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11 février
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Cedmon de Whitby

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Cedmon (Caedmon) de Whitby

 

 

Cedmon était un simple convers ou un domestique de la ferme attachée à l’abbaye de Whitby, sous la grande abbesse Hilda. Il était parvenu à un âge avancé, sans avoir la moindre notion de chant. Aussi, dans les repas de fête, quand arrivait le moment où les convives étaient invités à chanter, il quittait la salle du festin pour rentrer chez lui.

Un soir qu’il était sorti de cette façon pour se retirer dans les étables dont il avait la surveillance, il s’endormit et vit en songe un homme qui lui dit: « Cedmon, chante-moi quelque couplet » - Mais, répondit-il « je ne sais pas chanter, et c’est pour ce motif que j’ai quitté la salle » - « Mais tu as bien quelque chant à me faire entendre » - « Et que dois-je chanter ? » - « Chante l’œuvre de la création ». Sur ce, le poète improvisé s’était mis à louer le Créateur en des termes inconnus jusqu’à lui. A son réveil, il se souvint des expressions de son hymne et la compléta.

Il raconta cette histoire en toute simplicité à son maître, et celui-ci la rapporta à l’abbesse Hilda. Celle-ci fit donc venir Cedmon et voulut qu’il chantât ses vers devant une réunion de savants. Tous déclarèrent que cet ignorant avait reçu de Dieu un don spécial pour la poésie. Ils lui exposèrent des passages de la Bible pour qu’il les mît en vers. Dès le lendemain matin, l’œuvre était terminée. C’est alors que Hilda fit entrer Cedmon comme moine dans un monastère et voulut qu’il étudiât les saints Livres. Il mettait en vers tout ce qu’il entendait, avec une douceur et une puissance d’expression remarquables. Mais, de plus, toute sa vie fut un modèle d’obéissance et de dévotion.

Quatorze jours avant de mourir, Cedmon fut atteint d’un mal grave qui lui laissait néanmoins la faculté de marcher et de parler. Sa cellule était à proximité de l’infirmerie. La veille de sa mort, il demanda qu’on lui préparât un lit dans l’infirmerie, ce qui ne manqua pas de surprendre le frère l’infirmier. Vers minuit, Cedmon demanda s’il n’y avait pas dans la maison, la réserve de la sainte Eucharistie. « Mais qu’avez-vous besoin de la sainte Eucharistie à cette heure-ci ? Vous n’êtes pas sur le point de mourir; hier, en vous endormant, vous plaisantiez encore ! » - « Qu’importe, apportez-moi le saint viatique ». On lui obéit, et en présence de notre Seigneur, ayant la main sur les saintes espèces, il demanda pardon à ceux qui l’entouraient, déclara qu’il pardonnait à tous et se communia. Il demanda ensuite s’il y avait beaucoup de temps encore avant la récitation des nocturnes. « Il n’y a que peu de temps », lui répondit-on. – « C’est bien, attendons ce moment ». Il fit sur lui-même le signe de la Croix, sommeilla un peu, et passa doucement de cette vie, dans son éternité. C’était vers 680. On fait mémoire de saint Cedmon le 11 février.

Des miracles manifestèrent sa sainteté, et au 12è siècle on leva de terre son corps avec ceux des autres saints de Whitby.

 

 

 

Bibl. – Acta sanct., 11 fév. – Ce récit est tiré de l’Histoire ecclésiastique du vénérable Bède, 1. 4, c. 22. – Le même vénérable Bède (cf. 27 mai) a laissé aussi un exposé général des poèmes de Cedmon.
D’après les Petits Bollandistes, 7è édition, Bar-le-Duc, 1876.

 

 

 
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