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24 mai
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Syméon

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Syméon Stylite du Mont Admirable

 

 

Notre saint Père théophore Syméon naquit à Antioche, en 521, d’un couple de parfumeurs originaires d’Edesse. Sa naissance avait été annoncée à sa mère, sainte Marthe (cf. 4 juil.), par une apparition du saint Précurseur, qui donna le nom de l’enfant et prédit qu’il mènerait, à son exemple, une vie d’ascèse. Né sans douleurs, Syméon n’acceptait de prendre que le sein droit de sa mère et refusait de téter quand celle-ci avait mangé de la viande. Dès son baptême, à l’âge de deux ans, il se mit à parler et répéta pendant sept jours: « J’ai un père et je n’en ai point. J’ai une mère et je n’en ai point », annonçant ainsi son parfait détachement des biens terrestres. A l’âge de cinq ans, il échappa miraculeusement à un tremblement de terre (25 mai 526), avec sa mère, alors que son père périssait sous les décombres de leur demeure.

Quelque temps après, l’enfant aperçut sur la muraille, le Christ entouré d’une foule de justes, qui lui enseigna la voie à suivre pour acquérir la sagesse et échapper au châtiment de Dieu. Un personnage vêtu de blanc lui apparut ensuite et l’invita à le suivre vers une montagne, située à environ treize kilomètres d’Antioche, en direction de Séleucie, où il passa seul quelques jours, en compagnie des bêtes sauvages. L’enfant découvrit ensuite un petit monastère dirigé par le stylite Jean, qui avait été averti de son arrivée par des visions. Celui-ci l’accueillit avec joie, comme élu de Dieu, et le prit aussitôt sous sa direction spirituelle, stupéfait par les marques de sagesse et de frugalité de cet enfant de six ans, qui n’acceptait de prendre de la nourriture que tous les trois ou sept jours.

Dès le début de sa vie au monastère, Syméon accomplit son premier miracle en guérissant un berger qui, pris d’envie, avait voulu le tuer et avait été puni par le dessèchement de sa main droite. Comme il désirait imiter en tout son père spirituel, après avoir été suffisamment éprouvé dans son intention pendant une année, il se fit dresser une sorte de pilier peu élevé, à côté de la colonne de Jean, et commença ainsi, à l’âge de sept ans, sa carrière de stylite, encouragé par une vision, au cours de laquelle le Christ lui révéla que la station debout sur un pilier serait semblable à Sa Crucifixion et le moyen d’imiter Sa Passion salutaire. « Resplendissant comme le soleil d’une conduite angélique accomplie, et rempli de charismes divins, l’enfant — écrit son biographe — se dérobait tout entier aux choses de la terre et c’était vers le ciel qu’il dirigeait l’ascension de son âme ».

Il ajoutait sans cesse de nouveaux labeurs à son combat contre la nature: quand Jean chantait trente psaumes pendant sa prière nocturne, Syméon en chantait cinquante ou quatre-vingts. Il veillait toutes les nuits, allant jusqu’à réciter entièrement le Psautier, et passait le jour à glorifier Dieu, restant étranger à toute nourriture. Ses austérités provoquèrent les remontrances de l’higoumène, qui lui dit: « Il ne te reste plus qu’à prendre une épée et à te détruire ! ». Il lui reprocha de plus, de ne pas laisser les moines se reposer par ses psalmodies ininterrompues et lui recommanda de se contenter de l’imiter. Syméon répondit à son maître, en usant des paroles de l’Ecriture, que sans condamner les autres, il avait quant à lui besoin de telles austérités pour ne pas laisser son intellect s’alourdir dans l’attachement à la matière.

L’enfant-stylite montrait l’ardeur d’un guerrier éprouvé dans la lutte contre les démons, dont les attaques alternaient avec des visions célestes qui venaient le fortifier: entre autres, celles d’un patriarche qui vint l’oindre de parfum pour repousser tous les assauts des démons. Un jour, un formidable ouragan, suscité par le diable, arracha la loge où se tenait le saint sur sa colonne, mais au matin les moines trouvèrent Syméon ferme sur son pilier, le visage resplendissant comme celui d’un ange.

