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Ayacucho
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>Rapport sur l'accueil et le séjour à l'orphelinat El Refugio sur le mont Yanama (Ayacucho) du mardi soir 13/11 jusqu'au samedi matin 17/11 et du vendredi 23/11 jusqu'au dimanche matin 25/11

A notre arrivée à Ayacucho avec le bus La Molina qui nous avait emmené depuis Lima, nous avons été accueillis extrêmement chaleureusement le mardi soir 13/11/2007 par Nathalie (que Hendrik Blomme connaissait depuis qu'elle avait travaillé un an comme au-pair en Flandre) et son frère Julio Cesar. Père Thomas (qui était resté à l'orphelinat) avait commandé un minibus pour nous emmener directement avec notre cargaison de médicaments à El Refugio. Lors de notre arrivée à l'orphelinat, nous sommes accueillis très chaleureusement par le Père Thomas, Père Jean, toute l'équipe d'assistants et collaborateurs, ainsi que quelques uns des enfants les plus âgés, ainsi que les volontaires: Orlando, Julio Cesar, mama Rosa, Yarina, Edwin, Cynthia, Felix, Nathalie et bien sûr les petits orphelins, au nombre de dix déjà.

Après un repas sustentateur bienvenu préparé avec soin et amour par mama Rosa et les autres femmes, et une première visite introductive du domaine et des alentours dirigée par Père Jean, nous nous sommes rendus épuisés vers les chambres d'hôtes où nous serons hébergés pour le reste de notre séjour à Yanama. Les médicaments (d'une valeur commerciale de + € 30,000), les nombreux biens de consommation et les cadeaux avaient été confiés à Père Thomas. Des liens extrêmement étroits se sont petit à petit tissés entre l'équipe de responsables, les orphelins et nous, les hôtes, auxquels ont bien sûr contribué les nombreux cadeaux, les présents achetés sur place pour les enfants(chaussures de sport et gants de keeper pour le football), le chocolat emporté depuis la Belgique qui a permis la confection de maintes mousses au chocolat consommées avec la plus grande délectation après les agréables repas préparés par mama Rosa. L'équipe de Yanama s'est aussi chargée de la lessive de nos vêtements ce qui nous a considérablement réjoui. Chaque matin, après les au revoirs usuels pleins de reconnaissance, nous vivions la scène mémorable des enfants dévalant la colline de Yanama sur une distance de + 2 km pour rejoindre le bus les menant à l'école. Le fait de séjourner à Yanama nous avait permis d'y laisser nos bagages lors de nos randonnées dans les environs. Nous avons ainsi visité le site de captage d'eau, en amont sur la montagne; nous avons été accueillis par les autorités locales du district de Jesus Nazareño de la ville de Ayacucho. En chemin vers la ville nous avons également pu admirer la route pittoresque qui nous a mené le long de site touristique superbe: le site précolombien des Huari; le monument commémoratif de la bataille de Ayacucho sous le commandement du général Sucre dans la Pampa de Quinua, à savoir l'une des premières batailles pour l'indépendance du Pérou; les différents projets agricoles et de production d'énergie, avec, bien évidemment, toujours les délicieux repas accompagnant ces visites; la ville d'Ayacucho, où nous en avons profité pour acheter des fruits pour les enfants avec l'un des responsables de l'orphelinat qui nous servait de guide; une école primaire à l'aspect déplorable (toit avec des fuites partout, vitrages absents, carrelages inexistants, etc.) et manquant surtout de moyens située dans un petit village proche. Le vendredi 16/11 une petite fête d'adieu avait été organisée par les agriculteurs du coin qui dansaient sur les tons d'une musique locale sous la direction de señor Felix qui avait consacré deux nuits blanches pour assurer la parfaite préparation de cette fête. Le lendemain matin, nous prîmes pour la première fois congé de nos hôtes dans une atmosphère émotionnellement chargée pour partir dans la Selva (dans les environs de San Francisco -San Pancho-, Piscari, Santa Rosa, Louisiana, Los Angeles). Après 7 jours passés dans la jungle, dont 2 pour le voyage, nous regagnâmes Yanama le 23/11 juste à temps pour nous protéger du déluge. La soirée était terrifiante mais néanmoins inoubliable; deux vaches de rente (des Swiss Brown qui étaient arrivées à Yanama quelques mois auparavant) mirent bas, expérience absolument inoubliable. L'une d'entre elle, pauvre bête pesant 400 kg, avait lutté pendant trois jours pour ce vêlement, et était alors complètement épuisée et incapable de se tenir debout, elle a dû être transportée à force de bras sur une bâche pour la protéger des intempréries; notre contribution à cet effort de déménagement peu commun était tout a fait indispensable d'ailleurs. L'équipe de Yanama composée de Edwin, Yarina, l'assistant agricole, les deux Pères, mais surtout Cynthia, qui vécut et accompagna très émotionnellement ces deux mises bas, ne s'était vraiment ménagée aucune peine malgré les intempéries réputées dans ce coin du monde, pour mener à bonne fin ces deux naissances et s'occuper des petits veaux et des vaches après. En prélevant du lait de la vache qui pouvait encore se tenir sur ses jambes toutes les deux heures pour abreuver le jeune veau de l'autre vache malade le premier jour, celui-ci a ainsi pu être sauvé. Nous espérons que sa mère très affaiblie par cette épreuve puisse également survivre. Le vétérinaire lui a administré une préparation pour lui redonner des forces. Les vaches à lait qui avaient été achetées avec l'argent que nous avions collecté étaient entretemps arrivées à El Refugio. Orlando et Edwin avaient été les chercher à Andahuaylas et s'en étaient excellemment tirés dans leurs marchandages: ils ramenèrent non pas 2 mais 3 vaches Jersey (dont 2 gravides) et 2 génisses Holstein. De ce fait, l'exploitation compte maintenant deux races laitières supplémentaires. En plus de cela, lors du marchandage, 4 jeunes taurillons Jersey avaient été offerts, ils auraient de toute façon été sacrifiés. Ils seront engraissés et abattus le moment venu pour être consommés. Tous ces animaux nouvellement arrivés (les Holstein et les Jersy), avaient d'ailleurs traversé moult épreuves avant d'arriver à destination. Pendant leur voyage d'Andahuayles à Ayacucho, le camion les transportant était tombé en panne dans la montagne au-dessus de la ligne de tombée des neiges ce qui valut une belle infection pulmonaire aux taurillons Jersey qui étaient restés sans abri pendant toute la durée de la réparation mécanique dans la neige. Un des jeunes veaux à d'ailleurs du être abattu sur place suite à ces évènements.

