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14 decembre
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Philémon, Apollonios, Arien et leurs Compagnons

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Philémon, Apollonios, Arien et leurs Compagnons

 

 

Lorsque la persécution de Dioclétien (305) faisait rage dans tout l’Empire, trente-sept chrétiens de la ville de Thèbes, en Egypte, avaient été capturés et attendaient dans leur prison de comparaître devant le gouverneur Arien. L’un d’eux, le lecteur Apollonios, craignant la perspective des souffrances, mais ne voulant pas toutefois renier ouvertement, proposa à l’un de ses geôliers, le joueur de cithare Philémon, de prendre ses vêtements et de sacrifier aux idoles à sa place, en échange de quatre pièces d’or. Philémon accepta, mais au moment où il revêtit les effets d’Apollonios, il fut également recouvert par la grâce et crut au Christ de tout son cœur. Si bien que lorsqu’il s’avança pour sacrifier au nom d’Apollonios, il confessa avec fermeté la sainte Foi.

Entre-temps, le gouverneur avait fait quérir Philémon pour qu’il joue de la cithare aux prisonniers et que, sous l’effet du charme des mélodies, les disciples du Christ soient rappelés à l’attrait des biens de ce monde et cèdent. Philémon s’avance alors dans l’amphithéâtre et déclare que c’est bien lui le joueur de cithare qui, sous l’identité d’Apollonios, vient de renoncer au culte de l’empereur et de confesser le Christ Dieu. Malgré les instances des païens qui voulaient le persuader que rien n’était encore perdu pour lui et que, puisqu’il n’était pas baptisé, il ne pouvait être considéré comme chrétien. Philémon resta inébranlable dans sa résolution et reçut miraculeusement le saint Baptême, par une pluie qui, du ciel, tomba seulement sur lui. A sa prière, les quatre pièces d’or qu’il avait reçues d’Apollonios, furent consumées dans sa main par un feu mystérieux, afin qu’il ne reste ainsi plus de trace d’intérêt humain quelconque dans sa conversion.

Convoqué à son tour devant le juge, Apollonios, qui avait été la cause de cette conversion sensationnelle, confessa lui aussi avec audace le Nom du Christ et s’élança sans crainte vers les tourments. Les muscles des jambes tranchés, il fut traîné dans toute la ville, pendant que Philémon, pendu à un olivier, servait de cible aux archers. Aucune flèche ne l’atteignit, mais l’une d’elles en revanche vint crever l’œil du gouverneur. Pris de pitié, Philémon lui prédit qu’il recouvrerait l’usage de la vue si, après la mort des martyrs, il allait enduire sa plaie avec la terre de leur tombeau.

Les deux Saints trouvèrent une fin glorieuse en ayant la tête tranchée et, quelque temps après, selon la prédiction de Philémon, Arien recouvra la vue sur leur tombeau et adhéra à son tour à la foi des Chrétiens, en compagnie de ses quatre gardes du corps.

Quand il apprit la nouvelle de leur baptême, l’empereur Dioclétien les fit saisir et ordonna que l’on jette Arien, pieds et poings liés, dans une fosse profonde, avec une lourde pierre attachée au cou. Il le fit ensuite recouvrir de terre et installa son trône au-dessus, en disant: « Nous verrons bien maintenant si son Dieu va venir le délivrer de là ». Mais de retour dans son palais, il vit, en entrant dans sa chambre, la pierre et les entraves d’Arien suspendues au-dessus de son lit, et le saint lui-même couché à sa place. Pris de terreur, le souverain resta d’abord comme paralysé, mais, quand il eut repris ses esprits, il pressa ses soldats de se débarrasser de ce mage et de ses quatre Compagnons en les jetant à la mer, après les avoir cousus dans des sacs de sable.

Comme Dieu ne voulait pas laisser se perdre les précieuses reliques des saints martyrs, Il envoya un grand dauphin qui recueillit les cinq sacs sur son dos et vint les déposer sur le rivage, près d’Alexandrie, où de pieux serviteurs d’Arien, avertis par leur maître avant sa mort, vinrent les récupérer et les transportèrent en grande pompe à Antinoé (*).

 

* L’Histoire des Moines d’Egypte (chap. 21) présente une version relativement différente. Apollonios était moine et diacre en Egypte. Capturé pour avoir soutenu les Confesseurs pendant la persécution, il est soumis aux insultes des païens, en particulier du joueur de flûte Philémon. Apollonios ne lui répond que par des bénédictions qui le touchent au cœur et entraînent sa conversion. Ils sont tous les deux condamnés à mourir par le feu, mais, à la prière d’Apollonios, le bûcher s’éteint. A cette vue, le juge et le peuple s’écrient : « Il n’y a qu’un seul Dieu, c’est celui des Chrétiens ». Emmenés vers Alexandrie pour comparaître devant le gouverneur, les saints convertissent en chemin les soldats de leur escorte. Le gouverneur les fait tous jeter à la mer. Leurs corps furent recueillis et déposés dans un sanctuaire qui connaissait une grande notoriété au IV-Vè siècle.

 

Troparion t.4

 

Tes Martyrs, Seigneur, pour le combat qu’ils ont mené * ont reçu de toi, notre Dieu, la couronne d’immortalité ; * animés de ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; * par leurs prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.

 

Kondakion t.4

 

Ces flambeaux de l'Eglise, les Martyrs, * nous les célébrons par des hymnes sacrées, * tous ensemble réunis en ce jour, * nous les chantons, car ils sont * les victorieux athlètes du Christ notre Dieu.

 

 

 

 
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