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23 septembre
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Adamnan d’Iona

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Adamnan d’Iona

 

 

Saint Adamnan (Aunan, Eunan) naquit dans le comté de Donegal (Irlande), vers 624. Il devint moine à Iona sous l’abbé Seghine, à qui il succéda en 679. A cette époque, les abbés étaient membres de la puissante famille Ui’Neil, rois dans le nord de l’Irlande.
A l’époque, les pratiques variaient selon les divers endroits des Iles Britanniques. Dans les monastères Celtes, il y avait une manière différente de calculer la date de Pâque, une tonsure différente, et la différence d’autorité entre les abbés et les évêques peu claire. Un conflit éclata au sujet des pratiques quand le roi Egfrith de Northumbrie (Celte) épousa une princesse du Kent (Anglaise) et le Synode de Whitby qui suivit en 664 pour résoudre les différences entre les Eglises Celtes et Anglaises. Le roi fut gagné à la cause des Anglais, mais les partisans ‘‘Columbans’’ campèrent sur leurs positions, jusqu’à ce qu’Adamnan fasse usage de ses talents diplomatiques pour résoudre la situation.
Adamnan avait une ouverture d’esprit sur tout ce qui portait atteinte à l’unité sans être essentiel à la Foi. Il oeuvra durant 15 ans pour renforcer l’essentiel et faire s’atténuer les différences. Durant son époque, il établit aussi une Loi pour protéger les femmes, les enfants et le clergé des violences ou de la participation à la guerre (‘’Cai’n Adomna’n’’ ou ‘‘Loi des Innocents’’ (697) ) et il rédigea la ‘‘Vita Columbae’’. Le ‘‘Cai’n Adomna’n’’ établissait des droits légaux pour la femme pour la première fois dans les Iles Britanniques. La ‘‘Vita Columbae’’ met en exergue la relation de saint Columba avec Dieu et sa lutte contre l’exploitation, la négligence, la fausseté et le meurtre. Saint Adamnan met en avant Columba (cf. 9 juin) comme un saint Irlandais dont la Foi transcende les divisions mesquines.
Un récit de la tradition populaire rapporte qu’Adamnan étant encore un garçonnet, se promenant sur une route de campagne, portant sur son dos une grosse cruche en terre cuite remplie de lait. La cruche était si grande et avait une si large ouverture, que la seule manière pour Adamnan de la transporter, c’était de lier une corde autour de son rebord, de la faire glisser sur son dos, et de tenir les bouts de la corde. Il marchait lentement et avec précaution parce que la jarre était pleine et qu’il ne voulait pas gaspiller la moindre goutte. Il l’avait récolté en allant de porte à porte. Personne ne lui en avait refusé quand il avait dit qu’il en demandait pour 3 garçons plus âgés qui étudiaient pour devenir prêtres, et qui n’avaient pas le temps de mendier leur nourriture. Ceux qui pouvaient se le permettre donnaient beaucoup, les autres un bol; ainsi chaque goutte était un précieux don.
A cette époque, c’était habituel pour des jeunes de se rassembler autour de grands professeurs, comme saint Ciaran (cf. 9 sept.) ou saint Finbar (25 sept.). Ils se débrouillaient avec des huttes inconfortables comme logement et la nourriture qu’ils pouvaient mendier auprès des nombreux Irlandais, très désireux de voir le Christianisme se propager et du clergé supplémentaire formé pour la prédication de l’Evangile.
Adamnan était fier de lui. Les 3 garçons plus âgés le loueraient pour avoir récolté tant de lait. Il y en aurait à profusion pour leur boisson et leur porridge. Adamnan recherchait leur approbation parce qu’il considérait comme une grande chose d’étudier et d’être prêtre. Il aspirait à faire exactement pareil une fois plus âgé.
