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25 septembre
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Céolfrid de Wearmouth
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Céolfrid de Wearmouth et de Jarrow

 

 

Saint Céolfrid, vulgairement appelé en France, saint Céoulfroy ou Ceufrey, naquit (vers 642) dans le Bernicie (Northumberland actuel). Il était parent de saint Benoît Biscop (cf. 12 janv.), et abandonna le monde conjointement avec lui. Ils firent ensemble un voyage à Rome, tant pour satisfaire leur dévotion que pour se perfectionner dans la connaissance des saintes Lettres.

Lorsqu’ils furent de retour dans leur patrie, saint Céolfrid aida de ses soins saint Benoît Biscop dans la fondation du monastère de Saint-Pierre de Wearmouth, au diocèse de Durham, lequel fut bâti en 674. Il eût bien désiré que toutes les créatures le méprisassent comme il se méprisait lui-même, et que personne ne pensât à lui. Il vivait dans la communauté de Wearmouth, de la même manière que saint Antoine et saint Hilarion vivaient sur leurs montagnes. Sa pénitence était très austère et son recueillement continuel.

Saint Benoît Biscop ayant formé la résolution de bâtir le monastère de Saint-Paul de Jarrow en 682, saint Céolfrid fut chargé du soin de former le nouvel établissement, et choisi pour gouverner la communauté naissante, qui était composée de soixante-dix religieux. Sept ans se passèrent de la sorte. En 689, saint Benoît Biscop l’établit aussi supérieur de Weartmouth. Il gouverna vingt-huit ans les deux monastères, qui passaient pour n’en faire qu’un, parce qu’ils étaient fort voisins, et qu’il y avait entre l’un et l’autre des rapports constants d’union et d’intelligence. Il joignait à une sage activité dans les entreprises un esprit pénétrant, un jugement solide, et une grande faveur de zèle. On trouve dans Bède(*), qui vécut sous sa conduite, les preuves les moins équivoques de son savoir, de ses belles qualités et de ses vertus. Comme il aimait les sciences qui avaient la religion pour objet, il forma de bonnes bibliothèques dans ses monastères; mais il ne voulut point y mettre de ces livres qui ne servent qu’à entretenir la curiosité. Bède est un exemple du succès avec lequel on étudiait dans les communautés qui lui étaient soumises.

Naïtan, roi des Pictes, le fit consulter sur le temps où l’on devait célébrer la Pâque, ainsi que sur la forme de la tonsure cléricale. Ses sujets ne s’accordaient point avec le reste de l’Eglise sur ces deux objets. Le saint abbé lui répondit, et lui prouva qu’il fallait s’en tenir à la pratique de l’Eglise romaine; célébrer la Pâque avec elle, et porter la couronne usitée dans cette même Eglise, à laquelle il donne le nom de couronne de saint Pierre. Naïtan la reçut avec joie, et ordonna que ses sujets s’y conformassent. Il demanda aussi des ouvriers à Céolfrid, afin de faire bâtir une église de pierre, qu’il dédia, comme il l’avait promis, au Prince des Apôtres.

Le saint abbé, sentant ses forces épuisées par l’âge et les maladies, résolut de quitter sa place, qu’il ne se croyait plus en état de remplir. Ses religieux le prièrent, de la manière la plus pressante, de ne point les abandonner; mais ils se rendirent à la fin, et élurent pour abbé des deux monastères, Huchtbert (ou Hubert). Il y avait alors six cents moines, tant à Wearmouth qu’à Jarrow. Lorsque Céolfrid se vit remplacé par celui de ses disciples qu’il avait lui-même désigné, il fit un discours pour exhorter les frères à vivre dans l’union et la charité. Mais dans la crainte que les grands du royaume, pénétrés de vénération pour lui, ne fissent des efforts pour le retenir, il annonça qu’il allait partir pour Rome, afin de visiter les tombeaux des Apôtres avant de mourir. Etant en route, il ne se contentait pas de dire chaque jour l’office divin, il récitait encore deux fois le psautier tout entier.

Il célébrait aussi la Liturgie régulièrement. Il n’y manqua qu’une fois sur mer, et les trois derniers jours qui précédèrent sa mort. Comme il traversait la Gaule, il tomba malade à Langres (Haute-Marne), et y mourut le 25 septembre 716, dans la soixante-quatorzième année de son âge. Il y avait quarante-sept ans qu’il était prêtre, trente-cinq qu’il était abbé, et vingt-sept qu’il gouvernait seul les monastères de Wearmouth et de Jarrow.

On l’enterra près de Langres, dans l’église des Trois-Martyrs-Jumeaux (saints Speusippe, Eleusippe et Méleusippe). Les reliques de saint Céolfrid furent portées dans la suite à Jarrow, puis à Glastonbury (comté de Somerset), pendant les ravages des Danois.

 

* Bède le Vénérable : moine lettré anglo-saxon (672-735). Son œuvre la plus célèbre, l’‘‘Histoire ecclésiastique du peuple anglais’’, lui a valu le surnom de ‘‘Père de l’histoire anglaise’’. Bède est proclamé docteur de l’Eglise par le pape Léon XIII. (ndlr).
Source : Godescard. – Vies des Saints du diocèse de Langres, par l’abbé Godard ; Vie de saint Bénigne de Dijon, par l’abbé Bougaud.
Tiré de : Les Petits Bollandistes ; Vies des saints, tome 11.

 

 

Troparion t.2

 

Réjouissez-vous, Chrétiens de Northumbrie, * car le Seigneur a mis en avant un saint d’entre vous. * Il aspira au monachisme et il s’y appliqua comme à une précieuse vigne, * portant un abondant fruit de la gloire de Dieu. * A présent que le nom de saint Céolfrid est inscrit dans le Livre de la Vie, * priez avec nous afin qu’il intercède pour nous tous.

 

 

 

 
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