Peu avant de perdre ses premières dents, l’enfant avait déjà acquis le pouvoir de délivrer les possédés et d’accomplir des guérisons. Il exhortait les moines, avec la sagesse d’un ancien, à dominer leurs passions par la garde de leurs sens et de leur intellect, et leur traça même une règle de vie cénobitique fondée sur la sainte Ecriture. Il disait: « La fierté du moine, c’est la tempérance. La fierté du moine, c’est de chanter continuellement les psaumes et de prier sans cesse. La fierté du moine, c’est l’obéissance, car par elle le Seigneur a vaincu la mort en se faisant obéissant jusqu'à la mort sur la Croix… ».

Sa renommée d’ascète et de thaumaturge se répandit rapidement dans la contrée et provoqua la visite du patriarche d’Antioche, saint Ephrem (527-545, cf. 7 mars), et celle de foules nombreuses, qui accouraient pour recevoir la bénédiction des deux stylites. Aux ascèses et privations volontaires qu’il infligeait à sa chair, Syméon ajoutait une charité sans mesure, de sorte que si quelqu’un se présentait à lui dépourvu de vêtements, il se dépouillait complètement des siens, même en hiver, et endurait le froid pendant des mois, réchauffé par la seule grâce divine. Pendant une année entière il se tint accroupi, si bien que ses genoux se soudèrent entre eux, et ses cuisses et ses jarrets se gangrénèrent en dégageant une odeur fétide. Alertés par cette puanteur, les moines envoyèrent quérir un médecin que Syméon repoussa, et c’est par une intervention divine qu’il fut guéri. En guise d’action de grâces, il resta à genoux pendant de nombreux jours.

Un jour de Pentecôte, le Saint-Esprit descendit sur le Saint et le remplit de sagesse et de science, si bien qu’il commença à composer des discours sur la vie spirituelle, destinés aux moines et aux laïcs,(1) conformément à la parole: « C’est dans la bouche des enfants, des nourrissons, que Tu as mis une louange » (Ps. 8,3).

Devenu luminaire du Saint-Esprit, à l’âge de treize ans (533), après six années passées sur sa stèle, Syméon, désireux d’imiter les célestes ascensions de son glorieux prédécesseur Syméon Stylite l’Ancien,(2) se fit dresser une colonne de plus de douze mètres de haut, considérablement plus élevée que celle de son père spirituel, lequel se plaignait de ne plus pouvoir apercevoir le visage de son disciple. Une fois la colonne érigée, alors que Syméon était sur le point d’y monter, l’archevêque d’Antioche et l’évêque de Séleucie vinrent en visite au monastère et l’ordonnèrent diacre.(3) Puis, en procession, ils l’escortèrent, avec hymnes et prières, jusqu’à la colonne, où il devait passer huit années, tout entier tendu vers le ciel.

Après le décès de son père spirituel, dont il avait été averti par une révélation divine, la direction de la communauté échut à Syméon, jusqu’à la fin de ses jours. Mais il n’en relâchait en rien ses combats ascétiques et ne se laissait pas distraire de sa prière continuelle par les soucis de la gestion du monastère. Au contraire, il entreprit de nouvelles et extraordinaires austérités. Enfermé dans un abri de peau, sans lumière et sans aération, il se tenait en prière depuis le coucher du soleil jusqu’à l’aube et, suspendu de la main gauche, il se frappait la poitrine de la main droite, en mouillant de ses larmes son vêtement de poil. Il chantait tout le Psautier, accompagné par des voix angéliques, puis récitait le livre de la Sagesse et l’Evangile, et terminait ses prières, au lever du soleil, pour prendre un bref repos, après avoir encensé l’endroit, sans qu’il lui soit nécessaire d’allumer son encensoir. Il alla même jusqu’à se priver complètement de sommeil pendant trente jours et trente nuits, priant Dieu de le débarrasser de cette tyrannie de la nature. Mais, à la fin de ce temps, une voix céleste lui ordonna: « Il te faut dormir un peu ! ».

Ces progrès dans sa tension vers Dieu, provoquèrent des attaques redoublées de la part des démons, qui cherchaient à le jeter bas de sa colonne; mais le saint, assisté de trois anges, les repoussait avec énergie. Dieu lui montrait alors avec plus d’éclat sa faveur, par des visions et des miracles, et même la résurrection d’un mort; et finalement le Christ lui apparut pour lui accorder le pouvoir de chasser tout esprit impur. Les anges se retirèrent alors, pour laisser le Saint, seul intendant de la grâce divine en faveur des foules de malades et de possedés qui accouraient vers lui pour implorer leur guérison.