Le samedi 24/11 nous avons pris un dernier repas festif, offert également en l'honneur des fiancés Yarina et Edwin. A l'aube du lendemain, à 5 heures, nous voulions partir sans faire de bruit, malgré la demi-heure de retard du minibus, mais les plus grands et toute l'équipe de Yanama s'étaient levés pour nous faire des adieux lourdement chargés en émotions et dans des torrents de larmes. Le départ a été difficile pour nous aussi, car, même en si peu de temps, des liens étroits s'étaient forgés entre les habitants de Yanama et nous. De par le voyage que nous avons fait sur place nous avons pu mettre des visages sur les noms. Heureusement, les enfants les plus petits étaient encore au lit au moment de notre départ.

Nous souhaitons que El Refugio puisse continuer à prospérer grâce à l'aide de la Flandre notamment; l'orphelinat aura d'ailleurs encore bien besoin de notre soutien pour son agrandissement; de nouvelles étables doivent être construites, ainsi qu'une annexe pour les «» (cochons d'Inde dans le jargon local), un pré plus grand sera aussi nécessaire ainsi que les installations attenantes aux étables (citerne à lait, etc.). La production de fourrage devra aussi être optimalisée. Une adaptation urgente est nécessaire pour remédier aux déficiences structurelles en eau et en électricité. Les coupures d'électricité sont fréquentes mais il y a toujours le générateur de secours. Dans l'idéal, il faudrait envisager des sources d'énergie renouvelables (soleil, eau, biomasse). La carence en énergie ne fera que s'aggraver et le prix en augmentera inévitablement dans les années à venir. L'eau également commence à manqueret le besoin en eau potable est de plus en plus grand et pour l'homme et pour l'animal (le bétail et les «» de plus en plus nombreux en l'occurrence). Si les activités agricoles de El Refugio pouvaient devenir de plus en plus autonome, davantage d'orphelins pourraient être accueillis dans le home, et l'apprentissage de bonnes pratiques agricoles pourrait donner une excellente formation aux orphelins. Les perspectives et le potentiel sont énormes.

