dangereuse maladie, il en fut guéri dans une vision de saint Bavon et de saint Landoald.

Il arriva à Gand, une peste si cruelle, qu’il y mourait chaque jour plus de six-cents personnes. On publia un jeûne universel et des processions publiques pour apaiser la colère de Dieu. Notre Seigneur, qui voulait faire de saint Macaire une victime pour expier les péchés de Son peuple, permit qu’il fut frappé de ce fléau. Il perdit d’abord l’usage de la parole, prédisant néanmoins par signes, que lui avec deux autres, mourraient encore de cette maladie, et qu’ensuite elle serait éteinte.

On le porta dans l’église de Notre-Dame, où il marqua avec son bâton, le lieu de sa sépulture devant l’autel de saint Paul, puis, ayant donné sa bénédiction au peuple, il se retira dans sa chambre. Plusieurs y étant demeurés, ils furent extrêmement effrayés d’un certain tremblement qui y arriva par la descente des esprits bienheureux. Saint Macaire mourut le 10 avril 1012. Sa prophétie fut accomplie, il fut la dernière victime de cette maladie pestilentielle.

 

 

 
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