Syméon agissait en tout comme le Seigneur pendant sa vie terrestre: il commandait de la voix avec autorité aux démons, restaurait, corrigeait, édifiait les âmes et les corps, afin que par lui, Dieu régnât parmi les hommes. Il guérissait les malades, soit par sa parole, soit par l’imposition des mains ou de sa baguette d’amandier, soit par l’attouchement de la frange de ses vêtements, ou encore par le simple contact avec de la poussière ou de l’huile bénites par lui, ou même par une lampe allumée en son honneur ou la simple invocation de son nom.

Au cours de l’une de ses visions, il fut averti de la prochaine prise d’Antioche par Chosroès, roi des Perses (juin 540). Cette prophétie s’étant réalisée, et la ville ayant été incendiée, ses habitants massacrés ou envoyés en exil, les barbares se répandirent dans la campagne, dévastant le pays. Lorsqu’ils arrivèrent en vue du monastère, la prière de Syméon suffit à les éloigner. Mais la crainte de nouveaux massacres effraya tellement les moines, que tous abandonnèrent le monastère, malgré les objurgations du saint. Lorsque les Perses arrivèrent au monastère, deux anges que Dieu avait envoyés pour protéger Syméon, les mirent en fuite et, trois jours plus tard, les moines purent regagner les lieux. Saint Syméon libéra alors un grand nombre de prisonniers qui avaient invoqué son nom dans leur détresse, et parmi eux un moine qui l’avait abandonné lors du siège de la ville.

Sa renommée s’étant répandue dans tout le pays, il ne pouvait jouir de la quiétude qu’il recherchait, aussi, à l’âge de vingt ans (541), il décida de quitter sa colonne pour gagner l’endroit désert, dépourvu de tout chemin et foisonnant de bêtes sauvages, où il avait passé quelque temps, enfant, au début de sa carrière. Dans une vision, le Christ lui désigna au sommet de la montagne, qui s’appellera désormais le Mont Admirable, un rocher que la gloire divine avait recouvert. Tandis que Syméon faisait l’ascension du rocher, sur lequel il allait se tenir comme sur une colonne naturelle, la communauté des moines abandonna le monastère du bas pour le suivre, et elle s’établit dans un baraquement provisoire, privé de tout confort. Dès le lendemain de son installation, les foules, ayant trouvé le monastère désert, découvrirent la nouvelle retraite du Saint et, se frayant un chemin dans la forêt, elles vinrent lui présenter tous leurs malades. Rempli de tristesse, mais ne pouvant refuser de mettre sa prière au service du peuple de Dieu souffrant, Siméon continua d’accomplir miracles et guérisons. Lorsque une terrible peste fondit sur l’Empire byzantin, frappant en particulier Constantinople et Antioche (542), seuls ceux qui invoquèrent le secours du saint stylite se trouvèrent épargnés par le fléau. Après cela, un tremblement de terre, qui avait été annoncé par le saint, ébranla la cité d’Antioche (551).

Pendant de nombreux jours, les habitants épouvantés priaient jour et nuit, et se rendaient au Mont Admirable pour supplier l’homme de Dieu d’intercéder en leur faveur. Effectivement, les prières de saint Syméon mirent fin à la calamité.

Comme des milliers de pèlerins, de possédés et de malades se rendaient auprès du Saint, dans cet endroit désert et privé d’eau, le Seigneur avisa Syméon qu’Il allait pourvoir à leurs besoins. Un ange apparut et traça sur le sol le plan d’un vaste monastère et d’une église, à l’endroit même occupé par le stylite, et une nuée lumineuse recouvrit le Mont Admirable. Peu après, un grand nombre d’hommes venus d’Isaurie, ayant été guéris par Syméon, commencèrent la construction. Ils furent remplacés par d’autres groupes qui se succédaient, de sorte que l’édifice progressait rapidement, sans être une gêne pour les moines qui continuaient de vaquer à l’œuvre de Dieu. Le Saint fit amener de l’eau en abondance et, grâce à sa prière, les citernes ne s’épuisaient jamais.

