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12 juillet
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Proclus & Hilaire

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Proclus & Hilaire (*)

 

 

Vers 312, l’empereur Trajan ayant décrété que tous ceux qui refuseraient de sacrifier aux idoles et se déclareraient chrétiens seraient condamnés à périr par le feu.

Des espions furent envoyés un peu partout pour dénoncer qui, leurs amis, qui, leurs frères ou leurs enfants, dans l’espoir de quelque vile récompense. D’autres livraient les chrétiens par peur de l’empereur ou par zèle pour la religion païenne. Certains d’entre eux décidèrent de se rendre dans la région d’Ancyre, en Galatie, pour y débusquer les chrétiens et les livrer au gouverneur Maxime. Ils arrêtèrent un certain Proclus, qui habitait le village de Kallipos, près d’Ancyre, et le conduisirent dans la ville où l’empereur se trouvait.

En se rendant au tribunal, chargé d’entraves, Proclus chantait: « Dirige mes pas, Seigneur, dans la voie de la paix, et ouvre ma bouche pour dire ta louange ». Sommé par l’empereur de sacrifier, sous peine d’être livré aux bêtes, il répondit: « Le Seigneur est mon secours, je ne craindrai pas ce que peut me faire un homme » (Ps. 118, 6). Grincent des dents de rage, Trajan le fit ramener en prison. Trois jours après, le gouverneur le convoqua pour un interrogatoire; mais comme le saint martyr lui répondait avec audace, Maxime obtint de l’empereur tout pouvoir pour le soumettre aux pires supplices. Il le fit de nouveau comparaître et lui rappela que les sacrifices étaient ordonnés par les lois des souverains. Proclus rétorqua: « Ce sont de mauvaises lois, rédigées d’après leurs mauvaises actions ». — « Tu insultes les empereurs, en osant parler contre les lois qu’ils ont promulguées pour notre salut », reprit Maxime. Comme il le menaçait, le saint répondit: « Je n’ai pas peur de tes supplices. Il est écrit, en effet: ‘’Ne redoutez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l’âme’’ (cf. Mat. 10, 28). Mieux vaut craindre Dieu que les hommes ». Le gouverneur lui offrit de choisir lui-même les supplices auxquels il allait être soumis. Comme le martyr répondait en invectivant les faux dieux, il le fit étendre sur le chevalet et fustiger avec force, jusqu’à ce que tout l’endroit soit imprégné de son sang.

Saint Proclus ne proférait ni paroles ni gémissements; mais comme Maxime déclarait qu’il faiblissait et était près de mourir, il dit: « A Dieu ne plaise que mon cœur défaille et que je m’écarte de mon Dieu ! ». Forcé de suivre le gouverneur qui partait pour Kallipos, le saint demanda à Dieu que Maxime soit immobilisé jusqu’à ce qu’il confesse le seul vrai Dieu. Et soudain le gouverneur s’arrêta net, incapable d’avancer. Ayant appris du saint à quelle condition il pourrait continuer son chemin, il écrivit sur un papier: « Je confesse que c’est le Dieu de Proclus et qu’il n’y en a point d’autre ». Il put aussitôt reprendre la route mais, parvenu à Kallipos, il convoqua Proclus, l’accusant d’avoir usé d’artifice magique pour l’immobiliser, et il lui fit appliquer des torches enflammées sur le ventre et les flancs. Le saint restait imperturbable et silencieux. On le suspendit alors au gibet, avec une grosse pierre attachée aux pieds, puis il fut emmené pour être exécuté.

Sur le chemin, Proclus rencontra son neveu, Hilaire, qui le salua et l’embrassa. Interpellé par les soldats, celui-ci déclara à haute voix qu’il était lui aussi chrétien, et il fut aussitôt conduit en prison. Proclus, parvenu au lieu de l’exécution, obtint un délai pour prier, et, fléchissant les genoux, il demanda au Seigneur que sa faveur repose sur tous ceux qui auront recours à son intercession. Un ange lui apparut pour l’inviter à recevoir la couronne des vainqueurs dans le ciel, et il consomma son martyre en étant percé de flèches.

Hilaire fut ensuite présenté au gouverneur. Il confirma ses déclarations, en méprisant les menaces de tortures. Après avoir été fustigé, il fut traîné à terre sur trois milles. Tandis que son sang se déversait sur le sol, il chantait le Psaume: « Ses fondations reposent sur les saintes montagnes; le Seigneur aime les portes de Sion plus que toutes les tentes de Jacob » (Ps. 87, 1). Il fut finalement décapité, et on ensevelit son corps avec celui de Proclus.

 

* Résumé de la Passion ancienne éditée et traduite par F. Halkin, Saints de Byzance et du Proche-Orient, Genève, 1986, pp. 8-16.

 

Troparion t.4

 

Tes Martyrs, Seigneur, pour le combat qu’ils ont mené * ont reçu de toi, notre Dieu, la couronne d’immortalité ; * animés de ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; * par leurs prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.

 

Troparion t.1

 

Hilaire et Proclus, ayant revêtu saintement * la complète armure de la Croix, * vous avez pu mener vos combats surhumains * et recevoir, en cohéritiers du Christ, la gloire du ciel ; * c’est pourquoi des grâces de vos charismes divins * vous illuminez ceux qui vous chantent : * Gloire à celui qui vous a donné ce pouvoir, * gloire à celui qui vous a couronnés, * gloire à celui qui opère en tous, par vos prières , le salut.

 

Kondakion t.2

 

Etant de même famille et de mêmes sentiments, * en toute chose vous avez concordé, * Proclus, admirable martyr, * et Hilaire aux divines pensées ; * en vous-mêmes ayant reproduit les souffrances du Christ, *vous avez reçu de lui la gloire méritée * et vos prières procurent à tous la divine rémission.

 

Kondakion t.4

 

Comme étoile du matin a brillé * votre sainte passion, Hilaire et Proclus * de vos miracles annonçant le splendide rayonnement ; * c’est pourquoi nous fêtons votre mémoire sacrée : * priez le Christ notre Dieu de sauver nos âmes.

 

 

 

 
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