Isidore de Péluse

Saint Isidore est né vers 360, dans une famille égyptienne éminente. Il était apparenté aux patriarches d’Alexandrie Théophile et Cyrille. Après avoir terminé des études séculières, il renonça à sa richesse et aux vanités du monde et se consacra entièrement à la vie spirituelle, par amour du Christ. Il se retira au monastère de Lychnos, proche de la ville de Péluse (à l’Est du Delta du Nil), où l’on suivait le mode de vie cénobitique inauguré par saint Pachôme. Il fut ordonné prêtre et devint, selon certains, supérieur de tous les moines de la région. Il fut un grand et ardent interprète et défenseur de la foi orthodoxe. Il s’attacha avec zèle à suivre la doctrine des Pères, en particulier de saint Jean Chrysostome dont il était considéré comme l’un des principaux disciples.

Selon l’historien Nicéphore, saint Isidore a écrit plus de dix mille lettres à des personnalités diverses, dans lesquelles il réprimandait, conseillait, consolait ou instruisait ses correspondants. La première règle fondamentale pour Isidore était : agir d’abord, instruire ensuite, selon l’exemple du Seigneur Jésus. Saint Isidore travailla beaucoup, glorifiant Christ le Seigneur tout au long de sa vie et dans tous ses écrits. Il rejoignit le royaume du Christ autour de 436.

Troparion t.8

En toi, vénérable Père, la divine image se reflète exactement ; * afin de lui ressembler, tu as pris ta croix et tu as suivi le Christ ; * et par ta vie tu nous apprends à mépriser la chair, qui passe et disparaît, * pour s’occuper plutôt de l’âme, qui vit jusqu’en la mort et par-delà ; * c’est ainsi que ton esprit se réjouit, * saint Isidore, avec les Anges dans le ciel.

Troparion t.4

Avec l’illustre sagesse dont tu étais doué, * tu as orné de tes discours l’Eglise du Christ ; * et toi-même, grâce à la tempérance purifié, * tu rayonnas sur le monde par la contemplation et la pratique des vertus, * nous initiant, vénérable Isidore, aux biens suprêmes du ciel.

Kondakion t.4

En toi, bienheureux Père, ayant trouvé * comme l’astre qui annonce le jour, * l’Eglise, que tes discours ont fait briller * de leur clarté rayonnante, s’écrie : * Réjouis-toi, illustre Isidore aux divines pensées.