Au centre de l’ensemble constitué par l’église dédiée à la Sainte-Trinité, et les bâtiments monastiques en forme de croix, on dressa une nouvelle colonne pour le saint.(4) Le 4 juin 551, saint Syméon descendit de l’éperon rocheux sur lequel il se tenait depuis dix ans et, placé par ses moines sur un trône, tenant sur sa poitrine les saints Evangiles, il fit le tour du monastère pour bénir tous les bâtiments, précédé de sa mère, sainte Marthe (cf. 4 juil.), qui portait la croix et chantait l’alleluia. Puis les moines le saisirent de leurs mains, comme un vase sacré, se prosternèrent devant lui et le déposèrent sur la plateforme de la nouvelle colonne, que le Christ, apparaissant dans toute sa gloire, venait de bénir. Du haut de cette colonne, où il vit un jour une échelle qui parvenait à la porte du ciel, Syméon ne cessait pas néanmoins de veiller au bon ordre de la communauté.

Selon l’ordre formel du Saint, les moines devaient s’abstenir d’utiliser les denrées apportées en offrandes par les pèlerins, et ils allaient travailler dans les jardins du monastère du bas, pour subvenir à leurs besoins et à ceux des foules de visiteurs. Le manque de nourriture suscita les murmures et la révolte de quelques moines, incités par un certain Angoulas, qui ne manquait aucune occasion de diffamer le Saint sous prétexte de sa trop grande générosité. Le diable, impuissant à s’attaquer à sa propre personne, éprouvait ainsi saint Syméon, qui, néanmoins, ne se départissait pas de toute sa mansuétude envers les rebelles. Il leur rappela que Dieu n’abandonne jamais ses serviteurs et, à sa prière, les réserves du monastère se remplirent de grains, sans s’épuiser, pendant trois ans. A la communauté de ses disciples se joignirent des Ibères, et ils eurent dès lors leur propre communauté au Mont Admirable qui entretenait des relations suivies avec la Géorgie, où l’on vénérait fort saint Siméon.(5)

En 557, à la suite d’une vision redoutable, Syméon annonça de grands tremblements de terre, et il fit chanter pendant soixante jours à ses moines, des tropaires de sa composition pour apaiser le courroux de Dieu. Conformément à sa prédication, le séisme frappa durement Constantinople et Nicée, détruisit Nicomédie et Rhégios, ne faisant que des dégâts mineurs à Antioche, grâce à la protection du Saint. Mais peu après que ce fléau eut été écarté, une nouvelle épidémie, prédite aussi par saint Syméon, vint frapper Antioche. Grâce aux prières du bienheureux, une partie de la cité fut épargnée, mais la calamité parvint en revanche au Mont Admirable où quelques moines moururent. Parmi les victimes se trouvait Conon, un disciple très aimé du saint, que Syméon ressuscita.

Malgré l’insistance des foules, qui désiraient recevoir la sainte communion de ce Père théophore, dont les miracles étaient la garantie de l’orthodoxie, Syméon refusa de recevoir le sacerdoce, jusqu’au jour où, à l’âge de trente-trois ans (554), obéissant à une voix céleste, il accepta d’être ordonné prêtre par l’évêque Denys de Séleucie, qui était monté le trouver au sommet de sa colonne. Il continua alors d’enseigner la vraie foi et de lutter contre les hérésies et les superstitions, répandues non seulement dans le peuple, mais aussi parmi les hauts personnages d’Antioche.

L’homme de Dieu assista par ses prières les armées alliées des Byzantins, qui étaient parties en campagne contre Almoudanos, prince sarrasin, vassal de Chosroès, qui persécutait de manière sanguinaire les chrétiens. Il prédit l’élévation au trône de Justin II (565), et à Jean le Scolastique sa consécration comme patriarche oecuménique. A Antioche, il annonça la mort du patriarche Domnin et prédit qu’il serait remplacé par Athanase (559). Après la réalisation de la prédication le concernant, l’empereur Justin montra beaucoup d’admiration pour le saint stylite, et il resta constamment en rapport avec lui pour lui demander conseil. Il lui écrivit notamment pour l’informer que sa fille était possédée du démon, et le Saint lui répondit qu’il pouvait remercier Dieu, car elle serait guérie dès réception de sa lettre. L’empereur étant tombé malade, fit appel à un charlatan juif. Averti en vision, saint Syméon écrivit au patriarche de signifier à l’empereur qu’il devait renoncer à de telles pratiques provoquant la colère divine. Mais le souverain, trompé par cet imposteur, n’obéit pas et, quelque temps plus tard, conformément à ce qui avait été révélé à Syméon, Justin perdit la raison; sur le point de mourir, il laissa Tibère comme empereur (578).

