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31 octobre
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Feuillien de Fosses-la-Ville


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Feuillien (ou Foillan) de Fosses-la-Ville

 

 

Saint Feuillien avait pour frères, saint Fursy (cf.16 janv.) et saint Ultan (cf. 2 mai). C’étaient des Irlandais. Après avoir prêché dans son île natale, ‘‘l’Île des Saints’’, Fursy passa en Angleterre où il fonda une abbaye en Est-Anglie. De là il se rendit en Gaule, après avoir confié ses moines à Feuillien. Il fut bien reçu par Clovis II et le patrice maire du palais Erchinoald, fonda Lagny, sur la Marne, dans la région de Meaux, et naquit au ciel entre 641 et 652. On l’enterra à Péronne dans une église bâtie en son honneur. Mais Penda, le roi païen des Merciens, avait pillé l’abbaye d’Est-Anglie. Les moines avaient réussi à prendre le large sur un navire, avec leurs reliques, leur sacristie et leurs livres. Erchinoald les accueillit à Péronne. De là, Feuillien gagna Fosses, non loin de Namur.

A Fosses, sur la Bebrona, affluent de la Sambre, s’éleva un monastère destiné à Feuillien et à ses moines par sainte Itte (cf. 8 mai) et ses deux filles, Gertrude (cf. 17 mars) et Begge (17 déc.). Itte était la femme de saint Pépin de Landen (cf. 21 fév.) et avait fondé, à l’instigation de saint Amand (cf. 6 fév.), un Aquitain qui s’inspirait de l’idéal irlandais, le monastère de Nivelles, en Brabant, aux confins du Hainaut.

Saint Feuillien, abbé-évêque, était encore à Nivelles pour chanter l’office de la Vigile de saint Quentin, vers 655 (cf. 31 oct.). Puis il partit pour Fosses sans tarder, avec trois compagnons: chose curieuse, il recommanda de chercher soigneusement son corps, s’il mourait en chemin. Un coquin, la nuit venue, les égara et les mena à une cabane perdue dans la forêt de Seneffe (partie de la forêt Charbonnière; on y a localisé la cabane près de Strépy, Hainaut). Les compères de la cabane accueillirent les voyageurs avec une feinte cordialité. Les Compagnons du Saint, inquiets, ne pouvaient dormir. On récita Matines et Laudes. Feuillien parla aimablement à ses hôtes, causa un peu avec ses Compagnons, puis s’assoupit. Alors nos hommes diaboliques, qui étaient allés chercher main-forte, tombèrent sur le Saint et le tuèrent avec ses Compagnons. Feuillien remit son âme au Seigneur en criant: « Deo gratias ! ». On lui coupa la tête, et on fourra les quatre corps, nus et dépecés, dans un trou creusé sous une porcherie. Le crime resta longtemps ignoré, car les malandrins eurent soin de vendre leur butin très loin. Les moines cherchaient en vain les disparus. Gertrude priait, jeûnait, lançait des enquêtes. Soixante-dix-sept jours après le meurtre, on découvrit la ‘‘ténébreuse affaire’’. C’était l’anniversaire de la naissance céleste de saint Fursy, le 16 janvier.

On plaça les corps sur des brancards, et on les ramena portés sur les épaules à Nivelles, en chantant des cantiques et des antiennes. Ce retour se fit de nuit, à la lueur des cierges et des torches. Justement, étaient de passage au monastère l’évêque de Poitiers, Dido, et le patrice maire du palais, Grimoald, fils de Pépin. L’évêque somnolait après Laudes, quand une voix lui dit d’aller au-devant de saint Elie. Il s’y rendit avec Grimoald, et ils portèrent sur leurs épaules le corps vénérable. Les moniales prélevèrent des reliques; puis le corps fut porté à Fosses, au chant des psaumes et des cantiques. L’aristocratie tint à l’honneur de fournir ses épaules.

 

Source : http://homepage.mac.com/thm72/orthodoxievco/ecrits/vies/synaxair/octobre/feuillen.pdf

 

 

 

Troparion t.4

 

Emule des grands missionnaires celtes, * venus sur le continent pour le Christ, * afin d’apporter la Lumière de l’Evangile * aux peuples qui vivaient dans les ténèbres du paganisme, * ta vie fut exemplaire, et tu versas ton sang pour Dieu. * Intercède auprès du Christ pour le salut de nos âmes.

 

 

Kondakion t.3

 

Toi, astre sans déclin du mystique Soleil * en ce jour par des hymnes tous ensemble nous te louons, * car dans les ténèbres tu as fait briller * pour ceux qui ne connaissaient pas le vrai Dieu, * appelant tous les hommes vers la cime de la foi, * vénérable Martyr ; c’est pourquoi nous te disons : * réjouis-toi, solide assise des Ascètes et des Témoins.

 

 

 

 
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