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21 decembre
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Julienne de Nicomédies

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Julienne de Nicomédie et 630 compagnons

 

 

Sainte Julienne était fille d’un couple de nobles et illustres païens de Nicomédie, sous le règne du cruel Maximien (286-305). Ses parents avaient fiancé la jeune fille à un certain Eleusius, de rang sénatorial, qui s’en était épris d’un amour ardent et désirait ne pas faire tarder davantage leur mariage. Mais le cœur de Julienne avait été saisi par l’amour de notre Seigneur Jésus-Christ, et elle désirait se garder tout entière pure et sans partage pour son Epoux céleste, aussi tentait-elle de repousser autant qu’elle le pouvait les avances de son prétendant.

Elle déclara d’abord, comme s’il s’agissait d’un caprice de jeune fille mondaine, qu’elle accepterait d’épouser Eleusius seulement s’il devenait préfet de la capitale de la Bithynie. Malgré les difficultés, celui-ci se mit immédiatement en œuvre. Il dépensa l’or sans compter, fit jouer ses amis et ses relations à la cour et, quelque temps plus tard, devenu effectivement préfet de Nicomédie, il renouvela sa demande en mariage.

Contrainte de se dévoiler, la fiancée du Christ lui dit: « Si tu n’abandonnes pas le culte des idoles et n’adhères pas à la foi des Chrétiens, qui procure la vie éternelle, jamais je n’accepterai de m’unir à toi ». Inflexible dans sa résolution, malgré les supplications de ses parents, elle fut alors livrée aux autorités, comme disciple de la religion interdite, et traduite devant le tribunal du préfet.

Son soupirant, devenu son juge et tortionnaire, la fit mettre à nue et la soumit à de cruels tourments. Flagellée sur tout le corps, elle fut ensuite pendue par les cheveux et eut le cuir chevelu arraché. Le diable lui apparut dans sa prison, sous l’aspect d’un Ange de Dieu, pour lui proposer de se soumettre et de sacrifier aux idoles; mais la Sainte, armée de sa prière, déjoua la ruse de démon et trouva des forces renouvelées pour la suite de ses combats.

Tirée de son cachot pour un nouvel interrogatoire, elle fut ensuite menée vers un grand brasier, où l’on avait préparé un chaudron plein de plomb bouillonnant pour l’y plonger. Mais la résolution de la jeune fille était si inflexible, sa foi inébranlable, son amour du Christ tellement plus ardent que tout feu terrestre, que son âme avait communiqué à son corps un peu de l’incorruptibilité promise aux élus dans la vie éternelle. Non seulement, elle ne souffrit aucun dommage, mais, lorsqu’elle le toucha, le chaudron se fendit et le plomb se répandit sur ses gardes.

Devant de tels prodiges, un grand nombre de païens présents, cinq cents hommes et cent trente femmes, glorifièrent la puissance accordée par Dieu aux saints martyrs, confessèrent le Nom du Christ, et furent sur-le-champ décapités, par ordre du préfet. La dernière, Julienne eut également la tête tranchée, et son âme partit avec allégresse vers les demeures des saints. Elle était âgée de dix-huit ans, lorsqu’elle célébra ainsi ses noces avec le Christ.

 

 

 

Troparion t.4

 

Ta brebis, ô Jésus, * s’écrie de toute la force de sa voix : * C’est toi que j’aime, divin Epoux, * c’est toi que je cherche en luttant ; * avec toi crucifiée, * en ton baptême je suis ensevelie ; * pour toi je souffre, afin de régner avec toi ; * pour toi je meurs, afin de vivre aussi en toi ; * reçois comme victime sans défaut * celle qui par amour s’immole pour toi. * Par ses prières, Dieu de miséricorde, sauve nos âmes.

 

Troparion t.4

 

En martyre victorieuse et vierge immaculée, * tu as épousé le Verbe du Père immortel; * ayant sagement refusé * un époux temporel, tu menas, * illustre Julienne, ton combat surhumain * et triomphas du serpent; * désormais tu jouis des splendeurs de ton Epoux.

 

Kondakion t.3

 

Ornée des grâces de la virginité * et couronnée du diadème des martyrs, * sainte Julienne, tu procures la guérison * à qui se trouve dans la peine, la maladie * et le salut à qui vénère tes reliques sacrées, * car tu intercèdes auprès du Christ * qui sur nous fait jaillir sa divine grâce et pour les siècles la vie.

 

 

 

 
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