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24 juillet
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Christine de Tyr

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Christine de Tyr

 

 

Quand ses parents vinrent lui rendre visite et lui demandèrent d’adorer les idoles, elle refusa net, déclarant qu’elle était désormais disciple du Christ, la vraie Lumière venue en notre monde. Elle repoussa toutes les tentatives de son père, et lui demanda de lui procurer une tunique immaculée, afin d’offrir un sacrifice spirituel au seul Dieu en trois Personnes. L’ayant obtenue d’Urbain, qui ne comprenait pas ce langage, elle se mit en prière, et un ange vint la saluer comme épouse du Christ, en lui annonçant les épreuves par lesquelles elle devrait passer pour glorifier Dieu. Avant de se retirer, il la marqua du sceau du Christ, la bénit et lui donna un pain céleste en nourriture. La nuit suivante, la sainte mit en pièces, au moyen d’une hache, toutes les statues qui se trouvaient dans la tour, et alla en distribuer l’argent et l’or aux pauvres.
Découvrant ce spectacle, le matin venu, Urbain entra dans une violente colère, et il ordonna de décapiter les servantes de Christine et de livrer sa fille à la flagellation. Douze soldats fustigèrent la jeune fille, jusqu’à l’épuisement de leurs forces, mais Christine, renforcée par la grâce de Dieu, restait inflexible, confessant le Christ et invectivant son père. Urbain la fit jeter en prison, chargée de chaînes et rentra chez lui, tandis que sa femme se rendait en pleurs dans la prison pour tenter de convaincre sa fille de se soumettre afin d’avoir la vie sauve. Comme cette démarche était restée sans effet, Christine fut, le lendemain, de nouveau soumise à la torture.
Après avoir eu les chairs lacérées, elle fut attachée à une roue suspendue au-dessus d’un brasier; mais à sa prière, le Seigneur dispersa les flammes. Renvoyée en prison, elle reçut la visite de trois anges qui lui apportèrent de la nourriture et la guérissant de toutes ses blessures. La nuit venue, Urbain envoya cinq serviteurs qui s’emparèrent de la sainte, lui attachèrent une lourde pierre au cou et la jetèrent dans la mer. Mais, là encore, des anges vinrent à son secours: ils détachèrent la pierre et lui permirent de marcher sur les eaux. Une nuée lumineuse resplendit alors du haut du ciel et le Christ apparut, revêtu de somptueux ornements royaux, et entouré d’une myriade d’anges qui le louaient par des cantiques et remplissaient l’air de la suave odeur de leur encens. Il combla le désir de la sainte en la baptisant lui-même dans la mer, puis la confia à l’archange Michel qui la ramena sur la terre ferme et la conduisit jusqu’à la demeure de ses parents.
Découvrant que sa fille avait survécu à toutes ses entreprises meurtrières, Urbain ordonna de la décapiter le jour suivant. Mais cette même nuit, il rendit l’âme misérablement. Quelques jours après, un nouveau magistrat, Dion, vint occuper la fonction d’Urbain. Ayant pris connaissance de l’affaire, il convoqua la sainte, puis la soumit à la torture. Comme elle restait invulnérable, il lui fit tondre les cheveux et ordonna de la promener, nue, à travers toute la ville, afin de la couvrir de honte. Le lendemain, sainte Christine feignit d’accepter la proposition du magistrat d’aller adorer la statue d’Apollon. Parvenue au temple, elle éleva une prière vers le vrai Dieu et commanda à la statue de se déplacer de quarante pas. Dion restant incrédule, elle renversa l’idole et la mit en pièces par l’invocation du Nom du Christ, provoquant la conversion de plus de trois mille païens qui avaient été témoins de ce miracle.
Ne pouvant supporter cette défaite, Dion mourut peu après et fut remplacé par un autre gouverneur, nommé Julien, qui fit enfermer sainte Christine dans un four surchauffé. Pendant cinq jours, la sainte y chanta des cantiques d’actions de grâces en compagnie des anges. Le gouverneur la fit alors jeter dans une fosse remplie de bêtes sauvages et de reptiles venimeux. Mais là encore, la servante du Christ fut protégée de tout mal: les aspics roulèrent à ses pieds, comme pour la vénérer, et les serpents épongèrent tendrement la sueur de son front. Seul Julien demeurait plus féroce que les bêtes sauvages et s’acharnait contre la sainte. Il ordonna de lui trancher les seins, d’où coulèrent du sang et du lait; puis il lui fit arracher la langue, et, enfin, deux soldats lui percèrent de leurs lances le cœur et le côté, lui procurant la couronne de la victoire et l’accès au repos éternel en présence de son céleste Epoux. Le tyran n’ayant pas tardé à périr, un des parents de Christine, qui avait cru au Christ à la suite de ces miracles, déposa le corps de la sainte dans une église qu’il avait fait construire en son honneur.

 

* Cf. notice de sainte Barbara, 4 déc.

 

Troparion t.4

 

Ta brebis, ô Jésus, * s’écrie de toute la force de sa voix : * C’est toi que j’aime, divin Epoux, * c’est toi que je cherche en luttant ; * avec toi crucifiée, * en ton baptême je suis ensevelie ; * pour toi je souffre, afin de régner avec toi ; * pour toi je meurs, afin de vivre aussi en toi ; * reçois comme victime sans défaut * celle qui par amour s’immole pour toi. * Par ses prières, Dieu de miséricorde, sauve nos âmes.

 

Troparion t.5

Abandonnant la paganisme paternel, * tu reçus l’illumination de la foi * et devins, en ta virginale splendeur, l’épouse de Christ ; * après quoi, tu as lutté fermement * et triomphé de l’ennemi ; * Christine, sublime martyre, désormais * sans cesse tu implores le Seigneur * d’accorder à nos âmes le salut.

 

 

Kondakion t.4

 

La brillante colombe aux ailes d’or, c’est bien toi, * et vers la hauteur des cieux tu as trouvé ton repos, * vénérable Christine ; c’est pourquoi * nous célébrons ton illustre fête avec foi, * nous prosternant devant la châsse de tes reliques sacrées * de laquelle jaillit sur tous en vérité, * par grâce de Dieu, la guérison de l’âme et du corps.

 

 

 

 
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