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8 octobre
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Pélagie


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Pélagie

 

 

Sainte Pélagie vivait à Antioche dans la deuxième moitié du cinquième siècle. Livrée à la danse et aux plaisirs impurs, elle était la prostituée la plus connue de cette grande ville, et avait tiré de ses débauches une grande fortune qu’elle n’utilisait qu’à parer son corps d’atours précieux et de parfums voluptueux, pour attirer de nouvelles victimes dans ses filets.

Elle avait de nombreux esclaves et serviteurs qui l’escortaient lorsqu’elle se promenait dans la ville, assise dans son char luxueux. Or, un jour où l’archevêque d’Antioche avait invité Nonnus, l’évêque d’Edesse (cf. 10 nov.), un saint homme dont les paroles inspirées portaient ses auditeurs au repentir et à l’amour de la vertu, à prêcher devant le peuple, Pélagie vint à passer devant l’assemblée avec son cortège habituel. Alors que tous les gens pieux détournaient les yeux de ce spectacle, saint Nonnus regarda cette femme en pleurant. Il dit à ceux qui l’entouraient: « Malheur à nous , paresseux et négligents, car nous devrons rendre compte au jour du jugement, pour ne pas avoir mis à plaire à Dieu, le zèle et le soin que met cette pauvre femme à orner son corps pour un plaisir passager ». Et il pria ardemment le Seigneur pour sa conversion.

Le lendemain, comme Nonnus commentait le saint Evangile au cours de la divine Liturgie, Pélagie se trouvait dans l’assistance. Les paroles de l’évêque sur le Jugement dernier et l’éternité des peines de l’enfer pénétrèrent dans le cœur de la jeune femme, comme une épée effilée et éveillèrent en elle le seul véritable amour, celui de l’Epoux céleste.

De retour dans son palais, elle adressa une lettre au saint évêque, demandant qu’il acceptât de la recevoir, et qu’il ne méprisât pas sa turpitude s’il était vraiment disciple de Celui qui est venu pour appeler « non les justes mais les pécheurs à la pénitence » (Mat. 9, 13). Nonnus lui fit répondre que si elle était vraiment décidée à se repentir, elle devrait se présenter à l’église, devant toute l’assemblée des clercs et du peuple, pour confesser ses fautes. Pélagie saisit cette occasion et se précipita vers l’église, en oubliant sa parade et son orgueil d’autrefois. Puis elle se jeta à genoux aux pieds de l’évêque et le supplia de la faire renaître à la vie divine par le saint Baptême, afin que le démon et l’habitude ne la rappellent pas à sa vie de débauche. Lors du baptême de Pélagie, toute la ville d’Antioche se réjouit de l’événement et du salut de cette âme. Elle fut confiée à une moniale du nom de Romane, qui l’initia au combat spirituel et à la vie de repentir. Par la prière et le signe de la Croix, elle vainquit ainsi les tentations de revenir à sa vie de péché, qui ne tardèrent pas à fondre sur elle. Quelques jours après son baptême, Pélagie fit distribuer toutes ses richesses aux pauvres et affranchit ses esclaves.

Ainsi libérée de tout attachement au monde, elle changea ses vêtements féminins pour de grossiers vêtements d’homme, et partit en secret pour pratiquer l’ascèse en Palestine, sur le Mont des Oliviers. Elle resta de longues années enfermée dans une petite cellule, luttant chaque jour contre les passions qui s’étaient enracinées dans son corps, et mettant désormais tout le soin qu’elle avait autrefois pour ses toilettes et ses parfums, à l’ornement de son âme pour la vie éternelle.

Bien qu’elle restât dans la solitude, la renommée de ses exploits se répandit parmi les ascètes de Palestine, qui croyaient qu’elle était un homme. Lorsque la sainte pénitente remit en paix son âme à Dieu, tous les moines de la région se réunirent pour vénérer ses saintes reliques, et glorifièrent grandement le Seigneur en apprenant d’un disciple de Nonnus la véritable histoire de Pélagie, qui enseigne à ceux qui sont plongés dans les ténèbres du péché à ne pas désespérer, mais à s’engager avec vaillance sur la voie du repentir.

 

 

 

Troparion t.4

 

En toi, vénérable Mère, la divine image se reflète exactement ; * afin de lui ressembler, tu as pris ta croix et tu as suivi le Christ ; * et par ta vie tu nous apprends à mépriser la chair, qui passe et disparaît, * pour s’occuper plutôt de l’âme, qui vit jusqu’en la mort et par-delà ; * c’est ainsi que ton esprit se réjouit, * sainte Pélagie , avec les Anges dans le ciel.

 

Troparion t.4

 

Au milieu des épines tu as fleuri * pour l'Eglise comme rose au doux parfum * et tu nous as réjouis * par ta pratique des vertus; * comme parfum d'agréable senteur * tu as offert à celui qui fit des merveilles pour toi, * vénérable Mère, ta vie; * supplie-le donc de nous sauver * de toutes les passions de l'âme et du corps.

 

Kondakion t.2

 

Dans les jeûnes ayant fait fondre ton corps, * en tes prières de toute la nuit * tu suppliais, vénérable Mère, le Créateur * de t'accorder pleinement la rémission de tes péchés; * et le pardon, tu l'as reçu en vérité * pour avoir manifesté le chemin du repentir.

 

 

 

 
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