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16 mai
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Théodore le Sanctifié

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Théodore le Sanctifié

 

 

Né dans une famille de notables chrétiens en Haute Egypte, saint Théodore mena dans son enfance une vie pieuse. A l’âge de douze ans, voyant le festin préparé par sa famille à l’occasion de la fête de la Théophanie, il fut touché de componction et se dit: « Si tu jouis de ces aliments, tu n’obtiendras pas la vie éternelle ». Dès lors, il jeûna tous les jours jusqu’au soir et s’abstint de tout aliment recherché.

Deux ans plus tard, il fut reçu au monastère de Latopolis, où il mena la vie anachorétique auprès de quelques vieux moines; puis, ayant entendu vanter la sagesse de saint Pacôme, il se rendit avec une brûlante ardeur à Tabennêsis. Dès son arrivée au monastère, le jeune Théodore s’efforça d’imiter en tout notre Père Pacôme, qu’il regardait comme la présence visible de Dieu. Il veillait à garder rigoureusement la pureté du cœur, un langage mesuré et agréable et une obéissance inconditionnée jusqu’à la mort. La première année de son séjour, comme il se levait un jour pour prier, sa cellule fut soudain illuminée et deux anges éblouissants lui apparurent. Effrayé, Théodore sortit précipitamment et grimpa sur le toit; mais les anges vinrent le rassurer et lui remirent prophétiquement un grand nombre de clés.

Quand il eut trente ans, un dimanche soir, saint Pacôme, ayant réuni les frères pour sa catéchèse habituelle, céda soudain la parole à Théodore. Certains anciens s’irritèrent de cette élévation d’un plus jeune qu’eux. A l’issue de la synaxe, Pacôme déclara qu’ils s’étaient rendus étrangers à la miséricorde de Dieu et que s’ils ne se repentaient pas de ce mouvement d’orgueil, il leur serait difficile d’accéder à la vie éternelle. Après cela, il établit Théodore économe du monastère de Tabennêsis (vers 336), et fit de lui son adjoint dans l’administration de la Koinonia. Eprouvé dans l’humilité et dépouillé de toute volonté propre, Théodore ne changea rien de son attitude de disciple et progressa en édifiant ses frères, car sa parole était remplie de grâce et sa charité couvrait toutes les faiblesses.

Ayant reçu de saint Pacôme l’ordre de visiter les monastères de la koinonia, il était toujours accueilli par les frères avec grande joie, car Dieu lui avait accordé le charisme de la consolation, et Pacôme disait de lui: « Théodore et moi accomplissons le même service en l’honneur de Dieu, et il a pouvoir de commander en qualité de père et maître ». C’est pourquoi, après quelque temps, il se retira de Tabennêsis pour l’associer à la direction spirituelle de toute la congrégation. C’était lui qui recevait les nouveaux moines dans tous les monastères et qui expulsait les récalcitrants.

Une fois, saint Pacôme étant tombé malade, les frères vinrent trouver Théodore pour lui demander de prendre la succession dans le cas où le Père mourrait. Quand Pacôme fut rétabli, il demanda compte à chacun de ses pensées. Théodore confessa que, sous la pression des frères, il avait acquiescé à leur proposition de lui succéder. Pacôme lui retira alors toute autorité sur les moines et le relégua dans un endroit solitaire, où il versa beaucoup de larmes à cause de son péché d’orgueil. Après des années de pénitence et peu de temps avant de mourir, Pacôme le rétablit dans ses fonctions, déclarant aux frères que cette épreuve avait fait progresser Théodore sept fois plus que ses ascèses antérieures, à cause de l’humble repentir qu’il avait montré.

Après la mort de saint Pacôme (346), Théodore, qui l’avait enseveli dans un endroit secret, fut envoyé à Alexandrie pour affaires. Il rendit visite à saint Antoine le Grand (cf.17 janv.), qui témoigna de son admiration pour Pacôme et la vie cénobitique, et l’envoya à saint Athanase (cf.18 janv.) avec une lettre de recommandation. C’est à Alexandrie qu’il apprit la mort de Pétronios (cf.23 oct.) et, de retour en Thébaïde, il se soumit avec humilité et ferveur à saint Horsièse (cf.15 janv.). Il était devant lui comme une brebis, ayant déraciné de son cœur toute pensée de pouvoir, bien qu’aux yeux de beaucoup, il fût le plus digne de succéder à saint Pacôme. Voyant que de nombreux frères avaient recours à lui, et voulant éviter toute rivalité, il obtint d’être envoyé au monastère de Pachnoum, pour y diriger la boulangerie.

