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14 decembre
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Folquin, évêque de Thérouanne

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Folquin, évêque de Thérouanne

 

 

Folquin eut pour mère Erkensinde, issue d’une noble famille des Goths, et pour père, Jérôme, oncle de l’empereur Charlemagne. Son adolescence fut à la fois cultivée par les lettres et la piété. Entraîné par la grâce d’en haut en même temps que par son naturel enclin à la vertu, il dédaigna les honneurs du monde, et s’enrôla dans la milice du Christ, bien résolu à ne servir que Dieu seul.

Il mena durant quelques années une vie douce et tranquille, tout entier aux choses de Dieu, jusqu’à ce que l’évêque de Thérouanne (Pas-de-Calais), Erkembodon, étant venu à mourir, il fut appelé à lui succéder par les suffrages du clergé et du peuple, l’an 817. Son humilité frappait d’autant plus que sa naissance et son mérite avaient plus d’éclat. Il maintenait la discipline avec une fermeté aussi éloignée de la rigueur que du relâchement. Il fréquentait peu les princes et les grands du monde, bien que sa noblesse semblât lui en faire une nécessité.

Il assista au sixième et au septième Concile de Paris, ainsi qu’à l’assemblée de Soissons. Outre des statuts concernant la discipline générale des mœurs auxquels il coopéra beaucoup, il en fit encore de particuliers pour son diocèse. Il soulagea son peuple accablé des calamités de la guerre. Il eut l’occasion d’exercer sa charité, lorsque les Normands commencèrent à dévaster la Flandre et la Morinie, et à se ruer avec une sorte de fureur sur toutes les parties de la France.

Il fit la translation des reliques de saint Omer (cf. 9 sept.), le plus célèbre de ses prédécesseurs. La crainte qu’il avait des incursions des Normands le porta à cacher le corps de saint Bertin (cf. 5 sept) sous l’autel de Saint-Martin (cf. 11 nov.), en 846.

Parvenu à une extrême vieillesse, il remplissait encore tous les devoirs de sa charge. Sous prétexte qu’il était trop âgé pour continuer ses fonctions (il y avait près de quarante ans qu’il était évêque), le roi lui envoya un successeur, ce qui était une grave violation des saints canons. Alors le vieil évêque voulut venger la liberté de l’Eglise, et appela la malédiction du ciel sur la tête d’un homme qui aimait mieux obéir au roi de la terre qu’au Roi du ciel : on rapporte que le châtiment ne se fit pas attendre.

Saint Folquin mourut en faisant la visite de son diocèse, le 14 décembre 855, au bourg d’Esquelbecq (Nord, arrondissement de Dunkerque, canton de Wormhout). Son corps fut porté, selon qu’il l’avait désiré, dans le monastère de Saint-Bertin, et enterré auprès de celui de saint Omer. Soixante-treize ans après (928), Odwin, du consentement de l’évêque de Thérouanne, leva de terre le corps de son oncle, et érigea un autel au lieu de sa sépulture : de grands miracles se sont opérés en faveur de ceux qui ont invoqué son nom.

  Le culte de saint Folquin a été de tout temps célèbre dans la Morinie et les pays voisins. Plusieurs paroisses l’invoquent comme leur patron, entre autres celles de Pitgam, Esquelbecq, Wolckerinckove, au diocèse de Cambrai. Il y a aussi dans le diocèse actuel d’Arras, et non loin de Bourbourg, un village qui porte le nom du Saint.

 

* Propre d’Arras ; Légendaire de Morinie : Vie des Saints des diocèses de Cambrai et d’Arras, par M. l’abbé Destombes.

Source : Les Petits Bollandistes – Vies des Saints – Tome 14.

 

 

 
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