Reynold de Cologne
Reynold était moine au monastère de Saint-Pantaléon, à Cologne, où son supérieur le chargea de surveiller les maçons et les tailleurs de pierres qui travaillaient à la construction du monastère. Sa prose, dans les vieux missels de Cologne, dit:
« La noire envie attente à la vie du juste. Un tailleur de pierres le tue en secret et charge les eaux de le dérober aux regards de ses compagnons. Mais de nombreux miracles viennent attester que cette brillante perle était taillée pour le ciel ».
Conformément à ces données, les peintres d’Outre-Rhin ont représenté saint Reynold assommé par la boucharde d’un tailleur de pierres, qui avait fini par se trouver ennuyé d’être serré de trop près par le consciencieux contremaître du monastère de Saint-Pantaléon. Quant à l’armure que ces mêmes peintres donnent à notre Saint, elle rappelle la tradition d’après laquelle Reynold, un petit-fils de Charlemagne, avait quitté les camps pour le cloître.
Dans la dernière moitié du XIè siècle, les habitants de Dortmundt, en Westphalie, demandèrent le corps d’un saint à l’archevêque de Cologne, Hanno (1056-1075), qui leur accorda les reliques de saint Reynold. La translation se fit le 7 janvier, et c’est le même jour que sa fête se célèbre à Dortmundt, dont il est le patron.
Source : Les Bollandistes, 7 janvier, et Godescard de Bruxelles.
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