Lorsque le supérieur du monastère de Monchôsis (Thmousons), Apollonios, se fut révolté, prétendant rendre son monastère indépendant, Horsière se retira et désigna Théodore pour lui succéder à la tête de la koinonia. Théodore réunit aussitôt les frères et les exhorta avec force larmes, à maintenir la tradition instituée par saint Pacôme, et à garder l’unité de leur sainte assemblée. Se souvenant pourtant de la pénitence imposée jadis par Pacôme pour sa pensée concernant la succession, il ne s’estimait pas le supérieur des monastères, mais seulement le remplaçant et serviteur d’abba Horsièse. Il était au milieu des frères un modèle d’humilité, malgré sa renommée qui s’était étendue à toute l’Egypte, et les nombreuses guérisons qu’il accomplissait.

Grâce à sa diligence, il parvint à restaurer le bon ordre et à réanimer le zèle des moines. Il s’entretenait avec chacun, les exhortant à résister avec courage à l’assaut des pensées, et corrigeait les négligents avec patience, en priant ardemment pour leur correction. Aux monastères fondés par saint Pacôme, il ajouta ceux de Kaïor et Ouï dans la région d’Hermoupolis, ainsi que deux monastères féminins.

Vers 363, saint Athanase, exilé, vint rendre visite à la Koinonia, dont il admira l’ordre et les règlements, aptes à procurer la paix à tant d’âmes. Théodore lui dit: « Cette faveur nous appartient grâce à notre Père Pacôme. Mais quand nous te voyons, c’est comme le Christ que nous te voyons ».

Par la suite, Théodore réussit à faire revenir Horsièse à Pabau et le servit en qualité de second, et ils alternaient pour visiter les monastères.

Après la Pâque 368, Théodore tomba malade. Horsièse supplia le Seigneur de mourir le premier et de laisser Théodore, dont la Koinonia avait un si grand besoin. Mais telle n’était pas la volonté de Dieu et, après avoir confessé qu’il n’avait jamais rien fait sans obéissance, Théodore s’endormit très paisiblement, le 27 avril. Tous les frères poussèrent alors une grande clameur et s’écrièrent: « Nous sommes devenus orphelins, car c’est en effet notre juste Père Pacôme qui est mort aujourd’hui ». Après ses funérailles, saint Horsièse alla déposer son corps aux côtés du tombeau secret de saint Pacôme. Aussitôt qu’il apprit la nouvelle, saint Athanase écrivit aux frères, que Théodore ne cessait d’être parmi eux, puisqu’ils formaient un seul homme avec abba Horsièse, et il les exhorta à ne pas pleurer celui qui était désormais parvenu au séjour des bienheureux.

 

Troparion t.1

 

Le désert fut ta cité, dans la chair tu fus un ange, * tes miracles te signalèrent, théophore Père Théodore ; * par le jeûne, les veilles et l’oraison * tu as reçu les charismes du ciel * pour guérir les malades et les âmes des fidèles qui accourent vers toi. * Gloire à celui qui t’a donné ce pouvoir, * gloire à celui qui t’a couronné, * gloire à celui qui opère en tous, par tes prières, le salut.

 

Troparion t.3

 

Théodore, Père sanctifié, toi qui glorifias le Verbe très-saint, * tu as paru comme un don de sainteté * et du trésor divin tu fais jaillir * la véritable sanctification * pour ceux qui te chantent, suppliants : * Père vénérable, prie le Christ notre Dieu * de nous accorder la grâce du salut.

 

 

Kondakion t.2

 

Comme palmier tu as poussé dans la maison du Seigneur * et tu lui as offert les fruits des vertus * par l’excellence de tes ascétiques labeurs, * Père Théodore ; c’est pourquoi * te voilà bienheureux maintenant * que des Incorporels tu occupes le rang.

 

 

 

 
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