Tryphon

Né dans une famille pauvre du village de Lampsaque en Phrygie, il fut gardien d’oies dans son enfance. Dès cette période, une grande grâce lui fut accordée, lui permettant de guérir aussi bien les humains que le bétail, et d’en chasser les mauvais esprits.
A cette époque, l’empereur Gordien (238-244) monta sur le trône à Rome ; il avait une fille qui avait perdu la raison. Les médecins consultés ne lui furent d’aucun secours. Le mauvais esprit qui s’était introduit dans cette jeune fille déclara que nul ne pourrait le chasser, à l’exception d’un certain Tryphon. La providence divine rendit possible la venue du jeune Tryphon à Rome, où il guérit la fille de l’empereur. Celui-ci lui fit de nombreux présents, que Tryphon distribua aux pauvres.
Lorsque Dèce, qui était violemment opposé à la foi chrétienne, devint empereur (250), saint Tryphon fut interrogé et cruellement torturé pour le Christ. Il endura les tortures avec grande joie. Comme aucune torture ne lui causait de dommage, ses bourreaux finirent par le condamner à être décapité. Au moment de mourir, Tryphon adressa une prière à Dieu et remit son âme à son créateur, en l’an 250.

Troparion t.4

Ton Martyr, Seigneur, pour le combat qu’il a mené * a reçu de toi, notre Dieu, la couronne d’immortalité ; * animé de ta force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; * par ses prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.

Kondakion t.8

Fortifié par la Trinité, tu fis disparaître le culte des multiples dieux, * glorieux Tryphon, vénérable dans le Seigneur ; * ayant vaincu les tyrans grâce au Christ Sauveur, * tu as reçu la couronne des Témoins * et le pouvoir des guérisons, comme invincible martyr.