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5 août
Vladyko Joan
Eusigne d’Antioche

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Avant-fête de la Transfiguration


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Eusigne d’Antioche

 

 

Le saint et glorieux martyr Eusigne demeurait à Antioche. Agé de cent dix ans, il avait servi pendant soixante années dans l’armée, sous Constance Chlore, saint Constantin, Constance et Julien l’Apostat (361). Un jour, deux païens lui demandèrent de les départager dans une querelle, mais celui que le vénérable vieillard avait déclaré coupable alla le dénoncer à l’empereur Julien, sous prétexte qu’il ne se contentait pas d’adorer le Crucifié, mais qu’il s’arrogeait de plus le pouvoir judiciaire, privilège de l’empereur. Julien le fit aussitôt convoquer et lui demanda avec colère qui lui avait permis de se comporter en rival de son pouvoir. Comme le Saint lui répliquait que la véritable cause de ce jugement était sa religion, Julien ordonna aux secrétaires de cesser l’enregistrement de ses déclarations et il le menaça de le faire exécuter comme un brigand. Mais lui rappelant ses longues années de service auprès de ses prédécesseurs, Eusigne le pria d’être soumis à un jugement régulier.
Le lendemain, comme l’empereur devait se rendre à Césarée de Cappadoce en vue d’y recruter des troupes pour sa campagne en Perse, il fit emmener le vieillard. Eustochios, diacre de l’Eglise d’Antioche et parent du Saint, suivit le cortège en secret et parvint à approcher le prisonnier qui le pria d’engager un secrétaire pour consigner par écrit les actes de son procès, afin que les chrétiens puissent en tirer profit. Eustochios lui promit qu’il se chargerait lui-même de cette tâche, serait-ce au péril de sa vie.
Dès qu’il parvint à Césarée, Julien fit comparaître Eusigne qui, malgré son âge, rayonnait d’une telle force physique et spirituelle, que tous les assistants en restèrent admiratifs. Le souverain lui montra les instruments de torture exposés et lui commanda de sacrifier à Zeus. Eusigne lui répondit : « Que le diable se contente de t’avoir arraché à la vie éternelle pour te vouer aux tourments éternels de l’enfer ! Quant à moi, je ne sacrifierai pas aux idoles ». Sur ordre de l’empereur, il fut alors étendu sur le chevalet et les bourreaux, après lui avoir écorché la peau, lui passèrent des torches enflammées sur le corps. Alors que l’âcre odeur des chairs brûlées remplissait l’endroit, l’empereur renouvela sa demande. Eusigne répliqua à l’Apostat en lui reprochant de se montrer indigne successeur de son illustre parent, saint Constantin le Grand (cf. 21 mai), qu’il avait servi et à la suite duquel il s’était lui-même converti. Et le vétéran raconta comment Constantin, ayant été pris par des Perses qui voulaient le sacrifier à leurs dieux, il était intervenu et l’avait sauvé par l’assistance du Christ, et comment il s’était converti à la suite de ce miracle(*).
A l’audition de ce récit, de nombreux soldats présents se montrèrent disposés à croire au Christ. C’est pourquoi Julien ordonna d’en finir au plus vite et de décapiter le vénérable Eusigne, dont les funérailles furent célébrées, dit-on, par saint Basile le Grand (cf. 1er janv.). Aussitôt après l’exécution, l’empereur Julien partit en campagne contre les Perses, au cours de laquelle il trouva la mort. On rapporte qu’au moment de rendre son âme misérable, il se serait écrié: « Tu as vaincu, Nazaréen ! ».

 

* Cet épisode n’est pas autrement connu dans les diverses Vies de saint Constantin.

 

Troparion t.4

 

Toi que remplissait la foi du Christ, tu possédas en tes vieux jours la jeunesse de l’esprit, * glorieux martyr Eusigne, c’est pourquoi * tu confondis avec courage l’Apostat * en confessant le Verbe, suprême Dieu ; * et dans la nuée des Témoins, * tu as reçu la gloire des martyrs.

 

 

Kondakion t.8

 

En ce jour l’Eglise honore le Témoin de la foi * et le champion de la sainte Trinité, * glorifiant Eusigne en ses divins exploits * et sans cesse s’écriant : * Par ses prières garde tes serviteurs, ô Dieu de bonté.

 

 

 

 
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