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25 novembre
Vladyko Joan
Pierre, archevêque d’Alexandrie

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Pierre, archevêque d’Alexandrie, hiéromartyr

 

 

Orné de science et de sagesse, saint Pierre dirigea la célèbre école catéchétique d’Alexandrie avant de devenir évêque de la métropole d’Egypte, en 300, à la suite de saint Théonas (cf. 28 déc.). Trois ans plus tard, les édits ordonnant la persécution et l’emprisonnement de tous les chrétiens, l’obligèrent à s’enfuir pour continuer, en secret, à encourager les fidèles à garder la foi.

Or, profitant de son absence, Métilios (ou Mélèce), évêque de Lycopolis, s’empara du siège d’Alexandrie, sous prétexte que Pierre l’avait abandonné par peur de la persécution. Il s’attribua les pouvoirs de juridiction ecclésiastique et ordonna ses partisans comme prêtres dans diverses régions d’Egypte, créant ainsi une Eglise schismatique, qui sera la cause de douloureuses dissensions pendant presque un siècle. L’usurpateur, d’esprit fanatique, reprochait à saint Pierre son attitude indulgente envers ceux qui avaient fléchi durant la persécution (les Lapsi) mais qui, se repentant, désiraient être intégrés dans la communion de l’Eglise. Quelques années plus tard, pourtant, amené à son tour devant l’ultime épreuve de la foi, il recula devant la menace des supplices et sacrifia aux idoles.

C’est à partir de cette Eglise schismatique de Mélitios que naîtra la redoutable hérésie d’Arius. On rapporte que saint Pierre, ayant été arrêté et prêt à être jugé, refusa cependant d’accepter Arius l’hérétique dans sa communion(*). Lorsqu’on lui en demanda la raison, il répondit que, la nuit précédente, il avait vu le Christ lui apparaître, sous l’aspect d’un enfant de douze ans à la beauté rayonnante, qui portait une tunique de lin déchirée de haut en bas. Le pauvre enfant en tenait les deux morceaux, essayant de cacher sa nudité avec larmes. Pierre lui demanda : « Seigneur, qui a déchiré ta tunique ? ». Il répondit : « C’est Arius qui m’a dépouillé, c’est pourquoi, garde-toi de l’accepter à la communion, et recommande aux prêtres Achille et Alexandre, qui vont te succéder sur le siège d’Alexandrie, de préserver la sainte foi orthodoxe contre ses attaques ».

Confirmant donc la foi orthodoxe et encourageant ceux qui étaient dans les fers à persévérer dans la confession du Christ jusqu’à la mort, saint Pierre fut arrêté lors de la dernière vague de la persécution, sous Maximin (311). Condamné à être décapité, sans même avoir été jugé, il se réjouit de voir arriver le moment de s’unir au Seigneur par la communion à Sa Passion. Mais, comme il craignait que les habitants d’Alexandrie ne se soulèvent à la nouvelle de son exécution et qu’il ne devienne ainsi la cause de troubles et de massacres, il s’échappa de sa prison et se rendit de lui-même sur les lieux de l’exécution, où il se livra à ses bourreaux, en imitant son divin Maître qui s’offrit sans résistance à ceux qui venaient le chercher pour l’arrêter.

C’est sur ces lieux que le saint apôtre Marc (cf. 25 avr.), fondateur de l’Eglise d’Alexandrie, avait été lui aussi exécuté. Saint Pierre demanda quelques instants de répit pour aller sur son tombeau. Et là, avec larmes, il adressa une prière fervente au saint Evangéliste, pour qu’il lui donne courage dans cette dernière épreuve et pour qu’il garde sous sa protection l’Eglise d’Alexandrie. En se relevant, il tourna sa prière vers le Seigneur Jésus Christ, et lui demanda que son sang bientôt versé, soit le sceau et marque de la fin de la persécution. On entendit alors une voix venue d’en haut dire : « Pierre fut le premier des Apôtres, et (l’autre) Pierre est le dernier des martyrs ». En effet, la mort de saint Pierre marqua la fin de la persécution (24/25 novembre 311), et il est considéré comme le dernier des martyrs de la période qui précéda la paix de saint Constantin le Grand (cf. 21 mai).

Quelque temps après le sacrifice du Saint, les fidèles découvrirent avec émoi sa sainte dépouille, et ils la transférèrent dans la cathédrale où on l’assit sur le trône épiscopal pour la première fois. En effet, pénétré de sainte humilité, Pierre avait toujours refusé de s’y asseoir. Il siégeait sur son marchepied et disait : « Ne me forcez pas à m’asseoir sur ce trône épiscopal, car la peur et le tremblement me saisissent lorsque je m’en approche et que je vois la puissance divine et lumineuse qui y repose : celle du Christ, notre seul Grand Prêtre ! ». C’est devant la sainte relique du dernier des martyrs qu’on procéda à la consécration de son successeur, Achille.

 

* Ce récit est quelque peu anachronique, puisque l’hérésie d’Arius commença après la mort du saint, en 318. Peut-être faut-il rapporter la vision au schisme de Mélitios. Cela ne retire d’ailleurs rien à son sens : la foi orthodoxe est la tunique tissée d’une seule pièce, qui recouvre le Corps du Christ, l’Eglise.

 

 

 

Troparion t.4

 

Dieu de nos Pères, * dont la clémence agit toujours envers nous, * n'éloigne pas de nous ta miséricorde, * mais par leurs supplications * gouverne notre vie dans la paix.

 

 

Kondakion t.4

 

Divines tours de l'Eglise, inébranlables remparts, * saintes colonnes de la foi, * véritables forteresses, gardez, * illustres Pierre et Clément, * par vos prières l'ensemble des chrétiens.

 

 

 

 
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