Heer Jezus Christus, Zoon van God, ontferm U over mij, zondaar.
Kerk Pervijze
schild Broederschap Vladyko Joan schild
Kerk Yanama
Webwinkel   Sitemap | Vous êtes ici > Orthodoxalia > Saints du jour > 04 avril
4 avril
Vladyko Joan
Isidore

Aussi cette journée:
Georges, ermite du Mont Maléon
Joseph l’hymnographe


boxen

Isidore, évêque de Séville

 

 

Issu d’une famille princière de Carthagène, en Espagne, saint Isidore était le plus jeune d’une famille de saints : ses deux frères, Léandre et Fulgence, et sa sœur Florentine, sont honorés d’un culte dans l’Eglise latine.

Confié pour son éducation aux soins de saint Léandre, il s’enfuit un jour de l’école pour échapper aux corrections de son frère. S’arrêtant auprès d’un puits pour se reposer, l’enfant regardait avec curiosité les sillons qui étaient creusés sur la margelle, il comprit que si la corde avait creusé la pierre, l’assiduité à l’étude pourrait, elle aussi, vaincre la dureté de son esprit. Il retourna auprès de son frère et progressa si bien que, dépassant tous ses maîtres, il devint l’homme le plus savant de son temps, à tel point qu’on venait de loin pour l’entendre disserter sur les questions les plus élevées.

Associé à l’œuvre pastorale de saint Léandre, il résista avec vigueur au roi hérétique Leuvigilde (567-586) et collabora activement à la conversion des Goths ariens. Pendant l’exil de son frère, il assuma seul la défense de la vraie Foi et les intérêts de l’Eglise. Après la conversion du roi Récarède (586-601), il se retira dans un monastère, où il put s’adonner à l’étude et à la prière ; mais il en fut bientôt retiré, malgré lui, à la mort de Léandre (600), pour être consacré évêque de Séville, le premier siège de l’Eglise d’Espagne.

Pendant les quarante ans de son épiscopat, saint Isidore se fit le consolateur des affligés, le refuge des malheureux, le défenseur du droit et de la justice. Il prenait soin des offices liturgiques, veillant à ce qu’ils fussent célébrés d’une manière digne de la gloire de Dieu ; c’est pourquoi on le considère comme le fondateur de la liturgie dite mozarabe. De grandes foules s’attroupaient pour puiser à la source de sa sagesse, supérieure disait-on à celle de Salomon, et pour suivre ses prédications que venaient confirmer de fréquents miracles. C’est ainsi qu’au cours du IIè Concile de Séville (619) qu’il présida, après avoir brillamment réfuté un hérétique monophysite disciple de Sévère, il guérit un aveugle par simple attouchement de son gant.

Il fonda aussi un grand nombre de monastères et organisa à Séville une école pour la formation des clercs, où il aimait venir lui-même enseigner. Aucun domaine du savoir ne lui était étranger, et il laissa à la postérité un nombre impressionnant d’écrits de tous ordres, qui furent la source principale de la connaissance en Occident pendant tout le Moyen Age.*

Parvenu au seuil d’une grande vieillesse et atteint d’une grave maladie, le saint évêque fit distribuer tous ses biens en aumônes et se prépara par la prière et le repentir, en prédisant la triste destinée de l’Eglise d’Espagne. Quatre jours avant son trépas, il se fit transporter dans l’église, il implora la miséricorde de Dieu dans une humble prière. Après avoir reçu l’absolution d’un des évêques présents, il se recommanda aux prières de l’assistance et pria pour son peuple, puis on le ramena dans sa cellule où il s’endormit dans le silence, le 4 avril 636. Le corps de saint Isidore fut déposé entre ceux de saint Léandre et de sainte Florentine dans la métropole de Séville, et fut transféré plus tard dans la ville de León.

* En particulier ses Etymologies ou De l’Origine des choses, recueil de toutes les connaissances du temps. C’est à lui aussi, avant les Arabes, que l’Occident doit sa connaissance d’Aristote.

 

 

 
© copyright 2003 - Broederschap Aartsbisschop Joan - alle rechten voorbehouden