Heer Jezus Christus, Zoon van God, ontferm U over mij, zondaar.
Kerk Pervijze
schild Broederschap Vladyko Joan schild
Kerk Yanama
Webwinkel   Sitemap | Vous êtes ici > Orthodoxalia > Saints du jour > 17 octobre
17 octobre
Vladyko Joan
André de Crète

Aussi cette journée:
Osée, prophète


boxen

André de Crète

 

 

Saint André était originaire de l’île de Crète et vécut sous le règne de l’empereur iconoclaste Constantin V Copronyme (741-775). Depuis sa plus tendre enfance, il s’adonnait avec zèle à tous les travaux de la vertu et devint moine dans sa patrie.

Ayant entendu parler des persécutions que les adversaires du culte des saintes icônes infligeaient aux chrétiens orthodoxes, le Saint décida de partir à Constantinople pour y confesser la vraie foi. Arrivé là, il se rendit au palais du grand martyr saint Mamas (cf. 2 sept.), où l’empereur était en train de mener l’interrogatoire de saints et vénérables ascètes auxquels on reprochait leur dévotion pour les saintes icônes.

Grandement affligé de ce spectacle, le Saint se présenta courageusement devant le souverain et lui dit: « Es-tu donc chrétien, ô empereur ? ». Le tyran resta un instant tout interdit de l’audace de ce moine étranger, puis ne pouvant supporter son assurance, il ordonna à ses gardes de s’emparer de lui. Ceux-ci se ruèrent sur André comme des bêtes féroces, le jetèrent à terre, le frappèrent à coups de nerfs de bœuf, et l’empêchèrent de confesser davantage la vraie foi en le frappant à coups de pierres sur le visage. Mais rien ne pouvait vaincre le zèle du Saint et, s’adressant à l’empereur, la bouche tout ensanglantée, il lui dit: « Si vous châtiez, vous souverain terrestre, ceux qui ont l’audace d’outrager les statues et les images qui vous représentent, considérant que l’offense atteint votre personne elle-même, combien plus redoutable seront donc la colère et le châtiment de Dieu pour vous qui outragez et détruisez les icônes de notre Seigneur Jésus Christ et de ses Saints ! ». A ces paroles, l’empereur furieux ordonna d’attacher le Saint à une corde et de le traîner à terre sur la place publique du marché.

En voyant ce spectacle et le sang du valeureux athlète du Christ rougir ainsi le sol, un habitant de la ville, mû par le démon, se précipita sur lui avec un couteau de boucher et lui coupa une jambe. Sous cet ultime supplice, saint André remit son âme à Dieu. Son saint corps fut jeté là où l’on avait coutume de déposer les cadavres des malfaiteurs, dans un lieu nommé Crisis.

Quelque temps plus tard, douze hommes possédés d’esprits malfaisants se rendirent au même moment, sans s’être concertés, dans cet endroit, et découvrirent les reliques du Saint parmi les autres corps. Ils les transportèrent et les ensevelirent dans un saint lieu, et reçurent en échange la délivrance de leurs maux.

 

 

Troparion t.4

 

T'exerçant dans la montagne aux ascétiques combats, * tu brisas l'assaut des ennemis spirituels avec l'amertume de la croix; * de même sur le stade tu luttas vaillamment * pour abattre l'empereur copronyme grâce au glaive de la foi; * pour l'un et l'autre de ces exploits * tu fus par Dieu couronné doublement, * bienheureux André, saint moine et martyr.

 

 

Kondakion t.3

 

En ce jour la cité reine fête brillamment * ta mémoire porteuse de clarté; * elle invite à l'allégresse toute ville et tout pays, * car ton corps aux multiples combats, * elle jubile de le posséder comme un immense trésor, * saint martyr André, luminaire de l'orthodoxie.

 

 

 

 
© copyright 2003 - Broederschap Aartsbisschop Joan - alle rechten voorbehouden