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12 septembre
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Guy d’Anderlecht

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Guy (Quidom) d’Anderlecht

 

 

Saint Guy, paysan pieux et bon, communément appelé le Pauvre d’Anderlecht, naquit vers 950, dans un village près de Bruxelles (Anderlecht, actuellement dix-neuf communes de Bruxelles). Ses parents étaient fort pauvres; mais ayant la crainte de Dieu, qu’ils estimaient plus que tous les trésors du monde, ils eurent grand soin de l’élever dans la piété. Il fit voir dès l’enfance qu’il préférait sa pauvreté aux richesses de la terre, et, autant que cet âge le lui pouvait permettre, il s’efforçait d’être du petit troupeau de Jésus Christ. Il se dérobait à la présence de ses parents à certaines heures de la journée, et se retirait à l’église pour y faire ses prières. Il ne manquait pas non plus de visiter les pauvres malades, auxquels il portait tout ce qu’il avait pu obtenir de son père, et il n’avait point de joie ni de repos qu’il n’eût satisfait à ces deux devoirs de la piété chrétienne.
Un jour qu’il priait dans l’église de la Mère de Dieu de Laeken (une autre des dix-neuf communes de Bruxelles), qui est à environ une demi-lieue de Bruxelles, le prêtre du lieu fut surpris de son recueillement. Son étonnement augmenta lorsqu’en causant avec lui, il vit qu’il était très avancé dans les voies intérieures de la piété. Il le pria de rester au service de son église. Le petit Guy accepta de bon cœur, étant déjà résolu à renoncer à sa propre volonté pour obéir au service de notre Seigneur.
Son occupation de sacristain dans ce temple fut de parer les autels, de tenir le sanctuaire dans une propreté convenable, de nettoyer tous les vases, de plier les ornements et de mettre des fleurs sur les châsses des Saints. Il n’omettait rien de ce qui pouvait contribuer à la majesté de cette maison de Dieu, et il travaillait ainsi à la rendre agréable, pour y attirer les fidèles et leur inspirer des sentiments de dévotion. On n’entendait jamais sortir de sa bouche aucune parole contraire à la modestie chrétienne, ou qui sentit la vaine joie. Les aumônes qu’on lui faisait étaient distribuées à d’autres pauvres. Il vivait déjà comme un grand ascète du désert, jeûnant et veillant, passant souvent les nuits en prière dans l’église. On ne voyait rien de puéril en sa conduite. Il était ennemi de la légèreté et de la familiarité avec les femmes. Il pleurait ses péchés avec tant de larmes et tant de signes de douleur, qu’on l’aurait pris pour un grand pécheur. C’est ainsi qu’il se rendit aimable avec tout le monde sans blesser sa conscience.
Le démon, ne pouvant souffrir ces heureux progrès, entreprit de les arrêter par un piège qu’il lui tendit, sous prétexte de mieux satisfaire à sa charité envers les pauvres. Un marchand de Bruxelles, s’étant présenté un soir à la porte du pasteur de Laeken, reçut de Guy l’accueil bienveillant qu’il donnait à tous les visiteurs indistinctement. Après avoir admiré sa charité, l’étranger le persuada de se mettre avec lui dans le négoce, afin d’avoir plus abondamment de quoi subvenir aux nécessités du prochain et particulièrement à celles de ses parents. Guy, trompé par ces raisons spécieuses, quitta le service de l’Eglise pour se mettre dans le trafic. Mais Dieu ne permit pas que l’illusion durât longtemps. Le vaisseau et la cargaison dont le Saint avait une part, périt lorsqu’il était sur le point d’entrer dans le port. Cet accident lui fit reconnaître sa faute.