De ce fait, il se souriait tout en marchant et pensant aux remerciements qu’il recevrait en arrivant au logis. Soudain, il entendit le bruit de chevaux au galop derrière lui, et il entendit des hommes parler et rire. Quand les cavaliers furent en vue, il remarqua qu’ils étaient des grands de ce monde. Ils étaient richement habillés et montaient de splendides chevaux. Bien vite, ils furent tout proches. Adamnan se cacha derrière les buissons au sommet de la piste afin de laisser passer les cavaliers. Il fit de son mieux pour préserver le lait. Malgré toute son attention, un des chevaux rua contre lui. Il trébucha et tomba. La jarre roula en bas de son dos, se brisa, et tout le lait fut gaspillé.
C’était une horrible chose qui venait de se produire, rendue pire encore parce que les cavaliers en rigolaient. Le jeune Saint en colère, se releva d’un bond et leur cria qu’ils pourraient au moins lui remplacer sa cruche qu’il avait empruntée. Les hommes continuèrent leur chemin, sans lui prêter attention. Adamnan pleura à cause d’eux, et il devint si furieux et attristé, qu’il se mit à courir d’une manière étonnamment rapide. « Vous devez me rendre mon lait », cria-t-il après eux. « Vous devez le faire. C’était pour des étudiants pauvres et on ne peut pas les laisser sans manger, juste à cause de vous ». Les cavaliers continuèrent leur route. Ils avaient déjà cessé de rire et parlaient d’autre chose. Puis ils regardèrent en arrière, et aperçurent le petit garçon rouge de colère qui se trouvait derrière la queue du dernier cheval, toujours occupé à leur crier dessus ! Ils n’avaient jamais vu personne courir de la sorte. Il leur sembla qu’ils n’arriveraient jamais à s’en débarrasser!
Un du groupe, au moins, était un homme de bon cœur, simplement négligent comme souvent sont les hommes. Il arrêta son cheval et dit aux autres: « Ecoutons ce que ce gamin veux nous dire ». Alors tous les hommes dirent ‘‘Whoa !’’ à leurs chevaux et s’arrêtèrent pour écouter Adamnan. Il leur parla sans peur, leur expliquant qu’ils étaient brutaux et mauvais de rire d’un si cruel accident. « Vous me devez une autre jarre de lait pour réparer celle que vous m’avez brisée », leur dit-il, « parce que la jarre m’avait été seulement prêtée et que j’ai collecté ce lait, bol après bol, auprès de nombreuses maisons, pour l’usage de 3 pauvres étudiants ». Le petit Adamnan était très sévère.
Quand Finnachta, qui devait plus tard devenir haut roi d’Irlande, entendit ce récit, il reconnut que le garçon avait raison. Il envoya quelqu’un à son palais chercher une autre cruche de lait, de même taille, et la fit porter par chariot. Pendant qu’ils attendaient après le lait, il posa nombre de questions à Adamnan.
Par la suite, Finnachta invita dans sa propre maison les 3 garçons plus âgés pour lesquels Adamnan avait fait les commissions. Jamais il n’oublia Adamnan, qui s’était battu pour la justice. En fait, il aida Adamnan à devenir prêtre et ils devinrent bons amis. Quand il devint roi d’Irlande, il nomma Adamnan abbé d’un grand monastère.
C’était donc l’histoire d’une petite aventure survenue à un garçon, et elle changea toute sa vie. Supposons qu’il aurait simplement accepté la perte de la cruche et du lait et serait ainsi retourné à la hutte, pleurant et se plaignant ? Et bien, s’il l’avait fait, il n’y aurait plus ni jarre, ni lait, ni amitié avec un roi, ni l’histoire. (Curtayne).
Après la mort d’Adamnan, le 23 septembre 704, Iona accepta la Pâque Romaine en 716. Son culte fleurit tant en Irlande qu’en Ecosse, avec des dédicaces en Donegal, Derry et Sligo, de même qu’Aberdeenshire, Banff, Forfar et les Iles de l’Ouest. En 727 les reliques d’Adamnan furent ramenées d’Iona en Irlande, afin de ramener la paix entre les clans du père d’Adamnan et les autres. Elles furent emmenées en procession entre les 40 églises qui avaient été sous la Règle d’Iona: le peuple jura d’obéir à la Loi d’Adamnan. Ses reliquaires furent profanés par les Normands en 830 et 1030. Fête le 23 septembre.

 

 

 
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