Après avoir été pendant de longues années une vivante réalisation des paroles du Seigneur, disant: « Celui qui croit en moi fera lui aussi les œuvres que je fais, et il en fera même de plus grandes » (Jn. 14,12), saint Syméon, sentant son séjour terrestre s’achever, prophétisa devant deux de ses moines, le discrédit dans lequel devait tomber le monastère après sa mort, à cause des intrigues d’Angoulas. Il leur révéla que, depuis sa jeunesse, il avait obtenu de Dieu la grâce de se priver entièrement de nourriture, et que chaque dimanche, après la Liturgie, un ange lui apportait un aliment mystérieux.(6) Puis il adressa ses ultimes recommandations spirituelles à ses disciples et remit paisiblement son âme à Dieu, à l’âge de soixante-et-onze ans (24 mai 592), pour gagner le séjour des anges qu’il avait si bien imités sur la terre.(7)

 

1. Trente de ces discours ont été conservés.
2. Cf. 1er sept. Malgré leur homonymie et le mode très semblable de leur vie ascétique, il n’est fait aucune mention explicite de saint Syméon l’Ancien dans la Vie de saint Syméon le Jeune, car à cette époque, le grand monastère de Mandra (Qal’at Sem’ân, près de Telneshin) était passé aux mains des monophysites.
3. Par exception aux règles canoniques concernant l’âge d’ordination (25 ans), comme cela se produisit pour d’autres saints, même à cette époque, comme saint Théodore le Sykéote (cf. 22 av.).
4. Les vestiges du piédestal de cette colonne, qui devait avoir de seize à dix-huit mètres de haut, et de vastes établissements monastiques, inspirés de ceux de saint Syméon l’Ancien, subsistent de nos jours et ont été l’objet de fouilles archéologiques.
5. Au XIème s. saint Georges III l’Athonite (cf. 29 juin et 13 mai) séjourna au Mont Admirable, où vivaient alors soixante Géorgiens, avant de devenir higoumène du monastère d’Iviron.
6. L’historien Evagre (Hist. eccles. VI, 23), qui connut personnellement le saint, écrit que quelques rameaux d’un arbrisseau qui croissait sur la montagne lui tenaient lieu de nourriture et de boisson.
7. Malgré les nombreux malheurs qui s’abattirent sur Antioche et sa région, lors de l’invasion perse, entre 611 et 628, puis sous la domination arabe, jusqu’à la reprise du pays par Nicéphore Phocas (969), la communauté du Mont Admirable survécut jusqu’au XIème s., pour tomber dans l’oubli, après 1268, lorsque la Syrie repassa sous la domination musulmane.

 

Troparion t.1

 

Le désert fut ta cité, dans la chair tu fus un ange, * tes miracles te signalèrent, théophore Père Syméon ; * par le jeûne, les veilles et l’oraison * tu as reçu les charismes du ciel * pour guérir les malades et les âmes des fidèles qui accourent vers toi. * Gloire à celui qui t’a donné ce pouvoir, * gloire à celui qui t’a couronné, * gloire à celui qui opère en tous, par tes prières, le salut.

 

Troparion t.1

 

Colonne de patience, tu imitas les Pères de jadis : * dans ses souffrances Job, dans ses épreuves Joseph ; * des Anges incorporels tu menas la vie en ton corps, * vénérable Père Syméon ; * intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu’il accorde à nos âmes le salut.

 

Troparion t.1

 

En luminaire toujours éclairé * sur l’Admirable Montagne tu brillas, * resplendissant des ascétiques dons, * et de ta colonne tu fis, en vérité, * une échelle reliant terre et ciel, * Père thaumaturge Syméon ; * gloire à celui qui t’a donné ce pouvoir, * gloire à celui qui t’a couronné, * gloire à celui qui opère en tous, par tes prières, le salut.

 

Kondakion t.2

 

Recherchant les choses d'en-haut * et détaché de celles d’ici-bas, * de ta colonne ayant fait un autre ciel, * par elle tu as resplendi de l’éclat de tes miracles, Père saint, * et sans cesse auprès du Christ notre Dieu * tu intercèdes en faveur de nous tous.

 

 

 

 
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