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2 août
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Etienne l’archidiacre

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Etienne l’archidiacre (1)

 

 

Après la lapidation de saint Etienne par les juifs (cf. 27 déc.), Gamaliel, le maître de saint Paul dans l’étude de la Loi, mais qui, convaincu par les miracles du Seigneur, s’était fait baptiser par les Apôtres, encouragea certains autres chrétiens à l’accompagner pour s’emparer du corps du premier-martyr, qui avait été abandonné sur la voirie, et l’ensevelir à Caphargamala, propriété qui lui appartenait, à quelques vingt milles de la Ville sainte.
Une fois achevé le deuil de quarante jours, Nicodème, le disciple nocturne du Seigneur (cf. Jn 3), qui avait échappé de peu à la persécution déclenchée à Jérusalem, parvint au village de Gamaliel, qui était son oncle, et lui demanda refuge. Il mourut des suites de ses blessures, quelques jours après, et fut enseveli aux côtés de saint Etienne. Et Gamaliel et son fils de vingt ans, Habib, qui avait été lui aussi baptisé par les Apôtres, ne tardèrent pas à le rejoindre dans la mort.
De longues années plus tard, alors que ces sépultures étaient tombées dans l’oubli, Lucien, un prêtre pieux et vénérable du village de Caphargamala, vit saint Etienne lui apparaître à trois reprises(2). Le Saint était vêtu du sticharion(3) de lin des diacres, sur lequel était brodé son nom en lettres rouges et or. La tête couverte d’une longue chevelure blanche, il était chaussé de sandales d’or et tenait en main un bâton doré, avec lequel il frappa légèrement Lucien, en l’appelant par son nom. Il lui ordonna d’avertir l’évêque de Jérusalem, Jean, et de procéder à l’invention de ses reliques, pour que Dieu accomplisse par leur intermédiaire quantité de miracles.
Lucien alla aussitôt avertir l’évêque Jean, qui lui commanda de creuser à l’endroit indiqué par le Saint, là où se trouvait un amoncellement de pierres. Cette même nuit, saint Etienne apparut de nouveau à Lucien pour lui révéler que cet amas n’était qu’un mémorial élevé lors de ses funérailles, et qu’il devait chercher sa sépulture un peu plus au nord. Après avoir creusé en grande hâte, on découvrit une plaque de pierre, sur laquelle étaient inscrits en lettres hébraïques les noms d’Etienne, de Nicodème et d’Habib. Aussitôt la terre trembla et un suave parfum se répandit alentour, accomplissant soixante-treize guérisons. Et l’on put entendre des voix angéliques chanter: « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre, aux hommes la bienveillance ». L’évêque Jean, qui présidait alors un synode à Lydda (Diospolis), se rendit sur les lieux, assisté de deux autres évêques, pur reconnaître le corps du Premier-martyr, et il le transféra dans l’église de la Sainte-Sion à Jérusalem, le 26 décembre 415(4). Une pluie abondante vint alors mettre fin à la sécheresse qui affligeait depuis longtemps la Palestine.
On raconte que quelque temps après(5), la veuve du fondateur de l’église dans laquelle avait été déposée la relique de saint Etienne, voulut transporter à Constantinople la dépouille de son mari. Mais, à cause de la ressemblance des deux sarcophages, ce fut la relique du Saint qu’elle emporta. Tout le long du chemin les miracles se multiplièrent à son passage; et quand le navire parvint au port de Chalcédoine, les démons qui étaient cachés dans les flots crièrent qu’un feu insupportable les tourmentait. Quand le navire eut abordé, on posa le sarcophage sur un chariot traîné par des mules. Mais les bêtes s’arrêtèrent soudainement en un lieu nommé Constantianes, et l’une d’elles prit même une voix humaine pour déclarer qu’il fallait déposer là le corps du saint. On eut beau atteler douze autres mules, il fut impossible de déplacer le chariot. On déposa donc les précieux restes, le 2 août, en cet endroit où une église en l’honneur du saint Premier-martyr fut ensuite édifiée.

 

1. Nous résumons le récit de l’invention des reliques attribué au prêtre Lucien, qui a été transmis dans la tradition hagiographique, en ajoutant la narration de leur translation à Constantinople. En fait, comme le rapportent par ailleurs les chronographes byzantins (Théophane le Confesseur), la main droite de saint Etienne fut envoyée par l’archevêque de Jérusalem à Constantinople, en remerciement des dons accordés par l’empereur (429). Quand la relique, apportée par saint Passarion, arriva à Chalcédoine, le Saint apparut à l’impératrice Pulchérie, qui vint avec son frère, l’empereur Théodose le Jeune, accueillir ces précieux trophées, qui furent ensuite déposés au palais, avant d’être transférés dans la première église de la capitale dédiée au saint. En 439, l’impératrice Eudocie (cf. 13 août), retirée aux Lieux saints, envoya de Jérusalem d’autres parties du corps. Et, au VIè siècle, Julia Anicia transféra le reste des reliques, dont la plus grande partie fut emportée en Occident par les Croisés lors du pillage de Constantinople en 1204.
2. Dans d’autres versions, c’est Gamaliel qui apparaît au prêtre Lucien.
3. L’aube que revêtent les diacres et les prêtres pour célébrer.
4. C’est sous l’épiscopat de saint Juvénal, le 15 mai 439, que les reliques de saint Etienne furent transférées dans la basilique élevée sur le lieu de sa lapidation, lors d’une grandiose cérémonie présidée par saint Cyrille d’Alexandrie. Par la suite, l’impératrice Eudocie, qui désirait être enterrée auprès du corps du Premier-martyr, fit agrandir la basilique et y adjoignit un grand monastère. Mais tous ces bâtiments furent ravagés lors de l’invasion perse de 614.
5. Nous accordons ici, arbitrairement, la chronologie de ce récit qui est placé par la tradition hagiographique au temps de saint Constantin et de l’archevêque de Constantinople, saint Métrophane.

 

Troparion t.4

 

Sur ton front tu reçus le diadème royal * à cause des souffrances supportées * pour le Christ notre Dieu, * premier à combattre parmi les Martyrs ; * tu confondis l’assemblée des impies, * à la droite du Père tu vis le Sauveur. * Sans cesse prie-le pour que nos âmes soient sauvées.

 

Troparion t.4

 

Comme inépuisable trésor de l’immortelle vie * tes saintes reliques ont surgi * du sein de la terre pour la création, * Etienne, premier des martyrs ; * et l’Eglise, accueillant cette grâce de Dieu, * te vénère comme il se doit : * par tes prières garde-la de tout mal.

 

 

Kondakion t.6

 

Premier sur terre semé * par le céleste Jardinier, * le premier sur terre tu versas, * bienheureux Etienne, ton sang pour le Christ ; * le premier, dans le ciel tu ceignis * de sa main le diadème des vainqueurs * comme l’aîné des Athlètes couronnés, * le premier à combattre parmi les Martyrs.

 

 

 

 
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