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29 mai
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Jean d’Oustioug

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Jean d’Oustioug

 

 

Au-delà de la rivière Soukhona dans le village de Poukhov, près du Vieil Oustioug, vivaient Sabbas et Marie, pieux couple d’un certain âge. Un fils leur étant né, ils se souvinrent d’Elisabeth et de Zacharie et le nommèrent Jean. Il advint que ce nom soit prophétique, car le nouveau Jean se révéla imitateur du Prodrome. Saint Jean fit preuve de tempérance dès son plus jeune âge. Le mercredi et le vendredi il ne mangeait rien, et les autres jours, il se nourrissait de pain et d’eau, passant toutes ses nuits en prière.

Il cheminait toujours le visage triste, si bien que certains pensaient qu’il devait être un peu anormal. A sa mère, qui voulait le convaincre de changer son mode de vie, le bienheureux répondit: « Ne me force pas, ô mère, à faire cela. La tempérance me délivre des péchés ». - « De quels péchés ? » demanda sa mère, « tu es si jeune ! ». L’enfant reprit: « Ne dis pas de telles choses, car l’Ecriture enseigne que Dieu seul est sans péché, et encore que la nourriture et la boisson ne nous rapprochent pas du Royaume de Dieu (cf. I Cor. 8 ,8). Aussi, ne nourrissons pas notre corps au point qu’il devienne notre ennemi ».

Après la mort de son époux, la mère du Saint devint moniale, puis elle fut nommée higoumène du monastère de la Sainte-Trinité, près d’Oustioug, et elle prit son fils avec elle.

Comme le jeune garçon insistait pour mener l’ascèse extrême de la folie pour le Christ, sa mère l’abandonna à la volonté de Dieu. Jean s’installa alors près de la cathédrale d’Oustioug, dédiée à la Dormition. Il se faisait passer pour fou pendant la journée, en faisant maintes excentricités, mais veillait toute la nuit dans une prière incessante.

Il prenait son repos sur un tas de fumier et circulait à moitié nu, vêtu d’une vieille chemise en lambeaux. En plus de la privation volontaire de nourriture et de confort, il endurait avec une patience semblable à celle du Christ en sa Passion, les ricanements, les offenses et même les coups des passants. Mais ces épreuves lui procurèrent la faveur de Dieu. Par sa prière, il guérit de la fièvre Théodora, l’épouse du prince.

Le père Grégoire, pieux prêtre de l’église de la cathédrale était curieux de savoir comment le fol-en-Christ passait ses nuits… Une fois, durant l’hiver, il rampa jusque la cabane de Jean et l’observa par une crevasse dans le mur. Saint Jean priait, les bras levés aux cieux. Pendant plusieurs heures, il pria pour tous ceux qui lui avaient causé du tort ou l’avaient blessé. Ayant complété ses prières, le saint commença à remuer les charbons de son feu. Se signant, il dit à haute voix: « Que la lumière de Ta Face brille sur nous, Seigneur ! » et il s’étendit paisiblement sur les charbons ardents. Le père Grégoire fut horrifié. Perdant le contrôle de lui-même, il se précipita dans la cabane. Le Saint sortit du feu, regarda sévèrement le prêtre troublé et dit: « Je t’interdis de raconter à quiconque ce que tu as vu jusqu’à ma mort!».

Ayant ainsi accompli sa course apostolique à l’âge de dix-huit ans, le bienheureux, sentant sa fin prochaine, pria pour le monde entier, puis il s’étendit sur le sol et rendit paisiblement son âme au Seigneur le 29 mai 1494. Son corps fut inhumé près de la cathédrale où il avait passé les premières années de sa vie en combats spirituels agréables à Dieu, et accomplit par la suite, des miracles pour ceux qui s’en approchaient avec foi.

Sa commémoration fut approuvée par le concile de Moscou en 1547. Ses reliques reposent dans l’église de la Procession de la Croix-Très-Vénérable qui fut construite sur le site de sa tombe.

La victoire des Russes à Sapyga, en 1610, et de la délivrance d’Oustioug du joug polonais, en 1613, furent attribués à l’intercession des thaumaturges d’Oustioug, Jean et Procope (cf. 8 juil.).

 

Troparion t.5

 

Par ta patience et ta corporelle nudité * tu as mis à nu la perfidie de l’ennemi * et révélé au grand jour ses honteuses menées ; * supportant les fortes ardeurs du soleil * et la grande disette de l’hiver, * tu ne sentais ni le gel ni le feu, * couvert que tu étais par la divine protection, * toi le très-sage et bienheureux ; * intercède pour les fidèles célébrant ta mémoire de sainteté * et vénérant de tout cœur tes reliques sacrées * afin qu’ils évitent les fautes et de tout mal soient délivrés.

 

 

Kondakion t.8

 

Désirant les beautés suprêmes, tu as refusé * à ton corps de goûter les terrestres voluptés * et, préférant la pauvreté à ce monde vain, * pour finir tu es allé vivre la vie des Anges ; * bienheureux Jean, prie le Christ notre Dieu * sans cesse avec eux en faveur de nous tous.

 

 

 

 
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