Votre rapporteur
Eddy Louwie

 

Rapport

Après des mois de préparation nous sommes partis le cœur rempli d'espoir pour aller visiter notre «et Ayacucho». Les nombreuses lettres d'appel à l'aide, adressées même au ministre Flahaut mais en vain, nous avaient permis de remplir nos valises de médicaments, de biens de première nécessité, de chocolat, etc. Quel soulagement aussi de pouvoir passer sans difficulté les contrôles avec le laissez-passer d'Iberia, et la douane à Lima grâce aux talents diplomatiques déployés par Hendrik Blomme.

Après un long parcours en autocar nous sommes enfin arrivés à destination. El Refugio où l'accueil réchauffait les cœurs et nous dûmes nous contenir pour ne pas éclater en sanglots. Nous avons tous été très émus quand la grande famille de Yanama nous a serrée dans ses bras.

Lorsque, le lendemain, le soleil se levait sur les Andes nous avons pu admirer l'ampleur du travail effectué par Père Thomas. jamais les mots ne pourraient le décrire. Il avait transformé cette colline rocailleuse stérile en hospice chaleureux pour les plus pauvres parmi les pauvres... une ouverture nouvelle qui pourrait leur donner une bonne orientation dans la vie. Les jeunes y bénéficient d'une éducation solide, d'une bonne scolarité, et de tout ce dont un enfant peut avoir besoin, amour et tendresse. L'équipe de soutien est composée exclusivement de Péruviens qui travaillent la main dans la main: le projet agricole leur permet de subvenir à un grand nombre de leurs propres besoins, le bétail (avec les vaches nouvellement achetées grâce aux dons de nos généreux donateurs) aussi est appelé à leur ouvrir des potentiels nouveaux . à dire vrai, la foi a transporté des montagnes ici, un mont stérile s'est vu insuffler un souffle neuf.

La collaboration avec l'administration locale de Jesus Nazareño, et plus particulièrement avec le maire-médecin, donne un sérieux coup de pouce à l'ensemble du projet. Je n'en demeure pas moins d'avis qu'il faut chercher des solutions durables afin de permettre à l'orphelinat de survivre à plus long terme. Pourquoi ne pas envisager des contacts avec de grands clubs internationaux (Rotary, Lyons) qui financent déjà de nombreux projets nord-sud? Que d'idées..

Quoiqu'il en soit, je suis extrêmement heureuse d'avoir pu voir de visu tout ce qui se fait là-bas; une expérience très enrichissante!

Meilleures salutations,
Greet Ardies-Vyncke

 

 

Rapport du voyage au projet Ayacucho de la Conaf

Le 11 novembre 2007 un groupe de cinq personnes est parti au Pérou pour y donner son soutien au projet Conaf.
Nos valises étaient essentiellement remplies de médicaments collectés auprès d'une entreprise pharmaceutique de Harelbeke et des hôpitaux de la région côtière.
En outre, une entreprise de Furnes nous avait donné un lot de 25 kg de chocolat qui était bienvenu à l'orphelinat.
L'accueil à Yanama était époustouflant, bien des larmes ont coulé ou étaient sur le point de le faire.
La spontanéité et l'amabilité des enfants nous sont allées droit au cœur. Tous les jours, ou presque, nous avons pu partager le repas avec les enfants. Nous sommes restés muets devant la simplicité de la vie à Yanama et ébahis face à l'écart de prospérité dont nous jouissons dans notre belle Flandre.

Quand il fut décidé de soutenir le projet Conaf, des fonds avaient été récolté pour acheter des vaches
Orlando, un collaborateur local, avait été envoyé à Arequipas pour aller acheter les animaux.
Sur le voyage du retour d'Arequipa, ville située plus au sud, il avait été pris dans une tempête de neige et a eu toute la peine du monde à ramener sains et saufs les vaches et les veaux à Ayacucho.
Une véritable conte de Noël s'est déroulé la nuit suivante sur la montagne.
Deux des vaches mirent bas.
Les enfants couraient ça et là, leurs yeux étincelaient, ils s'activaient partout où ils le pouvaient. Cette fête de Noël « la lettre» était la marque de gratitude la plus belle que nous ayons pu recevoir.
Quelques jours plus tard nous avons pris congé, conscients de ce que nous n'avions apporté qu' une goutte d'eau à ce gigantesque projet destiné à aider des enfants vivant dans des conditions difficiles. Mais ils demeurent gravés dans notre «corazón».

Oostduinkerke, 10.12.07
Christine Monsieur-De Vliegher

 

 
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