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9 avril
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Waltrude, abbesse et fondatrice de Mons

 

 

Sainte Waltrude, née en 626, était la sœur aînée de sainte Aldegonde (cf. 30 janv.), et comme elle, fille du conte Walbert et de la princesse Bertille. Dès sa jeunesse, elle se montra si portée à la dévotion, qu’elle se séparait souvent de la société pour prier et pour assister aux divins offices.

Elle épousa par obéissance le comte Madelgaire, un des principaux seigneurs de la cour de Dagobert 1er. Elle eut quatre enfants, dont trois ont été illustres par leur sainteté.

Waltrude était fort adonnée à la prière, fuyait le luxe, la bonne chère et tous les divertissements de la vie. Elle jeûnait souvent et donnait à tous moments, par son hospitalité et ses aumônes abondantes, des marques de charité et de sa miséricorde envers les pauvres. Elle y engagea aussi son mari et le dégoûta si bien de tous les plaisirs et grandeurs du monde. Il se retira, par le conseil de saint Aubert, évêque de Cambrai, dans le monastère d’Hautmont, près de Maubeuge.

Waltrude fut encouragée par saint Géry, ancien évêque se Cambrai, qui lui apparut en songe; puis par un ange, pour la consoler dans une persécution que le démon suscita contre elle. Elle abandonna entièrement le monde et fit bâtir une maison à l’écart, sur un mont appelé Châteaulieu (Castri locus)*, en Hainaut. Mais comme elle trouva cette maison plus grande et plus magnifique qu’elle ne le désirait, elle ne voulut pas y demeurer. La nuit même où elle en sortit, le toit du bâtiment s’effondra. Elle en fit faire un autre moins somptueux, avec un oratoire en l’honneur de saint Pierre et saint Paul. Lorsqu’il fut achevé, sainte Waltrude reçut l’habit de religion et le voile sacré des mains de saint Aubert (supra), et se retira pour y vivre solitaire, et ne s’occuper que de la contemplation des vérités éternelles.

Mais le démon, qui travaille perpétuellement à la perte des hommes, ne la laissa pas en repos. Il lui mettait devant les yeux les délices et les honneurs qu’elle avait abandonnés. Il lui représentait l’amour de son mari, etc…. Mais notre Sainte sortit victorieuse de toutes ces tentations. Par l’oraison, le jeûne, les larmes, les macérations du corps et le signe de la Croix, elle défit si bien cet ennemi, qu’il se retira toujours d’elle avec honte et confusion.

Après ces victoires, Dieu la reconnaissant digne de porter la qualité de maîtresse dans la conduite spirituelle, suscita des saintes femmes et des jeunes filles qui vinrent se mettre sous sa direction. Ella assembla en peu de temps une communauté de servantes de Dieu, avec lesquelles elle vécut dans une grande humilité, patience, douceur et ferveur d’esprit. Toute pauvre qu’elle était, elle ne se laissait pas de trouver de quoi faire beaucoup de charité aux mendiants, aux malades, aux prisonniers; et Dieu, pour seconder son zèle, a quelquefois multiplié l’argent entre les mains de celui qu’elle chargeait de la distribution de ses aumônes.

Sainte Waltrude fit aussi d’autres miracles, elle délivra un pauvre homme, qui l’invoqua dans sa misère, de la puissance d’un démon, et elle le guérit ensuite d’une violente maladie qui le tourmentait. Deux enfants, déjà moribonds, lui ayant été présentés par leurs mères, elle leur rendit la santé par ses prières, son attouchement sacré et le signe de la Croix.

Enfin, après une vie si sainte, Dieu appela sainte Waltrude au ciel pour lui en donner une éternelle; ce qui arriva le 9 avril 686.

Comme sa petite communauté a été environnée d’une grande ville qui porte le nom de Mons, sainte Waltrude en est devenue la patronne, et est honorée en cette qualité par ses habitants.

 

* actuellement, Mons

 

 

 
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