Rongé par un extrême regret et pour faire sa pénitence, il résolut d’aller au tombeau des saints apôtres à Rome, au sépulcre de notre Seigneur à Jérusalem, et de visiter aussi les autres églises les plus célèbres de la chrétienté. Il passa sept années entières dans tous ces pèlerinages. Après quoi il revint à Rome, où il fit la rencontre de Wonedulphe, doyen de l’église d’Anderlecht, qui allait à la Terre sainte avec quelques compagnons. Guy les reconnut, se fit connaître à eux, et ce doyen, souhaitant avoir avec lui un homme qui avait déjà fait le voyage, le pria de retourner sur ses pas pour lui servir de guide dans son pèlerinage. Notre Saint accepta volontiers. Ils arrivèrent tous heureusement à Jérusalem, où ils visitèrent les Lieux saints. Mais le doyen et ses compagnons furent emportés par une maladie contagieuse, lorsqu’ils étaient sur le point de quitter la Palestine. Quand Wonedulphe se vit à sa dernière heure, il fit venir saint Guy et lui parla en ces termes: « Mon très agréable Père, je rends mille actions de grâces à Dieu Tout-Puissant de ce qu’il a la bonté d’accomplir le désir de mon cœur. Je te remercie aussi des bons offices que tu m’as rendus durant mon pèlerinage; je vois bien que le temps de ma mort est venu: mais pour toi, Dieu m’a fait connaître que tu retournerais dans ton pays, c’est pourquoi je te prie d’assurer mes amis et tous ceux qui attendent mon retour, que je suis mort en chemin. Voici un anneau que je te donne et que tu leur mettras entre les mains, afin qu’ils ajoutent foi à ce que tu leur diras ». Il lui recommanda plusieurs autres choses; après quoi, élevant les yeux et les mains vers le ciel, il rendit son âme au Seigneur. C’était un saint homme, dont la charité envers les pauvres avait toujours été inépuisable. Comme sa vertu avait éclaté par plusieurs miracles durant sa vie, Dieu l’honora encore après sa naissance au ciel, de semblables merveilles. Saint Guy fut témoin de la guérison de trois boiteux et de deux aveugles à son tombeau.
Dès que notre Saint fut de retour à Anderlecht, le sous-doyen vint le voir avec plusieurs autres ecclésiastiques; et, après avoir entendu de sa bouche le récit de l’endormissement de Wonedulphe, il l’engagea à venir demeurer chez lui pour y passer le reste de ses jours. Mais Guy n’y resta pas longtemps, car Dieu voulut le délivrer de cette vie pour le rappeler à Lui. La nuit du dimanche, sa chambre fut remplie d’une lumière céleste, au milieu de laquelle parut une colombe qui articula ces paroles: « Que notre bien-aimé vienne maintenant recevoir la couronne d’une allégresse éternelle, parce qu’il a été fidèle ». C’est ainsi qu’il sortit paisiblement de ce monde, l’an de notre Seigneur 1012.
Le corps de saint Guy fut enterré honorablement dans le cimetière des Chanoines d’Anderlecht. Son nom, déjà vénéré avant le commencement de ses voyages, le devint plus encore après son bienheureux trépas. De nombreuses guérisons opérées à son tombeau augmentèrent la confiance des peuples en ce nouveau patron que le ciel leur avait donné. On compte, en effet, une multitude de malades et d’infirmes qui trouvèrent auprès de ses restes sacrés la guérison de leurs maux. Cinquante ans environ après la naissance au ciel de saint Guy, on éleva une chapelle à la Mère de Dieu, dans laquelle les pèlerins venaient se recommander à sa protection. Plus tard, Gérard II, évêque de Cambrai(*) et d’Arras, ordonna que ses os fussent transportés dans l’église paroissiale. Enfin, en 1152, l’évêque Odon leva de nouveau de terre le corps du saint et le plaça dans une châsse, pour être exposé à la vénération des fidèles.

 

* Anderlecht et Bruxelles faisaient partie du diocèse de Cambrai. Les paroisses catholiques qui s’y trouvent dépendent à présent du diocèse de Mechelen (Malines).
Source : Les Petits Bollandistes

 

Troparion t.4

 

Vénérable fils de nos campagnes, * humble paysan de notre pays, * tu délaissas tes pauvres biens * pour faire le pèlerinage vers la Terre Sainte. * Aujourd’hui que tu es parvenu à la Jérusalem céleste, * nous t’en supplions, saint Guy, * intercède pour le salut de nos âmes.

 

 

 

 
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